Voici un petit mot que l’auteur du Garçon qui courait souhaite partager avec vous. N’hésitez pas à lui répondre, à faire part de vos impressions de lecture ! Car bientôt, on le rencontrera pour de vrai !
Hello les Zinzins,
Voilà ce que j’ai envie de vous dire:
Je ne connaissais pas grand-chose de la Corée quand j’ai découvert le destin du marathonien Sohn Kee-Cheung. J’ai vu sa photo, sur le podium des Jeux Olympiques de Berlin. Il avait gagné la médaille d’or, mais il baissait la tête, il avait l’air si triste. Etrange. Puis j’ai vu son maillot japonais, j’ai compris qu’il avait gagné pour l’ennemi, le conquérant, alors je me suis demandé: mais que se passait-il dans sa tête? Et d’où venait-il? Commet était-il arrivé là, depuis son enfance en Corée? Peu d’éléments historiques en guise de réponse, mais un grand appel d’air pour lui courir après et rendre compte à ma manière, romancée, de ce mystère. Du souffle d’un enfant, puis d’un petit homme qui courait pour son pays écrasé. De cette résistance où la politique, l’impérialisme, l’avait marqué dans sa chair. Ce fut le début de mon marathon à moi…
A bientôt et bon courage