CNRD 2014: La libération du territoire…

cnrd2012Afin de nourrir votre dossier, vous pouvez consulter régulièrement les 3 sites suivants:

1°) France libre,   2°) musée résistance, 3°)  cnrd

Pour vous documenter deux brochures sont téléchargeables:

 

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Vous pouvez aussi consulter une bibliographie réalisée par le musée de la Résistance de Limoges en partenariat avec la BFM.

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Ci dessous, une petite introduction au thème de cette année:

I°) La préparation du Débarquement : en métropole, l’année 1944 débute dans un climat de violence politique (fascisation du régime de Vichy, durcissement de la répression) et de détérioration des conditions de vie de la population. Les déceptions liées au report du Débarquement, d’abord annoncé pour l’automne 1943, n’empêchent pas les résistances intérieure et extérieure de se préparer militairement et politiquement à la restauration de la République (ordonnances d’Alger, programme du CNR). Malgré les rivalités et les réticences des Alliés à les inclure dans leur stratégie militaire, l’exemple corse galvanise la France Combattante et les résistants. On insistera avec les élèves sur la situation militaire des Alliés à la veille du 6 juin 1944 et sur l’importance des territoires coloniaux, qui fournissent des moyens logistiques et humains mis à profit par la Résistance extérieure et les Alliés.

II°) Les étapes de la libération du territoire: du 6 juin au 12 septembre 1944, les cinq sixièmes du territoire sont libérés. En un peu plus d’un mois, après la percée d’Avranches et le débarquement de Provence, la plupart des départements sont libérés. Il faut toutefois insister sur les exactions commises par l’occupant qui bat en retraite et sur l’accélération du rythme des déportations. Si les libérations régionales s’opèrent grâce à la coopération entre alliés et Forces Françaises de l’Intérieur (libération du Nord-Ouest et du Sud-Est), il paraît important de distinguer les situations géographiques : ainsi, dans le Sud-Ouest et le Massif central, la retraite des unités allemandes à partir du 17 août permet aux FFI d’agir d’abord seuls. Enfin, l’importance stratégique et symbolique de la libération de Paris ne doit pas occulter les libérations tardives : libération de l’Alsace après la bataille des Vosges et des dernières poches (dont Dunkerque libérée le 9 mai 1945, soit un jour après la victoire alliée en Europe).

III°) Le retour à la République : la fin des hostilités ne signifie pas un retour à la normale. La reconstruction est longue, le rationnement est maintenu après la Libération et de nombreux Français attendent le retour de leurs proches (déportés, prisonniers, requis du STO). Dans ce contexte, l’épuration et le rétablissement de la souveraineté à Paris et en régions deviennent un enjeu central de l’action du gouvernement provisoire dirigé par le général de Gaulle. Les réformes alors mises en place (presse, Sécurité sociale, élargissement du droit de vote) traduisent une volonté de renouvellement républicain, même si ce dernier demeure limité, notamment pour les peuples de l’Empire français, ayant payé un lourd tribut dans les combats pour libérer la France.

Stéphane Reix