Face aux menaces du réchauffement climatique de nombreux concepts de cités flottantes ont vu le jour ces dernières années.

D’après un rapport de la banque mondiale, dévoilée en 2018, et publié sur le site Géo, près de 140 millions de personnes seraient contraintes de migrer d’ici 2050 en raison du réchauffement climatique ( montée des eaux, sécheresse… ) : il faut donc adapter nos villes à ces conditions.

Le dernier projet en date a retenu l’attention de l’ ONU ( L’Organisation des Nations Unies ), lors d’une table ronde le 3 avril 2019. Ce projet serait réalisé en Polynésie Française. Il a été conçu par le cabinet d’architectes Bjarke Ingels Group ( BIG ), pour la startup Oceanix, et soutenu par le MIT, Center for ocean engineering et le club explorers ( un groupe scientifique soutenant l’exploration terrestre et spatiale ).

Cette île n’est pas encore construite. C’est une île du futur qui ne polluera pas car elle sera faite avec des matériaux renouvelables tels que le bois et le bambou. Elle sera construite de manière à pouvoir résister aux catastrophes naturelles (ouragans, inondations et tsunamis de force 5 ). La ville sera faite de formes hexagonales de 20.000 m² qui est inspirée de la forme d’une ruche d’abeille, chacun pouvant accueillir 300 résidents, le nombre de personnes idéal sera de 10.000, d’après Bjarke Ingels. Ces structures sont assemblées en « villages » au nombre de 6 hexagones, disposés autour d’une serre.

Des matériaux durables et des déplacements non polluant

Cette île sera faite pour le développement durable, la plateforme sera ancrée à 1,6 Km des côtes à des récifs en « Biorock », une matière naturelle formée par les matériaux sous-marins. Les bâtiments seront entièrement démontables. Il n’y aura aucune voiture autorisée sur l’ île flottante. Les bâtiments seront limités à 7 étages pour garder un centre de gravité bas. L’ eau sera fournie par les eaux de pluie, elle sera condensée et filtrée. Les déplacements se feront en vélo ou en bateau électrique. Les colis seront livrés en drone.

Les déchets seront transportés via des tubes pneumatiques qui seront dirigés vers des usines de tris.

Les habitants seront nourris avec des coquilles St Jacques, élevées sous cages et servis aussi avec des algues de mer cultivées sur place. La ville sera amarrée à proximité des villes, et pourra être remorquée en cas de catastrophe.

Ça nous fait rêver mais le projet, non pourvu de financement, ne verra pas le jour avant 2040.

 Cet article cite des informations de Céline DELUZARCHE,

Oceanix/BIG-Bjarke Ingels Group

sur le site Futura Planète (05 avril 2019)

ROUSSELY Tristan et BARON Maxime