Le XIIIe travail d’Hercule (10)

Les CM ont lu « les douze travaux d’Hercule » adapté par Karine Tournade. A la suite de cette lecture ils devaient imaginer un treizième travail pour notre héros mythologique. Voici les récits qu’ils ont inventés :

Coeur rouge

Hercule avait déjà accompli ses 12 travaux. Il se rendit dans le palais d’Eurysthée pour lui annoncer. Il croyait que cette histoire était finie, mais Eurysthée lui trouva une belle excuse.

– Puisque tu es si fort, déclara Eurysthée, tu vas accomplir une dernière tâche mon cher cousin.

– Quelle est cette tâche pauvre fou ?

– Comment ? répliqua Eurysthée.

– Oui cousin, tu m’as torturé mentalement et physiquement, et tu veux encore que j’accomplisse une nouvelle tâche !

– Oui, répondit Eurysthée.

– Tu iras dans le Tartare pour éliminer le monstre le plus féroce Coeur rouge. Coeur rouge est une bête très puissante qui a des dents énormes et elle vient des ténèbres, c’est le dieu du Tartare.

Hercule savait que ce 13^ème travail n’allait pas être facile mais Hercule n’avait jamais abandonné. Il accepta son travail et partit sur son chemin. Deux semaines plus tard Hercule avait déjà parcouru la moitié de son chemin. Il arriva aux collines de l’Enfer là où il rencontra une charmante jeune fille qui se nommait Anawé. La jeune fille lui dit :

– Que fais-tu aventurier?

– Je viens accomplir l’ordre de mon cousin Eurysthée, et vous?

– Je m’appelle Anawé, je suis la fille de Tristepain qui est sous les ordres de Coeur rouge.

Il lui dit qu’il doit aller éliminer Coeur rouge par l’ordre de son cousin. Elle lui proposa de l’aider mais Hercule eut peur de la blesser dans un effroyable combat mortel. Mais Anawé parvint à le convaincre et Hercule accepta de l’amener avec lui dans le Tartare pour récupérer son père et accomplir sa dernière tâche. Elle était heureuse d’avoir trouvé quelqu’un pour aller dans le Tartare. Elle lui confia un petit objet. Hercule ne savait pas de quoi il s’agissait. Il remarqua que des hiéroglyphes de langues étrangères étaient appliqués sur toute la surface du bout de métal. C’était une épée à double tranchant et elle était empoisonnée par un venin mortel. Il la remercia pour ce présent.

Ils partirent pour deux semaines de voyage. Après ce long voyage ils arrivèrent à l’entrée des Enfers. Hercule était déjà venu dans ce lieu pour capturer le Chien Cerbère et le ramener à Eurysthée. La voie était donc libre et il tenta d’ouvrir la porte mais il n’y arriva point. Anawé la toucha avec son index et elle s’ouvrit par magie. Hercule lui demanda :

– Comment as-tu réussi ?

– Je ne sais point, tout cela est naturel, répondit-elle d’une voix inoffensive.

Hercule tourna la tête et ils partirent dans un couloir escarpé rempli d’escaliers. Après six kilomètres de marche ils arrivèrent à l’entrée du Tartare. Hercule remarqua d’un coup d’oeil Coeur rouge, un effroyable monstre de quatre mètres de haut. Mais lui aussi l’avait vu. Il envoya une horde de démons qui dévastaient tout sur leur chemin. Mais sans hésiter Hercule prit son présent et une épée surgit. Il trancha les ombres noires qui hurlèrent de souffrance. Coeur rouge avançait à grand pas vers Hercule. Il recula devant ce monstre. Mais il n’eut pas le temps d’agiter son épée que Coeur rouge attrapa Hercule et le jeta. Il avait la jambe droite brisée et une côte cassée. Pendant ce temps Anawé retrouva son père Tristepain et elle lui expliqua ce qu’il s’était passé. Coeur rouge sans pitié prit Hercule et l’avala. Hercule n’avait plus de force mais quelques secondes suffirent à l’épée pour se déployer dans l’œsophage du monstre qui s’écroula à terre. Anawé alla chercher Hercule dans les tripes du monstre. Hercule la remercia de l’avoir sauvé et elle lui présenta son père.Quelques semaines plus tard ils rentrèrent au palais d’Eurysthée pour lui annoncer la nouvelle.

– Cher cousin j’ai accompli la tâche que tu m’as demandée.

– Quoi tu n’es pas MORT!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

-Non, ni maintenant ni jamais et tu vas me le payer!!!

Hercule prit son épée et lui coupa la main. Eurysthée n’eut pas d’autre choix que de lui rendre sa liberté.