Depuis un an, la pandémie de Covid-19 aura complètement bouleversé le monde du travail. Et notamment, au sujet de la prévention des risques professionnels et psycho-sociaux en entreprise. 

Christophe Nguyen, président du cabinet franco-canadien Empreinte Humaine résume ainsi : « Il y a le crash test pour les voitures. Pour les entreprises, la crise sanitaire a été un vrai stress test. »Déjà avant la crise, les études pointaient l’augmentation de l’absentéisme, les niveaux de stress élevés et le désengagement des salariés. Mais le phénomène a largement été amplifié par la pandémie. Les risques psycho-sociaux (RPS) sont devenus le deuxième motif d’arrêt de travail en 2020 (après le Covid-19). D’après Fabienne Broucaret (myhappyjob.fr), une étude menée par Fellowes démontre les conséquences du télétravail : « les impacts sur la santé physique sont bien réels : plus d’un tiers souffrent de fatigue oculaire (41%), de douleurs au dos ( 39%)et de maux de tête (31%).Plus d’un tiers d’entre eux admettent se sentir stressés oEtude Fellowesu anxieux, seuls et isolés, et fatigués ou en manque d’énergie (39%) ».

Etude Fellowes

 

Un choc sans précédent pour les grandes entreprises françaises, « qui en ont encore sous le pied ».

Nicolas Barré se veut rassurant. Sur Europe 1, le 20 octobre 2020, il dépeint la situation des grandes entreprises françaises : »Des dizaines de milliards d’euros de profits envolés : on commence à mesurer l’impact de la crise du coronavirus sur les grandes entreprises françaises. Le choc est sans précédent. C’est bien simple, au premier semestre, la fameuse première vague du virus a réduit à néant les profits des entreprises du CAC 40. Les 40 plus grandes entreprises françaises n’ont réalisé collectivement aucun bénéfice sur les six premiers mois de l’année. Alors qu’en rythme de croisière, elles engrangent une quarantaine de milliards d’euros de profits sur un semestre.

Le choc est donc considérable et plus profond que lors de la crise financière de 2008 : à l’époque, les groupes du CAC 40 avaient, malgré la crise, dégagé un profit de 6 milliards d’euros. Et des profits à zéro, cela signifie moins de capacités pour investir donc pour préparer l’avenir. Et accessoirement moins de recettes fiscales pour l’Etat. » Malgré cela, la crise semble moins profonde qu’en 2008. Voilà un message plutôt positif pour les mois à venir.

Angélo et Théo