M. Mercier, chef d’agence La Montagne à TULLE a gentiment répondu aux questions des élèves.
M.Mercier, interviewé au Conseil Général par les collégiens d'Egletons Source:L'atelier journal d' Egletons
L’atelier journal : Depuis quand et par qui le journal La Montagne a-t-il été créé?
M. Mercier : La Montagne est un journal quotidien régional français. Le siège se trouve à Clermont-Ferrand. Il a été créé en 1919 par Alexandre Varenne.
L’atelier journal : Où est diffusé le quotidien la Montagne et à combien d’exemplaires chaque jour ?
M. Mercier : La Montagne est diffusée sur les sept départements de l’Auvergne et dans une partie du Limousin.
L’atelier journal : Depuis quand le journal possède t-il son site Internet ? Est-il alimenté par les mêmes articles que ceux du journal papier ?
M. Mercier : Le journal possède un site Internet depuis l’été 2006 (www.lamontagne.fr).
L’atelier journal : Peut-on recevoir le journal papier chaque matin sous forme numérique ?
M. Mercier : Oui, l’internaute a la possibilité d’acheter la version numérique au format PDF et même consulter les archives ou commander des photos.
L’atelier journal : Quel son plus grand concurrent ?
M. Mercier : Dans le Limousin, il est en concurrencé par Le Populaire du centre, et le journal l’Écho.
L’atelier journal : A Tulle, comment fonctionne votre agence ? En quoi consiste votre métier au quotidien ?
M. Mercier : A Tulle, tous les matins, nous nous réunissons à 9H30, un choix collégial s’opère pour les articles, les rendez-vous sont pris pour les reportages, les journalistes partent sur le terrain et reviennent pour écrire les articles, les pages sont créées et terminées ver 19H20, c’est la relecture, le journal est envoyé à Clermont où il est imprimé, vers minuit il revient ensuite par camions chez les distributeurs.
L’atelier journal : Nous souhaiterions connaître votre parcours, les études que vous avez faites pour devenir journaliste et chef d’agence aujourd’hui ?
M. Mercier : Je suis journaliste et maintenant chef d’agence, j’organise le travail des journalistes au quotidien.
L’atelier journal : Quelles sont selon vous les meilleures formations permettant d’accéder au métier de journaliste ?
M. Mercier : Il y a des IUT, des écoles privées, il faut choisir des écoles de journalisme reconnues comme celles de Lille, Paris, Tour, Toulouse, mais certains journalistes se forment sur le tas.
L’atelier journal : Quelles sont les compétences essentielles pour devenir un bon journaliste ?
M. Mercier : curieux, objectif, savoir faire des choix qui vont intéresser les lecteurs
L’atelier journal : Qu’est-ce qu’un pigiste ? Lorsque vous avez débuté, l’étiez-vous? Si oui, comment trouviez-vous les sujets de vos articles ?
L’atelier journal : Comment définiriez-vous le métier de journaliste ?
M. Mercier : Il faut faire des choix, savoir trancher, savoir choisir ce qui va être intéressant pour le lecteur, le choix des articles est collégial et est fait chaque matin.
L’atelier journal : Y a-t-il une différence entre un journaliste télé, de presse, de radio et de Web ?
M. Mercier : Non, c’est le même métier à la base, c’est le support qui différencie
L’atelier journal : Internet est-il un danger pour la presse papier ? Quel est son avenir ?
M. Mercier : Internet pourrait être un danger si la presse papier n’allait pas vers Internet, que le journal La Montagne peut être vendu sous forme numérique par le biais d’Internet fait qu’ils sont complémentaires et ne se concurrencent pas.
L’atelier journal : Que pensez-vous de la liberté de la presse aujourd’hui? Est-on plus libre à la télé que dans un journal papier ?
M. Mercier : Elle est variable, dans certains pays, elle est résistante, elle à combattre au quotidien, elle est remise en cause partout, même en France.
L’atelier journal d’Egletons
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