Depuis maintenant plusieurs mois, un scandale national a éclaté au Canada et voici le coupable : le beurre ! En effet, depuis quelques temps, certains canadiens disent avoir remarqué que le beurre était plus dure, plus difficile à tartiner, prend plus de temps à fondre que d’habitude … Mais à quoi est ce du ? Même si les investigations sont encore en cours, un premier suspect a dore et déjà été désigné :l’huile de palme…
L’origine du scandale
Tout a commencé début février, lorsque Julie Van Rosendaal , blogueuse culinaire canadienne , décide de faire une vidéo sur le réseau social Twitter, ou elle test notamment plusieurs mottes de beurres française et canadienne, à température ambiante . Elle observe alors que si les beurres français sont plutôt souple , le beurre canadien lui est rigide et dure .
Elle demanda alors si elle était la seule a l’avoir remarquer , c’est alors que de nombreux internautes lui on affirmés que non, eux aussi l’avaient remarqués.
Le coupable
Un coupable a vite été désigné : l’huile de palme. En effet, celle ci sert aux agriculteurs qui nourrisse leurs troupeaux de vaches avec, pour améliorer leur rendement en matière grasse dans le lait. Si cette pratique n’est pas illégale et déjà utilisé quotidiennement par certains agriculteurs , celle ci aurait pris de l’ampleur avec la crise lié au Covid, en effet, les Canadiens ont été plus souvent chez eux durant cette période et se sont mis à la cuisine. Cela a fait augmenter très fortement les ventes, plus 12 % sur l’année 2020 selon Dairy Farmers of Canada ( les représentants des produits laitiers). Alors pour pouvoir suivre le rythme, et permettre l’apprivoisement en beurre, de nouveaux fermiers auraient opté pour cette option. Néanmoins, l’industrie laitière du Canada se défend en soulignant qu’il n’y a ni études ni données affirmant ces propos. Enfin, Daniel Lefebvre , chef des opérations à Lactanet et expert en nutrition, affirme ce -ci : « nos analyses de routine des acides gras contenus dans le lait n’indiquent aucune augmentation inhabituelle de la proportion d’acide palmitique au cours de la dernière année ».
Quel impact ?
Même si cette pratique reste plutôt répandu , on estime que 30% des producteurs laitiers canadiens optent pour celle ci selon Sylvain Charlebois directeur scientifique du Laboratoire de recherche en sciences analytiques agroalimentaires à l’université Dalhousie, elle n’en reste pas moins néfaste pour l’environnement. En effet, pour pouvoir planter de nouveau palmiers et extraire de l’huile de palme, il faut déforester. Par exemple, on estime que les plantations d’huile de palme sont responsables d’environ 80 % de la déforestation effectué en Malaisie selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture . L’Indonésie est également touché par ce fléau,
là-bas, l’équivalent d’un terrain de football disparaît sous les flammes toutes les 15 secondes pour permettre de faire poussé les fameux palmiers. Enfin, l’huile de palme est également mauvais pour la santé, car elle contient 50% d’acides de gras saturés , donc de mauvaises graisses. Ainsi, ils participent à l’augmentation du cholestérol et du taux de graisses dans le sang, augmentant ainsi le risque de maladies cardiovasculaires.
Sophie