заткнуться

La liberté d’expression est un droit qui permet à chacun d’exprimer librement ses idées par tous les moyens qu’il juge appropriés. Elle implique donc la liberté de la presse, la liberté de la communication visuelle et la liberté d’expression sur les réseaux. En Russie, la liberté d’expression prend un autre visage, заткнуться : « se taire »…

Avant la guerre entre la Russie et l’Ukraine, la liberté d’expression était déjà réduite par les autorités Russes : depuis que Vladimir Poutine est au pouvoir, la Russie n’est plus un pays libre. Son arrivée au pouvoir date du 22 mars 2000. En 2017, la Russie a adopté des mesures limitant fortement la liberté d’expression sur Internet en supprimant les publications en désaccord avec Poutine, intensifiant la surveillance des activités en ligne et s’appuyant sur des poursuites à l’encontre de personnes critiques sous couvert de lutte contre le terrorisme.

Beaucoup de journalistes ou  d’opposants à Poutine sont emprisonnés. Un des plus connus se nomme Alexeï Navalny, un avocat, opposant à Poutine, qui, dans un premier temps, a été condamné à deux de prison et, dans un deuxième temps, parce qu’il continuait à protester depuis sa cellule,  à 9 ans de prison supplémentaire, pour avoir commis soit-disant une escroquerie, et offensé un magistrat; ces accusations ont été inventées par l’état russe afin de laisser le plus longtemps Alexeï Navalny en prison, en espérant le faire taire. D’autres méthodes sont plus radicales encore : Anna Politkovskaïa : l’histoire tragique de cette journaliste russe, assassinée le 7 octobre 2006 dans l’entrée de son immeuble, a fait d’elle un emblème de la liberté d’expression bafouée en Russie.

La liberté d’échange, de penser n’est plus possible : désormais, les habitants Russes qui ne sont pas d’accord avec Vladimir Poutine et qui partageraient leurs opinions seraient punis par la loi. Plusieurs militants anti-guerre se sont faits emprisonner, ou ont reçu une amende,  comme la journaliste russe Marina Ovsiannikova, qui s’est vu infliger, mardi, une amande de 30 000 roubles (258 euros) pour avoir protesté avec une pancarte critiquant l’offensive militaire en Ukraine. En Russie,  il est interdit de prononcer  les termes « guerre », « invasion » et « attaque » pour décrire les actions militaires menées en Ukraine. Les appels à la « paix » également. Si une personne déroge à la règle, elle risque de graves sanctions pour diffusion de « fausses informations ». On peut constater clairement que la Russie n’est pas un pays libre d’expression. Alors que des protestations devants les ambassades de Russie battent leur plein en Europe, des Russes ont également décidé de se faire entendre. Malheureusement pour eux, le pouvoir tient à leur faire garder le silence. Plus de 1800 manifestants contre la guerre en Ukraine ont été arrêtés, déplore le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme, il demande également la libération de ceux qui sont encore détenus. 

Clara TEILLER- Maryam HNINA CHEYROU-4°1

 

Sites:

https://news.dayfr.com/

https://www.bbc.com/

https://www.amnesty.fr/

https://www.hrw.org/

https://dgemc.ac-versailles.fr/

https://www.geo.fr/

https://rsf.org/

https://www.franceinter.fr/

 

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