Les collégiens s’engagent contre le harcèlement

Dans le cadre du projet pHARe de lutte contre le harcèlement scolaire, les collégiens « ambassadeurs » s’engagent dans la lutte contre le harcèlement.

Jeudi 12 janvier, une trentaine d’élèves de tout niveau, était rassemblée pour suivre la formation d’ambassadeur pHARe afin de pouvoir repérer les situations de harcèlement au sein du collège et  alerter de ces situations.

© Collège B. Chirac

Encadrés par Mme Bunisset, l’assistante sociale du collège, Mme Labousseix infirmière scolaire, M. Berthelet, professeur d’EPS et Mme Estrade, professeure documentaliste, les élèves ont pu au cours de cet après-midi se livrer à plusieurs activités pour découvrir leur rôle d’ambassadeurs. Ils étaient également soutenus par des ambassadeurs accomplis qui avaient déjà effectué cette mission l’année dernière.

Dans un premier temps, nous avons joué au jeu de la ficelle pour apprendre à nous connaître et découvrir les motivations de l’engagement de chacun. Les élèves se sont présentés en binôme, puis, réunis en cercle, chacun présentait son camarade une pelote de laine à la main avant de la lancer à un autre camarade. A la fin des présentations, se forme un filet tissé avec la laine  qui symbolise la solidarité contre le harcèlement.

Jeu de la ficelle. © Collège B. Chirac

Dans un deuxième temps, nous nous sommes mis en groupe de deux en ne gardant pas les mêmes partenaires, l’un mettait un bandeaux et l’autre devait le guider sans le toucher seulement en lui parlant pour lui faire faire parcourir un tracé particulier et lui faire attraper une balle. Le but était de travailler la confiance en son partenaire et l’écoute active.

Enfin, nous nous sommes répartis en 4 groupes mixtes pour trouver des mots qui sont dans le nuage de mots ci-dessus pour définir les notions suivantes : incivilité / intimidation /  harcèlement.

Puis,  nous avons eu le droit à un petit goûter pour clore cet après-midi.

Nathanaël Ruiz Iciar

Les audacieuses : le cinéma contre les stéréotypes !

Marie Courault lors de l’atelier (extrait du film Burn out) © Collège Corrèze

Hier , mercredi 11 Janvier, nous, les élèves de la classe de 5ème A du collège Bernadette Chirac, sommes allés au cinéma VEO de Tulle pour participer à un atelier et voir un programme de courts métrages accompagné de certains membres du Centre Alice Guy

Dans un premier temps, nous avons participé à un atelier animé par Marie Courault, artiste membre des Grands espaces. Cet atelier, intitulé Le champ des femmes  nous a permis de comprendre la place des femmes dans le cinéma. Il y a plus d’hommes que de femmes qui apparaissent à l’écran ainsi que derrière la caméra : il y a 60% d’acteurs pour 40% d’actrices en moyenne dans les films qui sortent chaque année, concernant la réalisation de films, sept personnes  sur dix sont des hommes.

Mme Courault  nous a tout d’abord diffusé des extraits de films pour nous faire comprendre la notion de point de vue. Elle a ensuite tourné un petit film avec nous dans la salle de cinéma pour que l’on perçoive la différence des points de vue au cinéma, nous avons tourné une même scène du point de vue d’une spectatrice puis du point de vue de Mme Courault. Nous avons pu ainsi comprendre en quoi il est important que le point de vue féminin apparaisse à l’écran.

©Collège Corrèze
Le tournage du mini film au cinéma

Puis nous avons assisté à la diffusion de quatre courts-métrages qui font partie du programme Les audacieuses, quatre films consacrés à la vie des filles d’aujourd’hui parfois confrontés au sexisme et à l’incompréhension.

Burn out, de Yann gozlan. C’est un film d’animation qui raconte l’histoire d’une astronaute, seule sur une planète inconnue et dont le vaisseau ne peut plus décoller. Mais elle se souvient qu’enfant elle ne voulait pas lâcher ses rêves alors elle arrive à repartir.

Fuck les gars, de Anthony Coveney, un film québéquois dont l’action se déroule dans un collège. Anaïs, la jeune héroïne est d’abord quitté par son copain, se bat ensuite avec un garçon, fait une bataille de nourriture à la cantine, se rebelle contre son prof de sport qui veut qu’elle s’habille différemment pour ne pas perturber les garçons.

Pile poil, de Lauriane Escaffre et Yvonnick Muller, l’histoire d’Elodie qui doit passer son CAP esthéticienne tout en travaillant dans la boucherie de son père qui parfois ne comprend pas bien la vie de sa fille. L’examen approche mais Elodie ne trouve pas de modèle pour l’épreuve pratique de manucure, soin du corps et épilation. Son père va lui servir de modèle et il va finalement mieux comprendre sa fille.

Romance, abscisse et ordonnée, de Louise Condemi. Romane une jeune lycéenne, tombe amoureuse de Diego. Lors d’une soirée, Romane vit sa première fois avec Diego mais les jours qui suivent Diego ne la calcule pas. Elle finit par lui faire avouer qu’il ne voulait rien de plus avec elle.

Ces films sont une bonne base de réflexion pour nous car nous allons également tourner nos propres courts-métrages dans le cadre d’un projet mené en partenariat avec le Centre Alice Guy.

 

 

Luna Leymarie, Capucine

Les collégiens face au devoir de mémoire

Rescapée des camps d’extermination nazis, Frania Eisenbach Haverland témoigne inlassablement pour que ce terrible pan de l’histoire ne soit jamais oublié…

Brive le 28/11/2022. ©Collège B. Chirac

 

 Elle a survécu et elle doit à l’humanité de raconter ce qu’il s’est passé. C’est son devoir comme tous ceux qui ont assisté à un crime, affirme Frania Eisenbach Haverland. Le 28 novembre 2022, les élèves des alentours de Brive ont pu assister à un témoignage glaçant sur son histoire. Nous, les élèves de 3e du collège, étions présents à ce rendez-vous, fiers de recevoir sa parole.

Depuis plus de vingt-cinq ans, cette habitante de Margency témoigne inlassablement aux quatre coins de l’Hexagone de l’enfer de la Shoah pour que jamais ce terrible pan de l’histoire ne soit oublié. 

« Je ne pourrai jamais tout dire »

Sa voix tremble fréquemment lorsqu’elle entame son récit. Le plus souvent devant des classes entières d’élèves très vite captivés et émus, elle raconte son parcours, de son enfance heureuse avec un père chef d’orchestre et une mère pianiste, jusqu’à l’invasion de la Pologne, son pays de naissance, par l’Allemagne en 1939. Puis bientôt les premières persécutions subies par sa famille parce qu’ils sont juifs, les arrestations, le ghetto, ses frères raflés… Frania a 13 ans quand elle se retrouve orpheline et que son atroce parcours de camp en camp, quatre au total, commence. Elle passe notamment plusieurs mois à  Auschwitz avec Tusia sa « sœur de déportation ».

En 1945, quand le camp de Flossenburg en Allemagne où elle se trouve est enfin libéré, Frania a 19 ans. Elle est alors la seule survivante d’une famille de 60 personnes. Six ans d’une vie volée, meurtrie, qu’elle a en partie racontés fin 2007 dans son livre  Tant que je vivrai.

« J’étais une migrante à Paris »

Après la guerre, la jeune femme choisit de rejoindre la France pour tenter de retrouver son père. « Je me disais que s’il avait survécu, il m’attendait à Paris. Il me disait toujours qu’il y dirigerait un jour un orchestre…», souligne-t-elle. Mais lui aussi a été emporté par la barbarie nazie, elle ne le reverra jamais. Frania, qui ne connaît alors personne en France et ne parle pas la langue, n’apprendra que bien plus tard l’histoire de Vichy et de la collaboration. Quelques années plus tard, cette grand-mère et arrière-mère rencontre Maurice, un ancien prisonnier de guerre, qui deviendra son mari. Un couple uni jusqu’à la mort de ce dernier en 2007.

Des années avant de témoigner

Si aujourd’hui cette « survivante » témoigne en public dès qu’elle y est invitée, il lui aura fallu attendre des années avant d’en être capable. Un passé lourd à porter, estime-t-elle. « On est tatoué, marqué. On est et sera toujours des déportés.» Mais aussi de trouver des oreilles prêtes à entendre son terrible récit. C’est en 1993 que des recherches menées avec la sortie du film  la Liste de Schindler , se déroulant dans le camp de Płaszów (en Pologne) dans lequel elle est restée dix-huit mois, la décideront. « C’est de là que c’est parti », précise Frania 

Protéger la jeunesse d’aujourd’hui

« J’ai la naïveté de penser que c’est mon devoir de témoigner pour tenter de protéger les jeunes d’aujourd’hui. À mes 13 ans, je ne savais pas que l’être humain pouvait être capable de telles horreurs et pourtant. Alors il faut le dire, il faut qu’ils sachent. Mais aussi crier haut et fort qu’il n’y a qu’une seule race, la race humaine », lance-t-elle.

Pourtant, Frania, les yeux souvent humides à force de réminiscences, ne le cache pas. Chaque intervention est douloureuse. Et puis pour cette femme de 96 ans, ses témoignages, mêmes difficiles, sont également des instants précieux, souligne notre chère Frania, qui croule sous les demandes d’intervention à l’heure où les dernières voix des témoins directs de la Shoah s’éteignent peu à peu.

Enfin et peut-être surtout, chaque intervention est aussi pour Frania un moyen de faire vivre quelques instants tous ses proches disparus. 

En ce qui concerne la situation actuelle en Europe avec la guerre en Ukraine, Frania se déclare inquiète : « je ne pensais jamais revoir cette situation en Europe, les enfants ukrainiens seront marqués par ces souffrances pour toute leur vie. »  C’est pourquoi, son message  à la jeunesse est le suivant :  « Vivez ensemble en bonne intelligence, aimez-vous. »

Arthur Nard. 3eA

Les collégiens de Corrèze en terre romaine

La fontaine de Trevi
©Collège Corrèze

Du 30 mai au 3 juin, les élèves latinistes et hellénistes du collège sont partis à la découverte de Rome, la ville éternelle.

Découvrez, le contenu de leur voyage à travers le podcast de Timothée et quelques photos.

 

Le Colisée
©Collège Corrèze
©Collège Correze
©Collège Corrèze collège
Colonne de Trajan
©Collège Corrèze

 

 

 

 

 

©Collège Corrèze
©Collège Correze
Basilique St Pierre de Rome

Manga’titude : Une journée peine de surprise !

Jeudi 9 juin 2022, les élèves inscrits au Prix Manga’titude se sont rendus à Limoges pour participer à la journée finale du Prix en présence des élèves de toute l’académie. Entre atelier dessin avec une illustratrice, rencontre d’un éditeur manga et concours Cosplay, découvrez la journée de nos élèves grâce à l’enregistrement de Timothé et Emily.

Félicitation à Enola qui a remporté le Prix du concours Cosplay pour son incroyable cosplay d’Erza de Fairy Tail !

Les élèves lauréats du concours Cosplay
Dessins du concours Manga’fiche

Le Manga : un phénomène chez les jeunes !

Source : Wikimedia

Le manga est un type de dessin animé japonais ou de l’animation japonaise, il est adapté d’un livre au départ. Quand c’est une animation on appelle ça un « anime« .

Il y a différents types de mangas  :

  • le Shonen qui est un manga d’action, d’aventure comme One-piece, Demon Slayer et bien d’autres
  • le Shojo qui retrace des romances tel que Blue Spring Ride
  • le Seinen qui est plutôt destiné aux adultes et traite des sujets sérieux comme par exemple Quartier lointain de Taniguchi
  • le Josei, vieux manga parus aux alentours de 1950 comme Dragon Ball, Nana, Astro Boy ou encore Détective Conan
  • le Yaoi qui met en scène des histoires d’amour entre garçons. Par exemple, Le garçon d’à côté; killing stalking 
  • le Yuri qui met en scène des histoires d’amour entre filles comme Citrus
  • le Hentai, un genre de manga pornographique

Il y en a aussi en jeux vidéos. Les plus connus sont : Doki doki littérature club, Yandere simulator, Omori, Skullgirls

Le  tout premier manga inventé est  AstroBoy de OsamuTezuka en 1952. Cela fera le succès de l’animation japonaise et inventera le « manga ».

Découvrez le top 10 des mangas les plus célèbres :
  • One Piece (33600) – Glénat – depuis 1997.
  • Demon Slayer (29100) – Panini manga – 2016/2020.
  • Slam Dunk (26700) – Kana – 1990/1996.
  • Détective Conan (25400) – Kana – depuis 1994.
  • Dragon Ball (22400) – Glénat – 1984/1995.
  • L’Attaque des Titans (21900) – Pika – 2009/2021.
  • JoJo’s Bizarre Adventure (2012)
  • GTO (Great Teacher Onizuka) (2004)
  • Fullmetal Alchemist. (2004) de Hiromu Arakawa.
  • Nicky Larson. (1987)
https://static.hitek.fr/img/actualite/ill_m/828356707/persosfminins.jpg
Tsunade (Naruto) / Mikasa (L’attaque des Titans) / C18 (Dragon Ball Z) Source image : Hitek.fr

 

Lila B. & Alix M. 5eB

Les 5eme à la découverte des livres

Le jeudi 25 mars, les deux classes de 5eme du collège sont parties à Tulle pour visiter la librairie  Chantepages située dans le quartier du Trech et la médiathèque Éric Rohmer à côté de la gare. Ces visites s’inscrivent dans le projet Jeunes en librairie. Pour ce projet, nous avons découvert la chaîne du livre et les différents métiers du livre. Ces visites étaient la concrétisation de ce projet.

Les 5eB à la librairie Chantepages. © Collège B. Chirac

Nous avons pu bénéficier d’un bon d’achat de 30 euros pour pouvoir acheter plusieurs livres ou commander un livre particulier et venir le chercher à la librairie Chantepages dans les semaines suivantes.

La visite de la librairie a débuté avec une série de questions sur le métier de libraire préparées en classe puis elle s’est poursuivie d’un quart d’heure libre dans la librairie pour acheter ou commander.

Les 5eA à la médiathèque ©Collège B. Chirac
Les 5eA à la médiathèque ©Collège B. Chirac

A la médiathèque, la bibliothécaire en charge du secteur jeunesse, nous a expliqué comment ils rangent les livres et les élèves ont pu lui poser des questions. Nous avons découvert les différents espaces de la médiathèque : la partie livres en langues étrangères, le secteur jeunesse, les documentaires, les bandes dessinées, l’espace périodiques, l’espace CD et vinyles, les DVD. Nous avons pu découvrir aussi une exposition consacrée au livre à travers les âges.

EL & El

Des collégiens et des bulles : A la découverte du festival de la BD

BD : le Festival d'Angoulême dévoile ses affiches | J'aime Angoulême

 

Le vendredi 18 Mars 2022, les élèves de 5ème se sont rendus à Angoulême pour le festival de la BD qui s’est déroulé du 17 au 20 mars 2022.

Nous avons aussi pu visiter le collège Jules Verne d’Angoulême. Ce collège, qui en temps normal peut accueillir 360 élèves, accueille 420 élèves pour cette année 2021-2022.

Nous  sommes partis très tôt le matin, à 7h00 et avons fait 3h de bus pour arriver là-bas à 10h.

Après la visite du collège nous nous sommes rendus sur le premier lieu d’exposition du festival.

Tous les ans, ce grand Festival de la BD transforme la ville d’Angoulême en la plus immense librairie éphémère de la bande dessinée sur la planète ! Les éditeurs des quatre coins du globe y participent et y proposent leurs dernières créations ou alors les plus anciennes.

©Collège B. Chirac

L’après-midi, nous avons visité l‘espace Manga City (lieu réservé uniquement aux mangas), situé à côté de la médiathèque comprenant des dizaines d’auteurs et éditeurs de mangas. Nous avons discuté avec des auteurs qui nous ont dédicacé leurs livres. Certain(e)s nous ont expliqué comment leur était venu l’inspiration pour leur livre.

©Collège B. Chirac

Nous avons visité 4 lieux d’exposition, dont un lieu qui tournait autour de l’univers de Spirou.

Nous sommes aussi allés voir une effrayante exposition  à la médiathèque, consacrée à Chainsaw man de Tatsuki Fujimoto, un manga de type thriller. Cette expo mettait en scène des passages du manga. Nous avons suivi un parcours à la découverte des différentes pages de ce manga, dans une atmosphère très sombre, limite apocalyptique. Nous aurions dit qu’un tremblement de terre était passé par là.

© Collège B. Chirac

Pour ceux qui aiment les mangas (à lire en ligne) : https://www.mangas.io/

Site Festival de la BD (pour commande et/ou renseignements) : https://www.bdangouleme.com/

Vous pouvez découvrir également le palmarès des auteurs primés lors de cette 49e édition !