The End

The end
Zep
Rue De Sevres – avril 2018
9782369816058

 

Dans le cadre d’un stage, Théodore Atem intègre une équipe de chercheurs basée en Suède qui travaille sur la communication des arbres entre eux et avec nous. Ce groupe de travail dirigé par le professeur Frawley et son assistante Moon, tente de démontrer que les arbres détiennent les secrets de la Terre à travers leur ADN, leur codex. C’est en recoupant ces génomes avec la mort mystérieuse de promeneurs en forêt espagnole, le comportement inhabituel des animaux sauvages et la présence de champignons toxiques que le professeur comprendra, hélas trop tard, que ces événements sonnent l’alerte d’un drame planétaire…

4 Commentaires

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  1. « The End » est une bande dessinée racontant l’histoire de scientifiques en train de découvrir que les végétaux communiquent entre eux et régulent la population des espèces vivantes.
    J’ai personnellement beaucoup apprécié cette B. D. de par son originalité.
    Les graphismes sont très beaux et les couleurs monochromes pour chaque case transmettent à la perfection l’ambiance de l’histoire.
    Les dialogues sont assez courts par moment, mais cela renforce l’immersion dans les images.
    En ce qui concerne le scénario, rien à redire, j’ai beaucoup apprécié le déroulement des événements, la recherche autour du « Codex », le fait que le marqueur se répète à la fin, tout a été parfaitement calculé et cela m’a beaucoup plu. Pour finir, j’ai bien aimé les personnages, leur personnalité, leur passé et leurs relations entre eux.

    Raphaël

  2. J’ai bien aimé le livre « The End » car Zep montre une autre qualité de dessin que celle connue, le sujet est accessible aux adolescents et le scénario nous fait passer un message important.

    Ici, Zep propose de mettre une couleur par scène, ce qui me semble intéressant car cela peut aider pour la compréhension du récit. En outre, les couleurs choisies évoquent la nature : cela colle donc au thème. Ce qui m’a sauté aux yeux, c’est la qualité de dessin de Zep qui m’était inconnue : j’étais habitué aux dessins des bandes dessinées Titeuf et Captain Biceps. Les dessins sont sont plus matures donc plus pertinents pour l’histoire de ce livre et son thème.
    Ce thème de la nature et de la biologie est très accessible pour ses lecteurs. En effet, aucun mot scientifique compliqué n’est employé mis à part le mot « Kereol » qui est tout de même expliqué brièvement et efficacement au cours de l’histoire.
    Le lieu de l’histoire : la Suède, colle avec le thème de la nature car la forêt couvre la moitié de ce pays : un choix très judicieux. J’ai bien aimé le scénario de la bande dessinée bien qu’il soit un peu fantastique, car elle met petit à petit l’idée bien résumée par les phrases présentes en quatrième de couverture « Je pensais que… qui nous observait ». La scène de la régulation naturelle des humains, ici, est comme un avertissement aux lecteurs qui nous dit que, comme marqué à la dernière page, « nous ne sommes pas les maîtres de la Terre », seulement « les hôtes ». Cette scène nous rappelle ainsi qu’il faut protéger la Terre, ce qui est un beau message.

    Ce livre est un message aux lecteurs adolescents qui a un thème accessible et compréhensible que je conseillerais aux personnes sensibles aux problèmes liés à la pollution de la Terre.

    Mohamed

  3. L’histoire de « The End » est très intéressante, le scénario nous montre comment les arbres réduisent les « nuisibles » de la Terre. Le sujet traité remet en question la présence et la conséquence de l’Homme sur la Planète. C’est un sujet très important mais qui paradoxalement est très peu traité dans l’actualité. Cette bande dessinée nous fait réfléchir sur nos actions qui détruisent nos environnements. ZEP mélange la culture scientifique et la science-fiction ce qui donne un rendu particulièrement attirant, il y instaure même des théories « complotistes » (remet en cause la disparition des dinosaures par une météorite…). Ce mélange des deux sciences nous pousse à réfléchir et à tirer les vraies informations des fausses ce qui met un peu d’intrigue dans l’histoire. Nous pouvons lire aussi des passages où le romantisme est présent et où la présence féminine redonne de l’espoir au personnage principal. Nous remarquons que cette bande dessinée est récente grâce aux thèmes abordés. De plus, nous voyons que l’instinct naturel qui est tant présent chez les animaux l’est beaucoup moins chez l’Homme. C’est cet instinct, qui nous pousse à survivre ! Et comme dans l’histoire, ceux qui l’ont le plus en eux sont les plus « armés » pour supporter les difficultés de la vie.
    Les couleurs utilisées sont plutôt sobres et monochromes, ce qui nous met directement dans l’ambiance dans laquelle l’auteur veut nous mettre. Les couleurs suivent le rythme journalier, nous passons de teintes froides (bleu et gris) à des teintes plus chaudes (jaune et orange). Dès le début des problèmes avec les arbres, les couleurs passent à un vert terne mais lorsque Théodore constate l’ampleur du « massacre », les images deviennent rouge sang puis quand le désespoir s’installe nous tombons sur deux pages totalement noires. Mais quand l’envie de vivre revient, les couleurs s’éclaircissent et se réchauffent jusqu’à ce que l’instinct le mène à son destin.
    Les personnages sont très attachants, ils ont chacun leurs traits de caractère et certains sont mêmes originaux (avec le professeur qui écoute « The Doors » en boucle). Le dessinateur fait ressortir beaucoup de détails et facilite la compréhension des expressions des personnages. Nous imaginons facilement comment la scène se déroule et comment l’ensemble des scènes sont liées. L’auteur utilise aussi un langage courant voire familier qui rend la lecture plus simple à comprendre.

    Paul L.

  4. Avant de commencer à lire mon avis, je souhaite souligner qu’il peut y avoir des spoils, merci.
    « The end », paru en 2018, est un livre écrit par Philippe Chappuis alias Zep, qui est l’auteur d’innombrables succès littéraires notamment la saga « Titeuf » le projetant à l’avant de la scène de la bande dessinée.
    « The end » est considéré comme une bande dessinée se décrochant des autres rien qu’avec le travail du dessin qui est unique et très attirant avec des tons de couleurs variant du chaud au froid. Le livre est départagé en plein de petites scènes variant entre 2 à 5 pages possédant une couleur bien distincte, assez monochrome, ce qui est très agréable à voir. L’arrière plan de la scène est très bien illustré et se détache partiellement de l’action présente à l’instant présent.
    Nous avons là, Théodore Atem, qui rejoint des chercheurs qui travaillent particulièrement sur la communication des arbres pour le cadre d’un stage en Suède. Tout cela est dirigé par le professeur Frawley, accompagné de son assistante nommée Moon.
    Au cours de leurs recherches, ils se rendent compte que la forêt se situant autour de leur domicile de travail est intoxiquée et ce n’est pas finalement autour d’eux qu’il y a une intoxication mais plutôt à l’échelle mondiale avec des morts par millions, voire par milliards.
    Théodore est le seul survivant de cette, entre guillemets, intoxication et se lance à la recherche de retrouver des personnes encore vivantes durant plusieurs années…
    Le thème abordé n’est pas commun, il est unique, il a su être très bien écrit et illustré ce qui facilite la lecture pour ceux ou celles qui recherchent un livre simple et rapide à lire. Il faut rappeler que c’est un sujet d’actualité concernant les différents problèmes sur le réchauffement climatique tout particulièrement ce qui touche à la pollution ainsi ce que deviennent les forêts dans le monde. Tout cela montre que les arbres sont très importants pour pouvoir vivre et que sans les arbres, il n’y a plus de vie sur terre.
    Les personnages ont leur propre personnalité, ce qui aide ou peut aggraver le scénario de l’histoire comme par exemple, le professeur Frawley qui a un très fort caractère sur ce qu’il pense surtout quand il s’agit de faire un choix risqué. L’intrigue est présente sur le fait de comment le sujet a été traité et de ce qu’il est advenu du personnage principal par la suite.
    Pour conclure, faites-vous un avis par vous-même, le livre est rapide à lire avec un peu moins de 100 pages et une facilité à comprendre l’histoire qui est très agréable.
    Merci d’avoir pris le temps d’avoir lu ma critique/analyse/avis de « The end ».

    Julien G.

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