François-Guillaume Lorrain s’adresse aux Zinzins !

Voici un petit mot que l’auteur du Garçon qui courait souhaite partager avec vous. N’hésitez pas à lui répondre, à faire part de vos impressions de lecture ! Car bientôt, on le rencontrera pour de vrai !

Hello les Zinzins,

 
Voilà ce que j’ai envie de vous dire:
 
Je ne connaissais pas grand-chose de la Corée quand j’ai découvert le destin du marathonien Sohn Kee-Cheung. J’ai vu sa photo, sur le podium des Jeux Olympiques de Berlin. Il avait gagné la médaille d’or, mais il baissait la tête, il avait l’air si triste. Etrange. Puis j’ai vu son maillot japonais, j’ai compris qu’il avait gagné pour l’ennemi, le conquérant, alors je me suis demandé: mais que se passait-il dans sa tête? Et d’où venait-il? Commet était-il arrivé là, depuis son enfance en Corée? Peu d’éléments historiques en guise de réponse, mais un grand appel d’air pour lui courir après et rendre compte à ma manière, romancée, de ce mystère. Du souffle d’un enfant, puis d’un petit homme qui courait pour son pays écrasé. De cette résistance où la politique, l’impérialisme, l’avait marqué dans sa chair. Ce fut le début de mon marathon à moi…
 
A bientôt et bon courage

Bonjour, ici Jean-Claude Mourlevat, mon petit mot pour les Zinzins Lecteurs

Chers Zinzins Lecteurs,

mon roman Jefferson est un roman policier, un polar. C’est un petit hérisson qui va chez son coiffeur et qui le trouve allongé sur le carrelage, ses propres ciseaux plantés dans la poitrine. C’est le début du seul polar au monde dans lequel le héros (Jefferson)  se fait pipi dessus quand c’est chaud. Bon, si ça ne vous donne pas envie de lire, je ne sais plus quoi faire, moi…

A bientôt.

Le garçon qui courait

Le visuel de la couverture est propriété de l’éditeur

Le garçon qui courait de François-Guillaume Lorrain, éditions Sarbacane

Août 1936 : un jeune athlète vient de remporter le marathon aux J.O. de Berlin ; et pourtant, il semble bien triste sur le podium. Il cache son maillot japonais. Car Kiteï Son, alias Kee-Chung, vient de Corée, pays annexé par le Japon, et il a du courir sous les couleurs de l’ennemi.

D’où vient-il ? Quelle a été son enfance, dans une petite ville près de la frontière chinoise ? Comment est-il devenu le coureur le plus endurant du monde ? Quelles épreuves a-t-il traversées et quel sera son sort lorsqu’il devra rentrer dans une Corée sous le joug qui voudrait le fêter en libérateur ?

L’histoire vraie d’un jeune homme déterminé à résister à l’oppression japonaise tout en poursuivant son rêve.

Mythomamie

Le visuel de la couverture est propriété de l’éditeur

Mythomamie, de Gwladys Constant, éditions Alice

En décrochage scolaire à 16 ans, Alphonsine, devenue aide à domicile, débarque un matin chez Hortense, octogénaire revêche et redoutée, la Terreur des aides à domicile !

Hortense, se révèle être une vieille dame cultivée et pleine d’énergie, qui n’entend pas se laisser dicter sa vie, ni par l’âge, ni par la maladie ni même par la fatalité, au point de s’en inventer d’autres. Une tendre complicité va alors se nouer entre Hortense et Alphonsine, jeune fille fragilisée  par la perte de son père alors qu’elle était petite fille. Une rencontre touchante entre deux personnes que tout oppose mais qui vont s’apprécier instantanément et panser mutuellement leurs blessures.

Thèmes : Vieillesse, adolescence, mensonge/vérité

L’Homme qui marche

Le visuel de la couverture est propriété de l’éditeur

L’Homme qui marche, de Géraldine Elschner et Antoine Guilloppé, éditions L’élan Vert.

Une collection d’album inspirés par des œuvres d’art et des artistes ! Ici l’histoire nous permet de découvrir les sculptures L’Homme qui marche et Le Chien de Giacometti.

Des jours durant, ils avaient marché. Des jours sans eau. Des jours sans pain. À fuir. Face à la mer, ils s’arrêtèrent. Était-ce là le bout du monde ? Lorsqu’un homme s’approche d’eux pour leur parler d’ailleurs, de l’autre rive, là-bas où la vie est belle, le père se redresse. Et, dix fois, vingt fois, il compte ses billets… Dans la nuit noire, le père et l’enfant se glisseront à bord d’un vieux bateau pour un long voyage…

Tous humains, tous égaux, tous différents

Le visuel de la couverture est propriété de l’éditeur

Tous humains, tous égaux égaux, tous différents, Les petits débrouillards, édition Albin Michel Jeunesse

Et voici le documentaire de cette sélection ! 19 jeunes du monde entier te racontent une tranche de leur vie, commentée par une approche scientifique : cela permet de saisir ce qui caractérise l’être humain, et ce qui est à l’origine de notre diversité et de nos ressemblances. Cet ouvrage veut t’inciter à te protéger des manipulations, stéréotypes ou conditionnements qui justifient certaines discriminations ou qui alimentent le racisme déjà existant. Pour que tu deviennes ce que tu as envie de devenir !

Jefferson

L’image de couverture est propriété de l’éditeur.

Jefferson, de Jean-Claude Mourlevat, illustrations d’Antoine Ronzon (édition Gallimard Jeunesse 2018).

Jefferson, petit hérisson de 72 centimètres « talonnettes comprises », a un nom plus grand que lui : Jefferson Bouchard de la Poterie. Célibataire au cœur d’artichaut, plutôt coquet, il envoie des messages sur son téléphone et emprunte des livres à la bibliothèque tenue par une gentille cane aux lunettes en forme de cœur. Car oui, dans ce livre les animaux sont bipèdes, parlent, s’habillent et prennent soin de leur personne. Ce qui amène notre héros à prendre rendez-vous chez son blaireau de coiffeur qu’il découvre gisant dans son sang, assassiné, une paire de ciseaux plantés dans le corps. Jefferson se saisi des ciseaux, las c’est pile le moment que choisi une vieille bique qui attendait son tour au salon pour se réveiller : voyant notre hérisson penché au dessus d’un corps sans vie elle hurle et Jefferson prend la fuite, faisant de lui le parfait suspect de ce meurtre. Débute alors une enquête policière qui avance petit à petit avec personnages sympathiques, d’autres vraiment méchants et des découvertes sur le monde des humains qui feront frémir nos héros animaux…

Thème(s) : roman animalier, intrigue, enquête policière

 

La guerre de Catherine par Julia Billet et Claire Fauvel

BD adaptée du roman de Julia Billet et illustrée par Claire Fauvel

En 1941, pendant la seconde Guerre Mondiale, les nazis occupent la France et empêchent les juifs de vivre.Rachel, une jeune fille juive française, élève à la Maison d’enfants de Sèvres, se passionne pour la photographie. Elle est alors contrainte de fuir en zone libre et de quitter son pensionnat mais jamais sans son Rolleiflex. Elle doit changer d’identité et devient Catherine.

L’histoire s’inspire de faits du réel, de personnages ayant existé et à qui Julia Billet souhaitait rendre hommage.

Cette BD, adaptée du roman de Julia Billet, a été doublement récompensée en janvier 2018 par le prix Artémisia de la fiction historique et le prix Fauve jeunesse au festival d’Angoulême. Elle est brillamment illustrée par Claire Fauvel et éditée par Rue de Sèvres.

La Chaise, Grégoire Kocjan

La couverture est propriété de l’éditeur.

La Chaise, de Grégoire Kocjan, éd. Syros, collection « Mini Syros théâtre à jouer », août 2016.

Mais d’où vient cette chaise tombée du ciel en plein milieu de la Préhistoire ? Vous le saurez peut-être en lisant cette pièce de théâtre courte et savoureuse qui nous fait voyager, même assis, à travers l’Histoire et les histoires.

De la Préhistoire à un voyage dans l’espace, en passant par l’époque des Pharaons, des Révolutionnaires et des conducteurs coincés dans les embouteillages, cette chaise est au centre de tout.  Pièce à lire, à jouer, comme vous voulez. Enfin le théâtre revient dans la sélection et ça promet des drôles de scènes !

 

Mes nuits à la caravane

L’image de couverture est propriété de l’éditeur.

Mes nuits à la caravane, de Sylvie Deshors, Le Rouergue, mars 2018

Eh, on ne va pas être chauvin.e.s, mais quand même…. L’histoire de ce roman se passe en Limousin, aux alentours de Bellac (87) ! Alors, forcément, quand l’auteure nous parle de nature, de campagne, d’adolescents à la campagne, on se sent concernés ! Et puis ce n’est pas tous les jours  que le Limousin est montré comme plein d’espoir !

Parce que, Lucille, l’héroïne de ce roman, a perdu sa mère quatre ans plus tôt. Son père a sombré dans l’alcool. Elle ne le reconnaît plus du tout. Un jour, énervée, elle décide de quitter la maison et de s’installer dans la caravane au bout du pré. Cette caravane, c’est l’endroit où sa mère aimait se réfugier pour lire, peindre, dessiner. Alors Lucille va aimait s’y reposer pour oublier que son père boit, que des rumeurs dans le village ne sont pas belles à entendre. Elle va alors découvrir des secrets de famille, de village… mais elle va surtout découvrir qu’elle a une chouette bande de copain.e.s !