Depuis mars 2020, le COVID a eu un mauvais impact sur l’environnement partout dans le monde, a cause des masques jetables, le gel hydro-alcoolique et d’autres éléments dont nous avons besoin, mais il a aussi eu un bon impact grâce au confinement.

 

                  I) Les mauvais impacts:

                       1.Les masques jetables:

       Depuis l’obligation du port du masque, une question se pose sur l’impact environnemental de cette pratique, notamment des quantités de déchets plastiques abondants qu’elle engendre.

       Les masques chirurgicaux à usage unique ne sont pas des déchets organiques facilement biodégradables dans la nature. Ainsi, ces masques utilisés et jetés peuvent non-seulement être source de contamination, mais sont également nocifs pour l’environnement.  

 

                        2.Le gel hydro-alcoolique:

       Depuis le début de la pandémie, l’usage du gel hydro-alcoolique est aussi synonyme de pollution. La Plastic Soup Foundation attire l’attention sur cette effet secondaire. Sur les 138 références de gels dont elle a décrypté les compositions, 82 contiennent des micro-plastiques. Les deux ingrédients sous forme de micro-plastique les plus souvent retrouvés dans les gels hydro-alcooliques sont le Carbomer et l’Acrylates/C10-30 Alkyl Acrylate Crosspolymer, qui sont classés très toxiques pour les organismes aquatiques.

 

                      3.Les déchets plastiques:

Pendant le confinement, les centres de tri des déchets ont été fermés et les collectes d’emballages ont été stoppées. Une situation qui devient de moins en moins vivable pour les citoyens. La collecte de déchets a augmenté de 15% dans les poubelles jaunes. Cette augmentation s’explique du fait du confinement au sein des foyers.

 

            II) Les bons impacts:

                     1.Pas d’usines, pas de circulation:

           Pendant le confinement de mars à avril 2020, personne ne circulait, les usines étaient à l’arrêt, ce qui a provoqué une chute des émissions des gaz à effet de serre. C’est un des rares effets positifs de la crise sanitaire.

           Dans de nombreux pays, la pollution de l’air a fortement diminué, laissant à la planète un moment de répit. Au début de 2020, la concentration de dioxyde d’azote (un gaz toxique émit par les véhicules) a diminué de 30% à 50% dans les grandes villes, par rapport à 2019.

 

           III) Conclusion:

 

Le COVID-19 a eu de bons et de mauvais impacts sur l’environnement: la qualité de l’air s’améliore, mais la consommation de plastique (la quantité de déchets plastiques) devient de plus en plus importante. Pour répondre à notre question, le COVID-19 et l’environnement sont pratiquement ennemis même si par ailleurs, ils s’entendent sur le gaz à effet de serre. 

Il faut donc vous protéger du COVID-19, mais il faut aussi protéger l’environnement et notre planète. Utilisez des masques lavables, mettez un peu moins de gel hydro-alcoolique, faites tous ce que vous pouvez pour vous protéger du COVID, en prenant conscience de notre planète.

 

Ruby SIMPSON, 4e3

Andrèa JEBRAK, 4e3

Raphael GERAUD, 4e3