Speak

(sélection 2019 – 2020)

Speak

de Emily Carroll (scénario et dessin),

Halse Anderson, Laurie (d’après le roman de),

Fanny Soubiran (Traduction)

Album: 376 pages

Editeur : Rue de Sèvres (9 janvier 2019)

ISBN : 978-2369819974

Prix : 20,00 €

Présentation de l’éditeur

« J’aimerais faire un vœu mais je ne sais pas lequel… J’essaie de ravaler la boule que j’ai dans la gorge. Je pourrais leur raconter ce qui est arrivé. Comment réagiraient-ils ?  » Melinda a 15 ans. Ce soir d’été, au beau milieu d’une fête, la jeune fille est victime d’un drame. Elle appelle la police. Personne ne saura jamais pourquoi elle a lancé cet appel, ni ce qu’il lui est arrivé cette nuit-là. Tout simplement parce que Melinda, murée dans son silence, ne parvient pas l’exprimer…

Les auteurs

Emily Carroll : auteur et illustratrice de bande dessinée, elle est également créatrice de plusieurs web comics à succès. Elle a reçu deux prix Eisner en 2015 et vit à Stratford dans l’Ontario.

Laurie Halse Anderson : son roman Speak, vendu à plusieurs millions d’exemplaires, est traduit dans trente pays. Elle a reçu le Margaret Edwards Award en 2009, attribué par ]’American Library Association. Elle vit aujourd’hui en Pennsylvanie.

20 Commentaires

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    • Anaïs K. sur 3 février 2020 à 16 h 57 min

    Cette BD est très marquante et dénonce un sensible sujet qui touche majoritairement les femmes victimes de ce fléau et qui n’osent pas en parler. On peut donc imaginer que les dessins de celle-ci faits en noir et blanc sont le fruit de souvenirs douloureux du personnage principal. Les pensées et le sentiment de peur de ce personnage sont caractérisés par une écriture plutôt italique ainsi que par un détail physique comme le mordillement des lèvres. Ils nous montrent ainsi que le personnage a un aspect plutôt timide face aux regards et critiques de ses autres camarades ( en dehors de sa classe ).
    Je rajouterais que la qualité des dessins est un peu faite de façon simpliste donc un aspect original par rapport aux autres BD que j’ai pu lire car les dessins prennent entièrement toutes les pages sans jamais laisser de blanc.

    • Charlotte G. sur 5 février 2020 à 11 h 50 min

    J’ai apprécié les graphismes de cette BD, ils sont plutôt simples mais efficaces, ça nous montre aussi bien l’aspect interne avec les démons de Melinda mais aussi la vie au lycée tout simplement, on voit les différences entre les individus. Tout le monde n’a pas la même vie en société, nous ne sommes pas tous acceptés de la même façon, certains sont populaires alors que d’autres sont bien plus rejetés et dans les grands lycées on ne s’en rend pas toujours compte car ces gens sont souvent très discrets. J’ai eu du mal à lire cette BD à certains moments car les démons de Melinda, ses silences, ses angoisses m’ont énormément fait penser à moi et ça m’a paru plutôt dur mais j’ai quand même voulu finir et la fin est bien même si on voit que les victimes de viols ne sont prises au sérieux que quand les preuves sont grosses comme des immeubles,on est fortement incités à parler mais peu sont les gens qui arrivent à y croire. L’histoire est cependant très bien écrite, elle montre bien les douleurs et les angoisses qu’une victime adolescente peut rencontrer.

    • Rose M. sur 12 février 2020 à 10 h 54 min

    J’ai apprécié cette BD car elle traite d’un sujet d’actualité qui est particulièrement difficile à évoquer pour les femmes qui en sont victimes. Les dessins noir et blanc pourraient faire penser à la vie de Melinda et les souvenirs douloureux de cet été qui sont tristes et le personnage principal essaie de fuir son passé mais celui-ci la rattrape toujours. Le personnage principal a le rôle de toutes ces femmes qui sont victimes de viol, elles se renferment sur elles-même et sont très timides. Le plus souvent on n’en parle pas et cela détruit leur vie comme Melinda dans cette BD. Melinda a peur des regards de ses camarades et même des gens qu’elle ne connaît pas. Elle ne veut pas en parler pour éviter les jugements et critiques des autres personnages. La qualité des dessins m’a particulièrement plu car les écritures sont en fonction des sentiments et ressentis du personnage (Majuscule quand elle s’énerve, italique quand elle a peur) ce qui nous permet d’imaginer de quelle manière elle parle. Les dessins prennent toute la page et ne laisse ainsi jamais de blanc. J’ai aimé le  » suspense » qu’il y a jusqu’à la fin de cette BD et on ne se doute que vers la fin de la véritable histoire de Melinda.
    Cette BD m’a touchée car elle représente parfaitement la vie de ces femmes et la société dans laquelle on vit. Le message est de parler de ce que l’on subit sans avoir peur des jugements.

    • Aurore L. sur 12 février 2020 à 11 h 32 min

    Pour commencer ce livre m’a plu mais plus particulièrement ému. Le livre est très captivant et surtout émouvant quand on découvre que Melinda s’est fait violer par le nouveau copain de son ex-meilleure amie. Ce livre est touchant parce que c’est ce qu’il se passe de plus en plus dans notre époque en 2020. Le graphisme dans ce livre est réaliste, le noir et blanc montre qu’il y a un problème dans son adolescence, que Melinda ne vit pas sa vie pleinement, se cache derrière une autre personne. Le livre est créé autour du suspense car on ne sait pas ce qu’il se passe dès le début, on ne fait que des déductions, des hypothèses. D’avoir mis une fille qui a environ le même âge que nous, cela nous fait prendre conscience de plein de choses différentes mais surtout qu’il faut toujours en parler autour de nous car ça aura constamment des répercussions sur notre vie.

    • Mattéo C. sur 12 février 2020 à 11 h 38 min

    « Speak » est le format BD du livre du même nom de Laurie Halse Anderson. Melinda, 15 ans, fut violée un soir d’été lors d’une fête de lycéens. Elle a appelé la police mais n’a pu en parler , à la rentrée scolaire, elle est devenue une personne rejetée car c’était celle qui avait gâché la soirée en prévenant la police.
    Sa meilleure amie l’a quittée et Melinda s’est renfermée de plus en plus sur elle-même ; elle ne parle quasiment plus. Si bonne élève auparavant qui aujourd’hui ne l’est plus du tout, malgré cela personne ne tente de savoir pourquoi son comportement a changé.

    Une BD dessinée en noir et blanc touchante où nous suivons le parcours semé d’embûche pour que Melinda arrive à combattre ses peurs et à parler. Elle va tenter de retrouver sa voix pour dire l’impensable, pour que ses ami(e)s, ses parents, le corps enseignant prennent conscience que ce silence a une cause.
    J’ai trouvé cette BD fort intéressante de par son histoire et les couleurs choisies pour la raconter.

    • Théo L. sur 12 février 2020 à 11 h 47 min

    Personnellement, j’ai vraiment apprécié cette BD car à travers cette histoire l’auteur veut nous transmettre un message.
    Premièrement, les couleurs et les dessins permettent une bonne compréhension de la BD.
    Deuxièmement, le personnage de Melinda nous semble familier car, on se met facilement à la place du personnage, ce qui permet de ressentir les émotions et les sentiments de Melinda.
    Troisièmement, cette BD reflète parfaitement l’image des femmes victimes de viol dans la société car elles n’osent pas en parler et se renferment sur elles. Le personnage de Melinda permet de montrer l’impact que cet acte peut avoir sur une vie.
    Le seul point négatif pour ce livre, c’est qu’il n’y a pas de suite.

    • Tom T. sur 17 février 2020 à 15 h 38 min

    Cette bande dessinée m’a beaucoup touché, on se retrouve vite à tourner les pages de la BD sans regarder le temps passer tellement c’est intéressant.
    Cette BD m’a très vite transporté dans le monde de Melinda, dans sa vie au quotidien, dans l’impossibilité de dire le moindre mot sur son viol tellement c’est une souffrance pour elle , et c’est très perturbant de vivre cette histoire avec elle. L’auteur a réussi à nous transmettre toutes les émotions que ressent Melinda. Le harcèlement qu’elle subit tous les jours, ses amis qui disparaissent à cause de cette soirée qui a dégénéré, ses parents qui ne peuvent pas comprendre son problème. Au début de la BD, je pensais que Melinda étais une fille qui était harcelée sans raison et que cet harcèlement la refermait sur elle-même mais plus on lit, plus on découvre que Melinda a un vrai problème une vraie boule en ventre, quelque chose qu’elle a enfoui volontairement en elle sans en parler à personne et c’est ce qui l’a achevée mentalement, elle s’est retrouvée seule face à son problème alors qu’elle aurait dû être suivie et accompagnée dans cette souffrance. Les couleurs de ce livre évoquent déjà la souffrance de Melinda, ce sont des images noires et blanches sans âmes comme Melinda qui se meurt au fur et a mesure de l’histoire. Plus l’on tourne les pages plus c’est intéressant et plus c’est troublant et touchant. Cette histoire reflète bien ce que vivent les femmes qui ont subi un viol ou des attouchements, ce sont des choses qui restent gravés dans la personne jusqu’à la fin et c’est pour ça que ça doit cesser, que les femmes arrêtent d’avoir peur en sortant dans la rue, que le monde redevienne normal.

    • Gaïa S. sur 17 février 2020 à 15 h 48 min

    J’ai complètement adoré cette bande dessinée, je l’ai trouvée intéressante et même très captivante . Elle est émouvante puisque je pense que c’est quelque chose qui peut arriver à tout le monde sans qu’on s’en rende réellement compte. « Speak » est effrayant tout en étant intrigant : effrayant car on voit le mal que peut faire un viol sur une personne surtout quand elle n’ose pas en parler comme la plupart des victimes mais aussi intrigant car on se demande si Melinda va en parler, si Andy va finalement payer pour cet acte de cruauté envers Melinda et envers les autres filles à qui il a fait du mal car on apprend au cours du livre que Melinda n’est pas la seule à être tombée sous son charme et qu’il a blessée. Selon moi en plus du personnage principal qui est Melinda, l’autre personnage fort est Andy car même s’il n’est pas forcément physiquement présent, il y a toujours comme une sorte d’ombre de lui qui plane sur Melinda qui est un personnage fragile après cet événement et qui m’a réellement touchée car même si je ne peux même pas oser imaginer ce qu’elle a vécu je pense que le silence est la pire des choses dans ce genre de situation et que même s’il est difficile d’en parler, il faut se forcer ne serait-ce que pour faire comprendre à celui qui a osé se sentir supérieur pour telle ou telle raison qu’il ne l’est pas ou pour l’empêcher de faire souffrir d’autres personnes. Le personnage d’Andy, quant à lui, est absolument répugnant, il est cruel et son attitude est complètement pathétique. cette histoire est réaliste et sombre donc les dessins qui sont totalement en noir et blanc correspondent parfaitement au drame qui est raconté. Le style de graphisme à la fois réaliste et simpliste fait ressortir les détails qui sont les plus importants comme les lèvres de Melinda qui sont mordues jusqu’au sang. les graphismes et le rythme assez stressants et lents à la fois correspondent parfaitement à l’histoire. Malgré la tristesse de ce qui est arrivé à Melinda ce livre offre une sorte d’harmonie dans son décor et en même temps de chaos dans son récit.

    • Alexis V. sur 17 février 2020 à 15 h 51 min

    J’ai beaucoup aimé cette BD car graphiquement c’est beau, en noir et blanc ce qui relève beaucoup le coté sombre de l’histoire, on s’y plonge dès les premières pages. Rien que la couverture du livre est frappante au premier regard et le titre est interrogateur.
    Au fur et à mesure de l’histoire on ressent vraiment les sentiments du personnage qui a des soucis de communication depuis un certain événement dont l’histoire ne se règle qu’à la fin du livre. Cette BD nous montre également combien certaines personnes ne voient pas les autres dans leur souffrance et préfèrent les enfoncer dans leur misère, peut-être pour se sentir au-dessus ou mieux s’intégrer dans des groupes fermés, comme montré si bien dans l’histoire.
    C’est pour moi la meilleure BD que je conseille vivement de lire.

    • Owen L. sur 17 février 2020 à 16 h 54 min

    J’ai bien aimé cette bande dessinée qui est très touchante, émouvante et intéressante. Dès les premières pages, nous rentrons dans le monde de Mélinda et comprenons qu’elle ne vit pas une vie facile. Malheureusement, nous comprenons rapidement qu’elle est victime d’un viol, et cela changea totalement sa vie. A travers cette BD, on voit le mal que peut causer un viol dans la vie d’une femme, sachant que cela arrive de nos jours. On vit avec elle les douleurs et les peines qu’elle ressent, ne pouvant révéler son secret. Tandis que le personnage de Mélinda est touchant et est fait pour qu’on ait de la compassion envers elle, le personnage d’Andy est cruel et monstrueux. Le fait que ce personnage soit « repoussant » donne envie de tourner les pages, savoir s’il paiera pour les violences faite à Mélinda et à d’autres filles. Le fait que la BD soit en noir et blanc renforce l’ambiance mise en place par la BD qui est oppressante. Le style graphique à la fois réaliste et très détaillé fait ressortir des détails comme ses lèvres mordues ou l’oppression d’Andy sur Mélinda, même quand il n’est pas présent dans la pièce. Le fait que les dessins soient très réalistes nous fait inconsciemment comprendre que cela arrive tous les jours à des femmes innocentes qui ne demandent qu’à vivre. Malgré l’ambiance oppressante et la tristesse de cette BD, elle est très plaisante à lire.

    • Lucile J. sur 17 février 2020 à 16 h 54 min

    Speak m’a plu même si le scénario du harcèlement est souvent utilisé, celui-là est poignant. Et le style de dessin avec cette histoire captivante donne une BD émouvante.
    Ce livre fait réfléchir à propos du harcèlement scolaire et de la solitude à l’adolescence ainsi que du viol. Cela peut aussi rappeler des choses vécues par le lecteur.
    L’héroïne, Melinda, 15 ans, est traumatisée par ce qu’il s’est passé un soir à une fête mais elle n’arrive pas à en parler et se renferme sur elle même. Ses parents ne s’en rendent pas compte et ne s’intéressent qu’à ses notes. Elle n’a pas de vraies amies sur qui compter ou au moins en parler car son ancienne meilleure amie l’a laissé tomber dès qu’elle a fait rater la fête en appelant la police. Elle aime bien l’art plastique.
    L’histoire a un rythme lent mais c’est pour faire comprendre que la solitude ralentit le temps et le rend infini, encore plus additionné à un mal-être. L’essentiel se passe au lycée mais l’atmosphère est sombre. Les dessins sont en noir et blanc et travaillés. Il y a un beau travail des ombres et des contrastes. La mise en page est dynamique et transpose bien les émotions et les sentiments de Melinda. Les dialogues sont réalistes et on voit aussi les pensées de l’héroïne.

    • Lucas C. sur 17 février 2020 à 16 h 57 min

    J’ai bien aimé cette BD, pour moi c’est une très bonne idée d’avoir pris un sujet dont il n’est jamais très facile de parler.
    En revanche, cet ouvrage, malgré les bons sentiments, l’envie de dénoncer l’harcèlement, une ambiance unique, recèle aussi son lot de points négatifs.
    Tout d’abord, le style en noir et blanc est à la fois un défaut et une qualité, car de ce style, se dégage une ambiance unique et totalement originale, quelque chose d’assez glauque, mais qui captive et attise notre attention, nous donne envie de tourner les pages, or, ce style est aussi très simpliste et même, je trouve, parfois trop simpliste et pas assez travaillé à mon goût parce que la BD essaye trop selon moi de garder ce côté sombre, au détriment de détails, ce qui me gêne parfois.
    Je trouve que le personnage de Melinda est un personnage très bien exploité par la souffrance qu’elle éprouve et avec le fait que cette souffrance soit renforcée par une ambiance étrange, mais captivante.
    Je me suis aussi beaucoup attaché à l’histoire, même plus qu’au personnage de Melinda car son caractère indifférent face aux autres personnages fait qu’on n’éprouve pas d’émotion particulière à propos de Melinda, ce qui m’a assez rebuté à la lecture de ce récit.

    • Léna B. sur 18 février 2020 à 18 h 30 min

    Speak est une BD très captivante et émouvante qui dévoile une histoire particulièrement marquante. Celle-ci raconte l’histoire de Mélinda, une jeune adolescente, victime d’un viol qui, après ce drame, se mure dans un profond silence. Se refermant ainsi sur elle-même, elle perd la confiance de sa meilleure amie et ne parvient plus à trouver de l’aide auprès de ses parents. Cette jeune fille ne réussit pas à aborder ce sujet et à parler de ce qu’elle ressent ; le seul endroit où elle parvient encore à s’évader et entrouvrir la coquille qui, désormais, la recouvre, reste son cours d’arts plastiques. En effet, celui-ci lui permet de s’exprimer et de montrer son désarroi, sans avoir à le communiquer. Mélinda est un personnage très touchant et attachant, dont on comprend la détresse, à travers des pensées profondes, intensifiées face à son agresseur. Le sentiment que l’on ressent envers lui, durant tout le récit, fait parfaitement contraste avec la compassion que l’on a pour Mélinda. En effet, il dégage une telle cruauté envers elle, qu’il est totalement impossible de ne pas avoir d’empathie pour cette dernière.
    L’émotion de ce récit passe également par un graphisme qui montre de fortes expressions et accentue la violence de la BD. Celle-ci étant en noir et blanc, les émotions fortes sont montrées par le contraste des ombres, qui augmentent le détail des traits des visages, et permet de faire passer plus de douleur. Nous le voyons particulièrement dans un mordillement de lèvre perpétuel qui dévoile du stress et de la peur chez Mélinda.
    La détresse de ce récit est montrée à chaque instant, de la couverture, représentant Mélinda, une larme dessinée sur le visage, jusqu’à la dernière page, lorsque Mélinda décide enfin de tout raconter…
    Derrière l’histoire très touchante de cette jeune adolescente, ce chef d’oeuvre, d’une très grande sensibilité, montre les effets dévastateurs d’un viol sur une personne et le rejet de ses proches face à son silence. Cette BD m’a particulièrement touchée, au-delà du récit du viol, elle montre les conséquences du harcèlement moral et physique et les conséquences d’un profond silence, dans lequel certains adolescents peuvent trouver refuge, en se cachant derrière celui-ci…

    • Lucas S. sur 19 février 2020 à 10 h 47 min

    J’ai particulièrement bien aimé cette BD, l’histoire est captivante, on a vraiment envie d’aller jusqu’au bout. On voit bien que l’auteur veut nous faire passer un message, cette BD se rapproche beaucoup de la réalité et on se rend compte que cela peut arriver à n’importe qui, n’importe quand, n’importe où. On peut voir à travers cette BD ce que les femmes, enfin les lycéennes dans ce cas là, vivent lorsqu’elles se font violer.
    On arrive facilement à rentrer dans la peau du personnage de Melinda, son histoire est touchante, les dessins sont vraiment bien faits je les ai beaucoup aimés et ils rendent la BD bien plus dramatique et bien plus intéressante, tout comme le fait qu’ils soient en noir et blanc.
    Je trouve juste bien dommage qu’il n’y ait pas de suite.

    • Clara.P sur 19 février 2020 à 10 h 49 min

    J’ai beaucoup aimé cette bande dessinée Speak, d’Emily Carroll et Laurie Halse Anderson car elle m’a beaucoup touchée, cette histoire est réaliste et à la fois sombre , je l’ai trouvée très intéressante et je la trouve très captivante. Elle est très bien adaptée pour les jeunes de nos âges qui sont dans des lycées ou au collège car la situation de cette jeune fille, Mélinda, dans laquelle elle se trouve peut arriver à n’importe qui, je trouve qu’elle explique au jeune trop timide voire introverti qui ne parle pas, qu’il ne faut jamais se laisser faire par quiconque. Mélinda est une personne sensible, fragile et extrêmement timide, donc elle se retrouve seule ce qui peut être très dur à vivre. Dans cette bande dessinée Mélinda est la fille bizarre que personne n’apprécie vraiment et qui passe tous ces temps libres seule, et qui est rejetée un moment ou un autre par ses seules « amies » car elle est trop différente des autres. A ce moment-là elle n’a plus aucun soutien ni par ses amis ni par sa famille. De nos jours beaucoup de jeunes sont harcelés car ils ne remplissent pas les « codes » des autres grands groupes et sont rejetés. Pour ma part, je dis que les choix des couleurs noire et blanche sont bien choisies parce que Mélinda ressent tout sauf de la joie ou de la bonne humeur, au contraire elle est triste, blessée et a besoin d’aide donc je trouve que ces couleurs reflètent bien la situation dans laquelle se trouve la jeune fille. Le style de graphisme est à la fois réaliste et simple, il permet de faire ressortir les détails les plus importants comme ses lèvres mordues jusqu’au sang. Cette histoire permet d’aider les jeunes en difficulté de savoir comment réagir avec les autres, pour se faire accepter sans changer sa façon d’être et rester soi-même.

    • Valentin T. sur 19 février 2020 à 10 h 51 min

    Personnellement, c’est de loin la BD que j’ai préférée de par l’histoire qu’il nous transmet, qui peut nous paraitre rare mais qui pourtant arrive bien plus souvent qu’on ne le pense. Il nous plonge dans un récit troublant et pourtant bien trop vrai et nous rend vite accro à sa lecture. Il met en place une intrigue qui nous pousse à en lire un peu plus à chaque fois. De plus le design et les couleurs des dessins sont parfaitement ajustés et nous plongent dans un univers chaotique que nul n’a envie de connaitre. L’autre raison pour laquelle je préfère ce livre est pour le message qu’il a à transmettre, SPEAK n’est pas seulement un titre, il est la clé pour sortir de ce calvaire que vit Melinda, la parole étant le seul moyen de défense contre ce genre d’acte. SPEAK montre aussi que l’on n’est jamais seul, car Melinda n’est pas la seule à qui Andy a fait du mal. Il ne nous laisse pas indifférent à sa lecture car il transporte beaucoup d’émotion et lorsque que l’on prend le temps de l’étudier il devient un chef d’œuvre criant de vérité et une arme contre les violences sexuelles faites aux ados.

    • Lorie L. sur 19 février 2020 à 11 h 49 min

    J’ai apprécié cette bande dessinée mais plus particulièrement le sujet qui est traité tout au long de cette histoire. L’événement douloureux qui se passe pour Mélinda est très touchant car elle se fait violer par une personne qu’elle connaissait et en plus elle n’a jamais réussi à le dire à personne même aux personnes en qui elle avait le plus confiance. Le viol est quelque chose de très grave mais cela ce passe de plus en plus dans notre société en 2020, il n’y a pas eu de réel progrès ces derniers temps. Les dessins sont en noirs et blancs, on comprend qu’il y a une adolescente en détresse qui n’arrive pas à parler. Cette fille-là, se renferme sur elle-même de jour en jour. Les écritures de ce livre sont très efficaces car tout dépend de la forme et de la grosseur des lettres, on arrive à comprendre les sentiments du personnage principal même avant d’avoir lu les phrases. Il y a un suspense qui est présent dès le début de son histoire, on n’en fait que des déductions, nous voulons savoir absolument ce qui se passe. L’histoire est énormément émouvante, cela nous prend vraiment à cœur car surtout c’est une jeune fille qui a à peu près le même âge que nous. On se rend compte tout au long de ses péripéties, qu’elle cache un lourd secret et que de ne pas en parler lui gâche toute sa vie, elle ne profite pas d’une vraie vie d’adolescente. Cette bande dessinée devrait être lue par tous les jeunes, mais surtout par les filles pour qu’elles se rendent compte qu’il faut en parler directement et ne jamais le garder pour soi-même car cela aura toujours des répercussions sur leur vie.

    • Lucie B sur 20 février 2020 à 23 h 00 min

    J’ai apprécié cette BD que je trouve très touchante. Elle permet de dénoncer des sujets sensibles qui sont le viol et le harcèlement qui je pense peut arriver à n’importe quelle personne. Dès le début nous sommes plongés dans l’histoire de Melinda qui m’a particulièrement touchée. Nous découvrons le cauchemar qu’elle vit au lycée et le manque de ses parents qui ne sont pas assez présents. On comprend très rapidement ce qui lui est arrivé ce qui change la tournure de l’histoire. A travers cette BD l’auteur a réussi à nous transmettre les sentiments de Melinda à la fois par le dessin et par les mots. Le fait que la BD soit en noir est blanc laisse percevoir la solitude du personnage. La mise en page varie selon les moments de l’histoire, ce qui permet de rester connecter au personnage. Je me suis beaucoup attachée au personnage que je trouve émouvant, je recommande fortement de lire cette BD .

    • Romain 3B collège Jpld sur 13 mars 2020 à 10 h 49 min

    Cette BD m’a beaucoup plu, elle était émouvante et elle avait de jolis graphismes. Les seules couleurs de cette bande-dessinée sont en général ternes. Cette BD sous-entend qu’il va « parler » de harcèlement, de viol et du fait que les personnes se taisent sur ce fait qui est horrible, puisque le livre s’appelle Speak ( parler ), pour cette adolescente, cela lui a brisé sa vie et ses rêves. Il a été écrit par Emily Carroll et est inspiré du roman de Laurie Halse Anderson.
    Ce livre parle d’une adolescente, Mélinda, qui est allée à une soirée, et a appelé la police, voilà ce que l’on sait au début. Puis au fur et à mesure de l’histoire, Mel commence à « s’ouvrir » grâce a un thème, « Les Arbres », et elle « accepte » de parler de se qui lui est arrivé à cette soirée.
    Je recommande vivement cette BD, elle est vraiment bien.

    • Lucie sur 13 mars 2020 à 11 h 20 min

    J’ai apprécié lire ce livre, captivant. Le caractère mystérieux au début et touchant à la fin de la protagoniste m’a intriguée et émue ; la façon dont elle se comporte avec les autres personnages (ses parents, ses camarades de classe et ses professeurs à part le prof d’art plastique) est presque paranoïaque, sa façon de penser l’est aussi, ce qui me plaît particulièrement dans cette histoire. Les couleurs presque inexistantes dans cette BD font ressortir la tragédie qu’a vécu Mélinda.

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