Vous avez forcément déjà entendu prononcer le nom d’Anne Frank. Cette jeune fille juive qui a écrit à l’âge de 13 ans, pendant la deuxième guerre mondiale, un journal racontant sa vie pages après pages. Elle est décédée dans un camp de concentration avec sa famille mais un ancien agent du FBI a découvert il y a pas longtemps qui les aurait potentiellement dénoncés.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anne_Frank
Qui était Anne Frank ?
De son vrai nom Annelies Marie Frank, Anne était une jeune juive née en 1929 en Allemagne et décédée en 1945 dans un camp de concentration. Contrairement aux idées reçues, elle n’a pas été gazée par les Allemands mais est morte d’une maladie nommée le typhus, semblable à la peste et qui se développait dans les prisons ou les lieux manquant d’hygiène, où les gens étaient sous-alimentés, comme dans le camp de Bergen-Belsen où Anne est morte.
Sa famille a fui l’Allemagne pour Amsterdam, à cause de la multiplication des persécutions allemandes, et s’est réfugiée et cachée dans l’annexe d’un immeuble appartenant au père d’Anne. Elle a tenu un journal depuis l’âge de ses 13 ans et nous pouvons donc suivre les différentes périodes de sa vie difficile pendant la guerre pages après pages. Pour en savoir plus sur Anne Franck, vous pouvez lire ce journal disponible au CDI ou dans toutes les librairies. Au CDI il y a même deux BD sur Anne Frank.
Anne Franck est devenue LE symbole de la persécution nazi.
Qui l’a dénoncé ?
On connaît tous cette jeune fille. Mais, ce qui m’a poussé à écrire cet article, c’est qui l’a dénoncé. Où du moins qui l’aurait dénoncé, car cette information est beaucoup plus récente. Pendant longtemps, on n’a pas su. Après de nombreuses recherches menées par différentes professions, ça serait un notaire juif, Arnold Van den Bergh. Il aurait été poussé à la dénonciation pour sauver sa propre famille. C’est un agent du FBI qui aurait fait cette découverte récemment. Elle est malheureusement incertaine et à vérifier.
Ronald Leopold, directeur exécutif de la Maison d’Anne Frank, a estimé que des questions subsistaient sur la lettre anonyme et qu’une enquête plus approfondie était nécessaire. D’autres experts se sont montrés plus critiques. « Un non-sens diffamatoire », a même réagi avec virulence Bart van der Boom, professeur à l’université de Leiden, auprès de la télévision publique NOS.
Bref, on ne sait et on ne saura probablement jamais ce qui s’est vraiment passé…
Sources : wikipédia / le journal du CDI : Anne Franck journal / Europe 1 / France Inter
Article de Pauline
