Le métier de mangaka

Un mangaka(漫画家) est un auteur de manga (des bandes dessinées japonaises) .
Il doit sortir ses livres rapidement et il n’a pas toujours le contrôle totale sur son œuvre. Selon la réputation et le succès auprès du public, l’ éditeur avec lequel il travaille peut lui demander de poursuivre ou d’arrêter l’histoire.
Les mangakas peuvent se partager le scénario et le dessin, comme le font Tsugimi Oba et Takeshi Obata les auteurs de Bakuman , Death Note et Platinum End . Mais de nombreux mangakas tel que Akira Toriyama ( l’auteur de Dragon Ball) font les deux en même temps.
Avant que l’histoire devienne un manga, l’œuvre est généralement publiée sous forme de feuilleton dans des magazines de prépublication de manga suivant différents rythmes de parution, en épisode de dix à vingt pages, avant de finalement sortir en plusieurs tomes .
Au Japon, on demande généralement au mangaka une très grande productivité. Beaucoup d’entre eux doivent livrer en une semaine plus de vingt planches. Mais si leur manga fonctionne bien, ils peuvent gagner beaucoup d’argent et voir leur série portée à la télévision, au cinéma…
Le salaire d’un mangaka est estimé en moyenne à 24 000 euros par an, un peu moins que celui d’un employé de société estimé à 35 000 euros .
Les mangaka travaillent généralement seul mais ils peuvent avoir des assistants qui les déchargent des parties les plus embêtantes de la création d’un manga (dessin des personnages de second plan, les décors, le remplissage, le gommage des planches). Généralement, la carrière d’un mangaka commence d’ailleurs par l’assistance d’un autre mangaka. L’éditeur est souvent très impliqué dans les histoires, comme Takashi Nagashaki, devenu le scénariste de Naoki Urasawa .
Osamu Tezuka  en 1951 https://fr.wikipedia.org/wiki/Osamu_Tezuka
Osamu Tezuka est un mangaka dans les années 50. Son travail lui a donné comme surnoms : le père du manga , le parrain du manga et le dieu du manga . Il est souvent considéré comme l’équivalent de Walt Disney .
Clémentine

Prix Passerelle : rencontre avec Johan Héliot.

Le Jeudi 25 mars 2021, nous avons fait une visio avec les 6éme du collège de Dun et Johan Héliot, auteur de roman jeunesse qui a écrit « La dernière sorcière ». Nous lui avons posé des questions avec les 6ème sur le livre, sur le métier d’écrivain et des questions personnelles. A la fin Johan Héliot avait préparé un petit quiz sur le livre. Nous avons répondu à ses questions un par un.
Questions personnelles
Pourquoi as-tu choisi ce pseudonyme ?
Johan car c’est mon prénom et Héliot, parce que mon chien s’appelait comme ça.
Le métier d’écrivain
Depuis quand, et pour quelle raison écris-tu des livres ?
J’écris depuis 20 ans. J’ai commencé à 16 ans au lycée. A 29 ans j’ai sorti mon premier livre.
Est-ce que le métier d’écrivain te permet de vivre ?
Oui et non.
Est-ce que c’est difficile d’être écrivain ?
Oui, ce n’est pas facile car il peut y avoir des blocages, parfois je n’avance pas. Il faut beaucoup de travail.
Combien prends-tu de temps pour écrire un livre et comment t’organises-tu ?
Il faut entre 3 mois à 8 mois pour écrire. Je commence par faire un plan, puis je me documente, ensuite j’écris et pour finir je me corrige.
Te souviens-tu des détails de tes histoires ?
Pas pour toutes.
Comment trouves-tu le titre d’un livre ? (après ou avant l’écriture)
Ça dépend, on peut le trouver avant ou après.
Pourquoi aimes-tu écrire ?
Parce que j’aime lire.
Comment se passe la création d’un livre ? (illustration, fabrication,…)
Il faut d’abord que les idées viennent. Je lis des articles, je regarde des film pour trouver le décor et le thème puis je pense aux personnages. Je crée un squelette pour que l’histoire tienne debout puis j’écris.
Enfin, j’envoie la première version à l’éditeur qui m’aide à améliorer le texte. Puis le livre est fabriqué.
Comment écris-tu ? (Où, quand, comment)
J’écris dans une pièce où il y a de la musique de film, 2 heures le matin et 2 heures la nuit pour la concentration. Au début j’écris sur un petit carnet, ou sur des post-it, puis j’utilise le traitement de texte, pour faire des modifications c’est plus facile.
Ecris-tu d’autres genres de livres ?
Pour le moment, je n’écris que des romans.
Combien as-tu écris de livres ? Et lequel serait ton préféré ?
Dans les 80 à 90 livres. Je les aime tous.
La Dernière sorcière
Comment t’est venue l’idée du livre La Dernière Sorcière ?
En regardant beaucoup de films et de séries.
Vas-tu écrire une suite à La Dernière Sorcière ?
Je ne sais pas.
Pour qui as-tu écris ce livre ?
Pour aucun public en particulier.
« La Dernière Sorcière » existe-il en film ?
Non, pas encore.
Questions plus larges
Quel est ton auteur préféré à part toi bien sûr ?
Victor Hugo et Guy de Maupassant.
Connais-tu d’autres écrivains, notamment du prix Passerelle ?
Oui, mais je ne les ai jamais rencontrés.
Conseil aux écrivains donné par Johan Héliot :
« Le véritable talent c’est la persévérance » Stephen King
Louna et Mélissa

 

Retrouvez des présentations des romans du prix Passerelle par les élèves de 6e du collège Benjamin Bord de Dun le Palestel :
Présentations romans prix Passerelle

Le rituel patois de Pierre

Mon arrière-grand oncle Fernand dans les grands terres près de St Sulpice, vers 1975.
Tous les jours je présente un mot en patois. Bon je vous avoue que toute la classe se débrouille pas mal, mais pour vous, c’est dur d’apprendre une autre langue .
Comment ça se passe : je commence par faire répéter les mots déjà vu et après j’en dis un nouveau chaque jour .
Nous avons déjà vu les animaux et nous avons commencé les mots du quotidien, comme aujourd’hui, manger etc … nous faisons le rituel vers 9h30 chaque matin.
Quelques mots déjà vu en classe,  aujourd’hui c’est « aneu », manger c’est  » mingea », boire c’est « beure ».
Attention, à tous ceux qui veulent apprendre le patois, il faut prendre celui parlé dans votre village.
Par exemple : le pain se dit « pan » à St Sulpice alors qu’à Bussière, cela se dit « pô »
Pierre

Le métier de maçon


 
Comment devenir maçon ?
Il faut avoir un ou plusieurs de ces diplômes qui se font en apprentissage :
– CAP (Certificat d’Aptitude Professionnelle) maçon
– CAP constructeur en béton armé.
– BP (Brevet Professionnel) maçon.
– BEP (Brevet d’Etudes Professionnelles) aménagement et finitions.
– Bac pro intervention sur le patrimoine bâti (maçonnerie, charpente, couverture).
– BTS (Brevet de Technicien Supérieur) bâtiment.
Quelles sont les missions du maçon ?
Le maçon est le premier corps de métier qui intervient sur un chantier de construction, après le terrassier qui prépare le sol. Polyvalent, le maçon exécute le gros œuvre sur des constructions neuves et anciennes : de la maison individuelle au stade de la construction d’un immeuble, à la rénovation d’un château, des piscines aux monuments. Le maçon crée les fondations selon les indications du géomètre. Il monte les murs, installe les cloisons, scelle les poutrelles, etc. Il met en place les blocs fenêtres, et les panneaux préfabriqués. Il est responsable de l’étanchéité, de la solidité du bâtiment, de l’isolation phonique et thermique.

 

Ses compétences et ses qualités.
– Fin connaisseur des matériaux de constructions : ciment, parpaings, béton, pierres, etc
– Techniques de maçonnerie : coffrage, moulage, ferraillage, etc
– Maitrise des outils : truelle, taloche, fil à plomb, bétonnière, niveau etc
– Résines et mortiers : chaux grasse, chaux hydraulique, plâtre.
– Lecture des plans, traçage et repérage avec une extrême précision.
– Le maçon a une bonne condition physique. Il est organisé et respecte les règles de sécurité.
Baptiste