Le 24 octobre 2019, des policiers ont été les victimes d’un guet-apens, à Mantes-la-Jolie, dans les Yvelines. Ce n’est pas la première fois que des policiers sont attaqués et se retrouvent dans des situations qui mettent leur vie en danger.
Que s’est-il passé à Mantes-la Jolie ?
Des policiers ont été appelés dans le quartier du Val Fourré pour une voiture en feu. Arrivés sur place, ils sont immédiatement encerclés par une centaine de jeunes qui, visiblement, « voulaient en découdre », selon Ludovic Kauffman, directeur départemental de la sécurité publique des Yvelines. Ce dernier précise que les jeunes étaient prêts pour l’attaque : ils portaient des vêtements épais et, surtout, étaient en possession de nombreux projectiles. L’attaque a été aussi inattendue que violente. Du reste, un policier et deux jeunes ont été blessés et admis à l’hôpital. On ne connaît pas les motifs de cette attaque et une enquête est bien évidemment ouverte.
Le procès des policiers brûlés
Ce n’est malheureusement pas la première fois que les policiers sont victimes d’une violente attaque. Déjà, en 2016, des policiers avaient été attaqués par un groupe de jeunes. Le 8 octobre 2016, à Viry-Châtillon dans l’Essone, un groupe de jeunes avaient attaqué deux voitures de policiers : ils ont jeté des cocktails molotov dans les voitures et trois agents de police ont été grièvement brûlés. En ce mois d’octobre 2019, près de trois ans après l’incident, le procès est enfin ouvert et ce sont 13 hommes désormais âgés de 19 à 24 ans, tous des amis d’enfance, qui se retrouvent au tribunal pour « tentative d’homicide volontaire sur personne dépositaire de l’autorité publique ». Le verdict devrait tomber le 6 décembre prochain.
Les violences faites à des policiers durent depuis bien longtemps et les policiers sont souvent la cible de nombreuses attaques. D’après CNEWS, en 2017, 2813 policiers ont avoué avoir été agressés. Et les chiffres augmentent chaque jour. Un fait récent illustre très bien ce chiffre : les casseurs lors des manifestations des gilets-jaunes ; ces personnes ont attaqué et blessé des policiers qui étaient là pour assurer la sécurité de tous les manifestants.
Alors que les agressions de ce type deviennent de plus en plus courantes, les policiers sont déprimés et réclament de meilleurs conditions de travail. D’après le journal Le Monde, 48 policiers se sont suicidés depuis le début de l’année. Ils font leur travail dans le but de faire respecter les lois qui sont sensées nous protéger. Mais si ces policiers, des emblèmes de la sécurité, sont attaqués, alors tout est remis en question.
Marie
Sources : Europe1.fr Bfmtv.com 20minutes.fr. Le Monde.fr Cnews
