Chevaux mutilés : la tension monte

Depuis le mois de janvier 2020, la presse relate de nombreux cas d’équidés mutilés. Les propriétaires et éleveurs de chevaux sont très inquiets. Que se passe -t-il exactement ? Nous avons aussi recueilli le témoignage de la responsable du centre équestre de Doulon, à Moutier-Malcard en Creuse.

Les faits

L’affaire a commencé en 2018, dans le Puy de Dôme où deux chevaux ont été mutilés à 6 mois d’écart. Mais, depuis janvier 2020, les cas de mutilation ont augmenté partout en France. Selon le journal Libération du 23 septembre 2020, « il y a eu 344 signalements de mutilation d’équidés et 55 d’entre eux correspondent à des blessures commises par la main de l’homme.»

Les chevaux sont mutilés au niveau des oreilles, des yeux et des parties génitales. On pense que les agresseurs utilisent des tord-nez, des lassos et même du poison. Les gendarmes ont des suspicions  : ils pensent qu’il peut s’agir de paris sur internet, de rites sataniques ou d’actes de vengeance à cause de mauvaises expériences avec un cheval (à mon avis, ce n’est pas une raison pour attaquer ces pauvres chevaux !!!) Malheureusement les mutilations se poursuivent et se sont même produites sur un lama et des ânes ; elles se propagent aussi chez les bovins.

   Le témoignage de Coralie, monitrice d’équitation

Starting Bloch : Pouvez-vous nous présenter votre centre équestre ?

Coralie : Le club s’appelle l’Équiclub de Doulon et se situe dans la commune de Moutier–Malcard. Nous avons 15 chevaux et poneys : 13 chevaux au travail dont 2 chevaux et 11 poneys , ma jument à la retraite et 2 poneys en pension. Nous avons une carrière de sable, une carrière en herbe, 7 box ,1 sellerie et un abri pour préparer les poneys.

Starting Bloch : Comment avez-vous appris que des chevaux étaient mutilés ?

Coralie : Par les médias mais aussi par la FFE (Fédération Française d’Équitation)

Starting Bloch : Comment faites-vous pour être sûre que vos chevaux sont en sécurité ?

Coralie :Je les garde à proximité du club et je vais les voir matin et soir . Mais s’ils devaient être loin du club, je mettrai une caméra de chasse pour être sûre qu’ils sont en sécurité quand je ne peux pas aller les voir.

Cette affaire des équidés mutilés nous touchent beaucoup. Espérons que les responsables seront arrêtés pour que nos équipés broutent dans leurs prés en toute sécurité.

Camille

Sources : Libération   SudOuest   L’Alsace