Interview réalisé le 13 Mars au CDI par les élèves impliqués dans le projet e.reporter.
Elina : Qu’est-ce que la Trousse corrézienne ?
La Trousse corrézienne : c’est un journal papier basé à Tulle, qui paraît tous les deux mois, il n’est pas un journal d’actualité mais qui comporte plutôt des reportages, des enquêtes. C’est un journal qui se veut piquant, qui dénonce les travers de la société sous un angle satirique et humoristique, les dessins de presse sont corrosifs.
Louis : depuis quand existe t-il ?
La Trousse corrézienne : il y a 5 ans, suite aux attentats de Charlie Hebdo, notre journal lui ressemble un peu et toutes les personnes qui y travaillent sont bénévoles, sauf depuis hier car Charlotte est devenue notre première salariée.
Waël : Y a t-il des journalistes professionnels au sein de votre équipe ?
La Trousse corrézienne : Non, mais chacun d’entre nous, devons nous comporter comme tel et respecter l’éthique du journaliste, c’est à dire vérifier ses sources, se documenter et creuser dans toutes les directions. Il ne faut pas publier de fausses informations sous peine de se voir condamner pour diffamation.
Tijani : il n’y a pas de publicité dans ce journal, est-ce une volonté ?
La Trousse corrézienne : oui, cela permet de garder notre liberté d’expression et de rester indépendant.
Anna : pourquoi ce nom « La Trousse corrézienne » ?
La Trousse corrézienne : il y a une origine anglaise, « the truth » veut dire Vérité donc » La vérité corrézienne ».
Zoé : A combien d’exemplaires, le bimestriel « La Trousse corrézienne » est-il tiré ?
La Trousse corrézienne : à 1000 exemplaires, les journaux sont distribués dans les magasins, les tabacs Presse… et sont vendus 3€ et comporte 32 pages.
Tarl : pouvez-vous nous expliquer les différentes étapes de la fabrication du journal ?
La Trousse corrézienne : les instances sont les suivantes : un comité de rédaction se réunit pour prévoir les articles qui seront retenus pour le journal à sortir et ceux qui seront censurés. Un deuxième groupe corrige les articles. Lors d’une deuxième réunion, il s’agit de choisir une UNE, puis des illustrations, fabriquer la maquette à 170000 caractères et la dernière étapes , c’est l’impression et la diffusion. Pour conclure, j’aimerai ajouter que chacun peut écrire et envoyer un article qui sera publié ou non en fonction de la décision du comité de rédaction.
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