Ecoles de journalisme
Présenter une information est un métier, celui de journaliste. Mais un journaliste demeure citoyen et humain, avec ses propres sentiments, son point de vue. Le même sujet peut être présenté différemment selon son auteur, selon les sources. Résumé de notre interview d’une collaboratrice journaliste à La Trousse corrézienne, d’une journaliste au P’tit corrézien, et d’un journaliste Free lance.
Une ligne éditoriale, ce sont les choix et décisions prises par un comité de rédaction. Ceux-ci sont propres à chaque journal, magazine, … Le Figaro marqué à droite, Libération marqué à gauche, ce n’est pas un scoop ! Les journaux sont tous engagés… Nous avons rencontré des journalistes ou collaborateurs de journaux particuliers : ils s’engagent pour promouvoir le développement du territoire Haut Corrézien.
Le P’tit corrézien : magazine gratuit d’informations en Haute Corrèze. Ce magazine présente les initiatives, les actualités de ce territoire dont on a longtemps dit qu’il était abandonné et amorphe… Et bien pas du tout ! Ce territoire est très vivant : créations d’entreprises, événements estivaux et hivernaux, agenda du territoire, présentations des curiosités corréziennes, … Gallianne Coudert parle de son magazine avec enthousiasme et émotion. Alors, quelle ligne éditoriale pour ce magazine finalement ? « ni droite, ni gauche », « pas de politique, pas de polémique », mais « pour développer le territoire de la Haute Corrèze, se sentir utile, avec un magazine à taille humaine »… Militer pour le développement économique et culturel d’un territoire, une jolie ligne éditoriale…
La Trousse corrézienne : bimestriel d’information locale en Corrèze. Julie Devès, qui collabore à ce journal, n’est pas journaliste, mais écrit pour ce journal : « chaque point de vue compte, j’écris en temps que citoyenne ». Quant à la ligne éditoriale du journal : « c’est un journal plutôt engagé à gauche […] mais qui présente les initiatives développée en Haute Corrèze ». Julie Devès explique la complexité du travail de journaliste. « Écrire un article n’est pas simple. Dernièrement, j’ai rédigé un article sur l’ouverture d’un bar à Ussel. Je reconnais ne pas m’être suffisamment informée. A refaire, je n’écrirai pas mon article de cette façon, je poserai plus de questions, je diversifierai mes sources davantage. J’apprends tous les jours. » « Un article est toujours vrai, mais il y a parfois des omissions. Des oublis, volontaires ou non ».
Comment devenir journaliste ? Jean Berthelot de La Glétais, journaliste Free lance pour Europe 1, Radio Classique, Grazia, Sud-Ouest nous répond : « il y a 14 écoles de journalisme reconnues en France, il faut 5 ans d’études après le bac ». Mais comme le dit Gallianne Coudert à l’un d’entre nous, jeune élève de 6ème qui veut devenir journaliste « il faut toujours y croire ».
Source : conférence du Conseil Départemental sur « Distinguer le vrai du faux »
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