« Travailler à la maison » : le témoignage de Marie

Cela fait désormais plusieurs semaines que, nous, élèves n’allons plus à l’école. Je suis élève de troisième et, même si les épreuves du Brevet sont annulées, ce n’est pas pour autant que j’ai arrêté de travailler. Il m’a fallu trouver une organisation pour faire face à l’afflux des devoirs et exercices envoyés par mes professeurs.

Premièrement, je ne travaille que la semaine, (jamais le weekend !), pour garder un rythme assez similaire à celui de l’école. Je travaille un petit peu le matin, car je  me laisse quand même la possibilité de dormir et ne me lève pas aux mêmes heures que lorsque j’avais cours au collège. Je travaille aussi l’après-midi. Je consulte  l’ENT du collège et je commence par regarder les messages ; certains professeurs rajoutent des informations quant  aux travaux qu’ils ont donnés à faire.

Chaque jour, je fais mes cours de la journée ainsi que les devoirs pour le lendemain.  Le lundi est un jour un peu spécial et parfois chargé car, vu que je me laisse le week-end comme moment de repos, je fais, le lundi même, les devoirs donnés pour le week-end . Je travaille matière par matière, sans véritable ordre ; en fait, je commence par ce qui me motive le plus !

Si j’ai des questions ou des difficultés, j’envoie un message à mes professeurs qui me répondent souvent rapidement. Il est vrai que comprendre tous les cours est un peu compliqué. Parfois, même avec les explications des professeurs, ça reste difficile. Alors,  je vais regarder des vidéos pour voir si je peux comprendre d’une autre façon.

Nous avons aussi la possibilité, en plus des cours faits par nos professeurs, de nous entraîner sur le CNED : un dispositif a été mis en place qui s’appelle « Ma classe à la maison », on y trouve des exercices sur différentes matières. Mais personnellement, les cours de mes professeurs me demandent déjà bien assez de temps et je n’utilise pas ce dispositif.

Voilà comment j’arrive à continuer à travailler.  Régularité et autonomie sont nécessaires pour vivre cette situation très particulière pour nous tous.

Marie