©Editions L’école des loisirs
Aujourd’hui nous allons parler d’un livre que je trouve « magnifique », J’envie ceux qui sont dans ton coeur, de Marie Desplechin. C’est l’histoire d’un adolescent nommé Bartolomé dont la vie prend sens, sous nos yeux, et moi, je trouve cela splendide.
Je possède l’édition de 1997 et l’illustration de la première de couverture que je trouve bien choisie artistiquement (un coeur qui prend vie) laisse entendre que l’histoire sera psychologique, mélancolique et touchante. Le dessin est surtout « joli » ; le roman compte 15 chapitres, ni trop longs, ni trop courts….. Parfait !
On commence par une description que je trouve poétique, celle du printemps. Cette description nous donne une première vue sur notre narrateur et personnage principal: Bartolomé. Bartolomé a une vie qu’on pourrait qualifier d’ennuyeuse , tout comme celle de ses parents qui tiennent l’hôtel de la petite ville. Il n’a pas d’amis, car étant solitaire, il ne porte pas d’intérêt aux gens qui l’entourent. Pas non plus de liens affectifs avec ses parents qu’il appelle par leurs prénoms, Annabelle et Richard. Sa vie prend (enfin) un élan lorsque sa mère décide de le placer à l’accueil de l’hôtel. « J’aurais pu me révolter. J’aurais pu exiger quelque chose en échange de mes services. J’aurais pu faire la gueule. Je n’ai rien dit. Et en un sens, j’ai eu raison. Parce que sans la réception, je n’aurais sûrement jamais rencontré Hélène« . Mais qui est Hélène ?
Hélène, c’est une jeune fille rencontrée sur le pas de la porte de l’hôtel, complètement essoufflée alors qu’elle cherchait un téléphone. Juste un téléphone. Et peut-être un ami. A partir de là, une amitié se tisse entre elle et Bartolomé. Elle se façonne autour d’un projet de construction qui consiste à raser le bois de la ville pour y construire une base de loisirs…
Je trouve Hélène particulière, mais séduisante, charmante. Son français est clair, soigné, correct et agréable.
Je conseille ce livre, mais aux sérieux et littéraires, ou artistes, si vous le voulez. Il participe à notre développement personnel (relations familiales, sociales,…). La mélancolie qui en émane donne un rythme lent au récit, mais moi j’aime ça, et je trouve que c’est poétique. Rien à voir avec les autres romans d’amour pour la jeunesse d’aujourd’hui.
Je lui donne la note de 8/10.
Alissya
