Depuis Mars 2020, les médecins et les docteurs ont été obligés de renforcer les mesures sanitaires dans les hôpitaux et les cliniques, non seulement pour se protéger, mais aussi pour protéger les patients de cette pandémie: le COVID-19.
Nous avons rencontré 2 médecins à Brive – Paula Géraud, médecin généraliste et Hugues Géraud, chirurgien aux Cèdres – qui ont bien voulu répondre à nos questions.

Le premier problème est celui de la salle d’attente. Comment font ils pour respecter les mesures sanitaires? “Nous avons dû affecter plus d’espace en salle d’attente, pour pouvoir respecter les distanciations. Évidemment, nous avons dû enlever les objets qui pouvaient être manipulés par plusieurs personnes, c’est-à-dire les revues, les magazines, les jouets, etc. Au début nous avons mis à disposition des flacons de gel désinfectant, mais ils ont été régulièrement volés, donc nous les avons mis à l’entrée de chaque salle d’examen”, nous dit le Dr Paula Géraud, médecin généraliste.

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Ensuite, il y a le problème des consultations. “A cause des nouvelles consignes des autorités de santé, les patients stables et moins malades ont des consultations par visio, par téléphone, ou tout simplement par email ou par message”, explique Dr Paula Géraud. “Par contre, les patients les plus malades, ayant besoin de plus de soins, ont des consultations sur place. Les personnes atteintes du COVID-19 doivent se confiner: les médecins sont donc obligés de passer à domicile pour en voir certains. La communication avec le SAMU est aussi nécessaire.”
Un troisième problème: comment les médecins gèrent-ils les autres maladies? “La prise en charge des autres maladies comme le diabète, les maladies du cœur, les cancers, etc, est plus difficile car parfois les services des hôpitaux sont pleins”, nous dit Dr Paula Géraud.
Enfin, il y a le problème du vaccin contre le COVID-19: le ARN messager (Acide ribonucléique messager). “A l’arrivée du vaccin, les médecins doivent trier les patients selon les priorités de vaccination. En France, aujourd’hui, les vaccins ne sont pas disponibles pour tous”, explique Dr Paula Géraud.
Pour avoir un autre point de vue, nous avons demandé au Dr Hugues Géraud, chirurgien aux Cèdres, comment il pratique ses opérations. “Les patients avec une opération non-urgente à faire doivent passer un test pour savoir s’ils sont (COVID) positif ou pas. S’ils sont positifs, on retarde leur opération le plus possible. Les patients qui ne peuvent pas attendre sont alors opérés quand même. On va les isoler dans un service spécial où ils sont traités avec un personnel équipé différemment; et ils sont en chambre tout seul jusqu’à ce qu’on ait le 2ème résultat du test COVID, pour éviter de le transmettre. Si le patient est COVID positif, il y a 30 minutes de repos entre chaque opération pour une salle d’opération”, répond Dr Hugues Géraud.

Grâce à l’entretien avec ces 2 médecins, nous avons eu réponses à nos questions. Nous les remercions.

Ruby Simpson, 4e3
Andréa Jebrak, 4e3
Raphael Géraud, 4e3