Nous avons rencontré au théâtre des 7 Collines, Magali Lachassagne, attachée aux relations publiques.

Le théâtre est régi par une association loi 1901 sans but lucratif, avec conseil d’administration fermé avec tutelle de la DRAC, du Conseil Général, du Conseil Régional du Limousin, et la ville de Tulle.

Collège Victor Hugo : En quoi consiste votre métier aux 7 collines ?

Magali Lachassagne : »Mon métier consiste à accueillir, communiquer et chercher le public. »

Collège Victor Hugo :  Est-ce vous qui demandez aux artistes de venir présenter leur spectacle ou les artistes qui viennent vous voir ? Comment les choisissez-vous pour chacune des saisons ?

Magali Lachassagne: « Ca depend! (rires) En allant voir les spectacles, en recevant les courriers tout en tenant compte des contraintes techniques. »

Collège Victor Hugo : Est-ce que vous rencontrez des difficultés quelconques pour mettre en place un spectacle ? lequelles ?

Magali Lachassagne: »Il y a plusieurs difficultés, essentiellement deux :

– l’argent (la place coûte de 5 à 21 euros)

– les techniques (taille du lieu, matériels et personnels) »

Collège Victor Hugo : Quels liens entretenez-vous avec les artistes locaux ? (Scènes ouvertes, Maxiphone) ?

Magali Lachassagne:  » Je dirais que tout d’abord il y a le soutien aux amateurs pour qu’ils soient confrontés à un public (il n’y a pas de tri), puis il ya les artistes professionnels (Maxiphone, les petits poissons rouges, le petit chaperon uf…) »

Collège Victor Hugo : De quoi va parler le spectacle de ce soir (Perchés, compagnie Chabatz d’Entrar)?

Magali Lachassagne: « le spectacle dece  soir est une création d’un cirque nouveau d’une jeune compagnie de Nexon. »

Le spectacle « Perchés » se produira ce soir aux 7 Collines à 20H30.

Nous avons aussi rencontré Monsieur Eric Marty, professeur d’EPS au collège Victor-Hugo. Il nous parle de son association sportive « Centre UNSS Rock’n’ Salsa » et de sa participation aux Scènes Ouvertes du théâtre des 7 collines.

Entretien avec Monsieur Marty / photo S. DELORD

Collège Victor-Hugo : Pourquoi avez-vous créé un centre UNSS rock et salsa ?

Eric Marty : J’ai créé ce centre car les associations sportives ont des qualités mais aussi des lacunes comme la déperdition du nombre de licenciés. Egalement pour permettre aux filles d’avoir une offre dans une association sportive, pour faire une jonction entre les collégiens et les lycéens (liaison collège-lycée) et pour intégrer les élèves en situation de handicap (élèves de l’IME à Sainte Fortunade).

C. V-H : Dans quel lieu et quand travaillez- vous ?

E.M. : Je fais mes cours les mercredis après-midi à la salle Marie Laurent de Tulle, de 14h à 17h.

C.V-H : Pourquoi avez-vous eu envie de participer aux Scènes Ouvertes la semaine dernière aux 7 Collines ?

E.M. :  Le fait de faire une représentation publique donne une nouvelle motivation à mes danseuses, leur permet de faire une expérience semi-professionnelle, de partager et de montrer leur travail à un public, de garder des souvenirs mémorables.

C.V-H : Est-ce que ce sont les élèves qui proposent des idées pour le spectacle ou est-ce que c’est vous qui imposez la chorégraphie et la musique ?

E.M. : Je ne cache pas que pour obtenir quelque chose à présenter j’ai préféré imposer une chorégraphie à mes danseuses ainsi que la musique.

C.V-H : Quel est le thème retenu cette année ?

E.M. : C’est un thème académique, cette année c’est « A la croisée des arts », et le nom que j’ai choisi pour ma propre chorégraphie est « Inspiration métissée ».

C.V-H : Qu’est-ce que le spectacle a apporté à vos danseuses ?

E.M. : Le spectacle leur a apporté  l’émotion de la scène, un accès à un cadre professionnel et cela a permis aussi de souder le groupe.

C.V-H : Est-ce que c’est compliqué pour les élèves d’apprendre le rock qui est une danse rapide avec des pas élaborés ?

E.M. : Il y a 31 licenciés mais aucun n’est un danseur confirmé. A la fin de l’année chacun a appris au moins une quinzaine de figures de rock et également de salsa.

C.V-H : Est-ce que le fait de participer aux Scènes Ouvertes des 7 Collines a répondu à vos attentes ?

E.M. : Complètement ! Je tiens à remercier la municipalité de Tulle (service des sports), l’équipe du Centre Culturel et Sportif, le théâtre des 7 Collines qui m’ont permis de faire vivre mon groupe.

C.V-H : Quelles sont vos prochaines perspectives pour votre association ?

E.M. : Je souhaite  continuer à travailler dans les objectifs du projet académique : lutter contre la cassure « collège/lycée », intégrer les élèves en situation de handicap.

Pour le moment j’ai des danseuses qui viennent de quare établissements différents : les collèges Victor-Hugo et Seillac, le lycée Edmond-Perrier et l’IME de Sainte-Fortunade. Mon objectif est que de nouveaux élèves d’autres établissements nous rejoignent, comme le collège Clémenceau, le lycée professionnel René-Cassin ainsi que le lycée agricole de Naves.

C.V-H : Nous travaillons aujourd’hui dans le cadre de la semaine de la presse, peut-on vous retrouver sur internet ?

E.M. : Tout à fait ! Si vous tapez « Centre UNSS Rock’n’ Salsa » sur le moteur de recherche Google, vous tomberez sur mon blog où on peut voir la vie du groupe (vidéos, calendrier, montages photos, playlist, documents sur l’histoire de la salsa …) et ses activités.

Dessin Monsieur Lemoigne

Et pour conclure, Fred Pouget, musicien, nous raconte :

«  Au hasard des rencontres avec des amis, des parents, l’apprentissage du solfège dans une harmonie, puis l’accordéon, la cornemuse et enfin la clarinette. J’ai fait un parcours atypique, pas de conservatoire plutôt autodidacte dans la découverte des instruments. En faite je suis un musicien qui s’est formé sur le tas (Rires). Petite anecdote : mes parents disaient qu’avant de parler je chantais. (Rires). »

«  Après plusieurs tentatives de travail en direction des chorales, nous avons l’année dernière proposé un travail autour du cinéma, des poèmes, des chansons avec comme thème le surréalisme. Ce projet en partenariat avec les 7 Collines, les collèges et le Maxiphone verra le jour fin mai à Tulle. Je mets à peu près une semaine pour écrire une chanson. Environ 200 heures de travail pour le projet de cette année. »

« Ce sont des poèmes dadaïstes déjà écrits. »

Source d’inspiration : « Bien nous en ce moment ! (Rires)

La culture générale est garante d’une inspiration constante. Je puise mon inspiration dans tous les moments de ma vie.

Anecdote : ma femme dit que j’ai toujours une musique en tête. (Rires). »

«  Oui ! (Rires) Cela influence forcément quand on se baigne dans un point de vue musical. »