Il y a plusieurs années, on n’entendait pas beaucoup parler des troubles « dys ». Aujourd’hui, heureusement, les choses ont changé. Quels sont les troubles « dys » ? Quels problèmes impliquent-ils dans la vie quotidienne ?
Il existe de nombreux troubles « dys » qui concernent les apprentissages et le langage. Dys- est un préfixe qui exprime l’idée de difficulté et de trouble. Quelques exemples : on peut être dyslexique et/ou dysorthographique (problèmes liés à la lecture et à l’orthographe). Si vous souffrez de dyscalculie, c’est que vous éprouvez de grosses difficultés avec les activités numériques ; la dispraxie concerne plus particulièrement la coordination des gestes. Selon la Fédération française des Troubles Dys, un quart des enfants scolarisés seraient touchés par ces troubles.
J’ai choisi d’écrire cet article car je fais moi-même partie des élèves « dys ». Auparavant, quand j’étais à l’école primaire, on pensait que j’étais paresseuse ou que je ne faisais aucun effort. Suite à une visite au R.A.S.E.D.(Réseau d’Aides Spécialisées aux Élèves en Difficulté) et au C.M.P.P (Centre Médico-Psycho-Pédagogique), on m’a dit que je faisais partie des personnes ayant des difficultés «dys ». Mon emploi du temps est chargé entre les rendez-vous chez l’ergothérapeute et le collège. Sur les conseils de l’ergothérapeute, au collège, on me donne des photocopies ou des textes à trous. Récemment, j’ai vu la CPE afin qu’on me permette d’utiliser un ordinateur portable en classe.
L’ergothérapeute qui s’occupe de moi, Mélanie, m’aide beaucoup. Pour être ergothérapeute, il faut faire 3 ans dans une école d’ergothérapie ; il vaut mieux avoir un bac scientifique.Mélanie évalue les difficultés des enfants puis met en place des séances pour réduire les difficultés et proposer des adaptations. Elle utilise des jeux pour intéresser les plus jeunes.
Pour conclure, je voudrais dire qu’il est bien qu’on prenne en compte les difficultés des élèves « dys » et qu’ils ont vraiment besoin d’être aidés.
Coleen
Commentaire sur “Je suis « dys »”
Merci Coleen pour cet article qui nous aide à mieux comprendre les « Dys ».