Peut-être oublions-nous parfois ce qu’il se passe avant la venue des produits dans nos assiettes , avant de goûter une belle entrecôte fumante hors dans le monde, or cette année encore, des animaux consommés sont abattoirs dans des conditions plus que déplorables et des scandales fusent de toutes parts.

Un scandale, en Europe :

En fin janvier dernier, des entreprises ont été dupées par des abattoirs situés en Pologne, non conformes aux règles d’hygiènes et au respect de l’animal.

Effectivement,d’après le journal Le Figaro des vaches destinées à devenir de la viande étaient complètement incapables de se tenir debout, parfois même déjà mortes avant d’être abattues, par manque de nourriture ou par maladies.

Seulement, voilà l’explication ; l’abattoir nommé « Kalinowo », endetté, était prêt à acheter des bêtes malades et affaiblies, si elles pouvaient être moins chères.

Même si «  Le vétérinaire de l’abattoir, Mr. Pawel Niemczuk, a prétendu que les vaches étaient seulement stressées », explique M. Choinski, chef de l’inspection vétérinaire polonaise, sur le journal Libération, on peut encore se poser des questions sur les conditions.

En fin de compte, d’après le journal Le Figaro, c’est près de 795 kg de cette viande qui ont été envoyés dans les autres pays, dont 150 kg en France.

Ces pièces bovines ont était retirées du marché et ne sont donc actuellement plus en vente.

Autre exemple, en France :

Selon l’organisation de défense des animaux (CIFW) sur 850 millions de poulets élevés chaque année en France en 2015, environ 83% sont dans les élevages intensifs pour satisfaire une demande croissante de poulet à bas prix. Les poulets en France sont élevés dans des conditions incompatibles avec le bien-être :

17à 22 poulets /m², soit moins d’une feuille A4 par poulet. Bâtiments sombres sans aucun enrichissement

Or les méthodes d’aviculture intensive ont contribué à l’apparition et à la propagation de maladies telles que la grippe aviaire, avec des conséquences mortelles pour l’homme.

Image d’un élevage industriel de poulets diffusé par l’association L214 dans une ferme de Vendée.

Anne de Loisy, une journaliste de la fondation 30 Millions d’Amis a constaté en se rendant dans des abattoirs industriels beaucoup de défauts, «  des problèmes d’hygiène, d’absence de contrôles ante et post-mortem et de souffrance animale … ». Comme dans l’un des établissements visités, les bovins ne peuvent pas s’abreuver faute de robinets fonctionnant correctement.

L’association L214 publie en novembre 2018 un article sur l’abattoir de Boischaut (Indre) où « des animaux sont suspendus par une patte et saignés alors qu’ils sont encore conscients ; des bovins découpés encore vivants ; un matériel d’étourdissement défectueux … » Cet article a conduit la préfecture à suspendre provisoirement les activités de cet établissement !

Tous ces témoignages nous montrent comment les bêtes sont traitées chaque jour que ce soit dans des élevages intensifs ou dans les abattoirs industriels ! C’est aux consommateurs en diminuant sa consommation quotidienne de viande et en choisissant de la viande de qualité d’agir pour une meilleure prise en considération du bien-être animal !

Heureusement beaucoup d’associations défendent la maltraitance animale.

En fin de compte, les questions qu’on se pose à présent sont à propos des conditions d’abattages des animaux et de leurs santés à ce moment la.

Ce thème remet profondément en question notre vision des choses.

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Image d’une vache dans un abattoir publié par Clic Animaux