Sapeur-pompier : fiche métier et interview par Cynthia 1e G3

Pompiers en action (Pxhere)

Interview d’un sapeur-pompier professionnel

 

1) En quoi consiste le métier ?

« Le métier consiste d’abord majoritairement au secours d’urgences à personnes malgré le fait que dans l’imaginaire collectif, un pompier est un soldat du feu. L’incendie et les opérations diverses font aussi parti de notre quotidien mais à des échelles beaucoup plus minimes. Un pompier est donc une personne qui va intervenir en équipe sur des accidents de voitures, des blessures, des malaises, des incendies mais aussi dans la protection des biens et de l’environnement en sauvant des animaux en danger, en bâchant un toit troué ou encore en enlevant un arbre tombé sur la route. Ces dernières missions sont dans nos cordes uniquement si elles peuvent provoquer un danger pour qui que ce soit. »

2) Quels sont les risques du métier ?

« C’est un métier qui comporte pas mal de risques. Déjà, le premier accident n’est finalement pas très impressionnant mais le plus fréquent c’est les accidents de sport. Vu que l’on fait deux séances de sport par jour on peut vite se blesser. Puis après il y a les autres risques aussi comme lorsque l’on intervient sur un incendie évidemment il y a des risques, ou lors d’accident de voiture avec les autres usagers qui peuvent ne pas faire attention à nous ou même lors d’intervention avec des animaux parfois c’est dangereux avec des serpents ou des frelons ce genre de chose. Et l’un des autres risques c’est aussi l’infarctus, car quand le bip sonne à 3h du matin, le cœur s’accélère d’un coup d’où l’importance d’une bonne hygiène de vie. »

3) Quelles sont les études nécessaires ?

« Alors, il n’y a pas d’études obligatoires puisque le métier est accessible sur concours. Après ça dépend du grade. Plus on veut passer le concours pour un grade élevé, par exemple officier donc lieutenant ou capitaine, il faudra minimum un bac+2. Mais si on veut juste rentrer homme du rang alors là il n’y a pas de condition de diplôme. Seulement il y a des tests sportifs, des examens psychotechniques et un oral pour vois la motivation des candidats mais pas de condition de diplôme. Il y a aussi évidemment un examen médical sans lequel on ne peut pas rentrer pompier. »

4) Quelles sont les qualités nécessaires ?

« Un pompier se doit d’être quelqu’un d’humble, de dévoué, d’altruiste évidemment qui aime aider les autres et qui est prêt à prendre des risques pour cela. Après, l’une des choses très importante aussi, c’est le droit de réserve, c’est-à-dire lors d’une intervention, ne pas dévoiler ni la personne que l’on a aidée, ni le lieu ni quoi que ce soit en rapport avec l’intervention à quelqu’un d’autre que nos collègues. C’est le respect aussi de la personne et c’est quelque chose de très important chez les pompiers. Après évidemment, le respect et la fraternité sont très importants aussi car on est une équipe, tout le temps, on n’est jamais seul. »

 5) Quel est le salaire moyen ?

Le salaire moyen varie selon les grades. Pour un débutant ça va être environ 1500 euros brut par mois et ça peut aller jusqu’à 6000 euros brut par mois. A cela s’ajoute aussi des primes comme la prime de risques par exemple.

6) Quels sont les avantages et inconvénients du métier ?

« Les avantages sont la reconnaissance des gens, le sentiment d’être utile aux autres, Les inconvénients, je dirais les horaires assez variables, on peut être appelé à 14h comme à 3h du matin, et le fait de prendre des risques. Quand on a une famille, on pense aussi à ça, aux potentiels risques sur intervention. Il y a l’échec aussi, et c’est parfois très difficile à vivre malgré le fait qu’on sait que ça peut arriver. »

7) Quelles sont les possibles reconversions ?

« Alors on peut se reconvertir en agent de sécurité incendie par exemple, après même en sapeur sauveteur de la sécurité civile mais c’est un métier de passion, on se reconvertit rarement par chois, par obligation oui, mais par chois rarement car on choisit vraiment de faire ce qu’on aime et c’est une passion à vie ensuite. »

8) Quelle est la journée type ?

« Alors il n’y a pas vraiment de journée type puisque qu’on peut partir en intervention à tout moment mais on a des choses à faire dans la journée. Par exemple, le matin il y a un premier rassemblement et on donne les ordres de la matinée : vérification du matériel, séance de sport collective pour développer la cohésion, manœuvres pour être sûr d’être opérationnel. Après la pause déjeuner, on refait un rassemblement pour donner les ordres de l’après-midi : ménage des locaux et des véhicules, mise à jour du matériel, réparation et encore une autre séance de sport, plus libre cette fois. Les activités peuvent changer mais ça reste plus ou moins la même chose chaque jour. »

9) Que vous apporte ce métier ?

« Ce métier m’apporte beaucoup de satisfaction et d’estime de moi. Je me sens utiles et important et la reconnaissance que la plupart des gens ont envers ce métier est aussi quelque chose qui nous conforte dans notre idée que ce qu’on fait ce n’est pas inutile. Puis, être toujours dans l’action, ne jamais s’ennuyer et voir le bonheur des gens lorsqu’on les aide ça fait du bien, même si on ne peut pas toujours réussir dans notre mission, c’est quand même un métier formidable. »

10) Avez-vous une phrase ou un mot pour définir cette profession ?

« Un métier de passion, difficile, au service des autres mais absolument satisfaisant et glorifiant. »

 

 

Fiche métier

 

Parcours / études : Description du métier : Profil souhaité : Métiers proches :

 

•    Pour devenir sapeur-pompier homme du rang, on peut effectuer le concours externe mais si l’on est déjà sapeur-pompier volontaire ou militaires, volontaire de la sécurité civile ou jeune sapeur-pompier, et que l’on a au moins 3 ans d’ancienneté, on peut accéder au métier sans concours.

 

=> Le concours externe pour homme du rang se décompose en 4 parties : une dictée, une épreuve de mathématiques, un entretien avec un jury et des tests sportifs (natation, endurance cardio-respiratoire, endurance des membres inférieurs et des membres supérieurs, souplesse et gainage)

 

•    Pour devenir officier, il faut justifier d’un bac +2 pour être lieutenant et d’un bac+3 pour être capitaine. Il est accessible à tout le monde.

 

=> Le concours de lieutenant se décompose aussi en 4 parties : un entretien avec le jury sur un sujet tiré au sort que le candidat doit expliciter, les mêmes épreuves sportives, un questionnaire à choix multiples sur des questions de droit public, de finances, de sécurité civile et de gestion des risques et une synthèse sur un dossier d’actualités ensuite présenter à l’oral devant un jury.

 

=> Le concours de capitaine : entretien avec un jury et épreuves sportives comme le lieutenant, une dissertation sur un sujet d’actualités, une étude de cas sur la gestion des risques, le droit, l’économie et la gestion ou les sciences de l’ingénieur, et un oral en langues étrangères.

 

Le métier de sapeur-pompier est un métier aux multiples facettes. De la simple chute au malaise cardiaque, l’accident de voiture, l’incendie, les catastrophes naturelles ou l’animal qui se noie, les pompiers sont des personnes formées à intervenir lors de situations d’urgences dans le cas de l’existence d’un danger pour autrui.

Leurs missions sont le secours d’urgences à personnes, l’incendie et la protection des biens et des personnes et de l’environnement.

Quelques exemples de missions : la lutte contre l’incendie, les chutes, les malaises, les accidents de la route, les accouchements, la présence d’animaux dangereux dans les lieux publics, les animaux ou personnes en danger, le bâchage d’un toit en cas de danger, l’intervention en cas de catastrophes naturelles comme les inondations, les vents violents, les orages…

C’est un métier sans routine, puisque chaque intervention est nouvelle et différente. C’est un métier d’action mais qui comprend des risques. Les interventions ne sont pas toujours faciles et parfois les incendies comme les accidents peuvent s’avérer dangereux aussi pour les pompiers.

Pour être efficace, ils se doivent d’être formés régulièrement. Pour un pompier professionnel, les entrainements, appelée manœuvres, sont effectués chaque jour, au moins une fois par jour, comme le sport et la vérification du matériel.

Les pompiers sont donc aptes à aider les autres dans toutes situations de danger, que ce soit rapides ou compliqués, leur action est de tout mettre en œuvre pour protéger la population d’un quelconque danger.

 

                Un sapeur-pompier est une personne amenée à côtoyer de nombreuses situations d’urgences : il se doit d’être quelqu’un de sang-froid, de calme, d’attentif et de rassurant. Il doit aussi être capable de réfléchir très rapidement et d’être méthodique tout en étant rapide et efficace.

Par-dessus tout, un pompier est altruiste : il donne de soi pour aider les autres et doit savoir être proche des personnes, dévoué et compréhensif, tout en prenant du recul sur les situations auquel il doit faire face.

Enfin, un sapeur-pompier est quelqu’un de polyvalent, mais avant tout passionné par ce qu’il fait, amené à évoluer et développer ces qualités au cours du temps.

 

Les métiers de la fonction publique, de la Défense ou de la sécurité peuvent avoir un lien avec le métier de sapeur-pompier. Quelques exemples :

 

  • Agent de sécurité (incendie)
  • Ambulancier
  • Volontaire de la sécurité civile
  • Pisteur secouriste
  • Maître-chien
  • Gendarmerie / police

 

 

Vétérinaire : fiche métier et interview par Léane 1eG3

INTERVIEW DU DR MIRBACH SANDRA, VÉTÉRINAIRE À BOUZONVILLE (57)

 

Pourquoi avez-vous choisi ce métier ?

– Par passion des animaux et l’envie d’un métier qui me permette de me sentir utile. De plus, j’ai un grand intérêt pour les sciences, la biologie et la médecine.

 

Quelles sont les études ? Sont-elles compliquées ?

– J’ai fait un Bac S, puis une prépa BCPST (Biologie, Chimie, Physique et Science de la Terre) pour passer le concours véto, et 5 ans d’école vétérinaire à l’ENVA (soit un Bac +7 et un titre de docteur grâce à une thèse d’exercice vétérinaire). Ce sont des études longues et exigeantes, le concours d’entrée est très sélectif.

 

Quel a été le temps pour trouver un travail après votre sortie des écoles ?

– Le marché de l’emploi est très facile globalement pour les vétérinaires : on manque de praticiens en France, et à plus forte raison en clientèle mixte (quand on soigne aussi les animaux de ferme). J’ai trouvé un emploi très facilement dès ma sortie d’école, et à nouveau 1 an 1/2 plus tard quand j’ai eu envie de changer de région.

 

Quelles sont les qualités requises ?

– La patience (envers les animaux et envers les humains qui vont avec !), la gestion du stress et de la pression (attentes importantes des clients, situations d’urgence…), l’empathie et le sens de l’observation.

 

Quelles sont vos tâches ?

– La médecine et la chirurgie sur chien, chats, NAC (lapins principalement), bovins, ovins, chevaux…

 

Vos horaires ?

– Actuellement je travaille aux 35h sur 4,5j (4 jours où je fais 9h-12h et 14h-19h + une matinée de 3h) et deux week end de garde par mois où je suis disponible 24h/24 pour les urgences.

 

Faîtes-vous beaucoup de déplacements ?

– Pour les visites à l’extérieur, plusieurs dizaines de km par jour.

 

Avez-vous des collègues ? Travaillez-vous en équipes ou seul ? Quelle est la taille de l’entreprise ?

– Nous sommes une équipe de 3 vétérinaires et de 2 ASV (Auxiliaire Spécialisée Vétérinaire).

 

Quelles sont les avantages, les inconvénients ? (Risques,dangers…)

– Les avantages : c’est un métier qui me plaît, épanouissant et plein de challenge. Je suis dans une équipe jeune et dynamique, où tout le monde s’entend bien, ça offre un cadre de travail très agréable et une envie de mieux faire tous ensemble.

– Les désavantages : il faut supporter les clients difficiles (agressivité, mensonges, mauvaise foi, irrespect, impayés, …), les animaux difficiles (morsures, griffures, coups de pied ou de corne,…), la pression parfois importantes, les horaires et les conditions de travail parfois difficiles (exemple : vêlage à 4h du matin sous la pluie au fond d’un champ boueux…).

 

Quelles sont les conditions de travail ?

– Pas toujours faciles ! Il faut savoir être adaptable.

 

Travaillez-vous avec des machines, lesquelles ?

– Avec des ordinateurs, des appareils de laboratoire (analyseurs biochimique, hématologique…), des microscopes…

 

Quel est votre statue ? (Entrepreneur, salariée…)

– Je suis salariée.

 

Quel est votre parcours professionnel, votre évolution de carrière ? Comment gravir les échelons ?

– Les perspectives d’évolution de carrière sont limitées : on est salarié ou on décide de s’associer et de passer libéral.

 

Quel est votre salaire ? Avez-vous des vacances et à quelle fréquence ?

– Mon salaire moyen actuel est environ de 2150 € net par mois. Avec les gardes, ça donne entre 2300 et 2600 € net. – Pour une idée plus précise, les salaires minimums sont fixés par une convention collective qui est en fonction de l’échelon et du type de contrat (forfait heures, comme moi actuellement, ou forfait jour où l’on compte le nombre de jours de travail par an, sans prendre en compte le fait qu’on travaille 7h ou 12h dans la journée…)(→https://www.vetojob.fr/page/grille-des-salaires-2018-98.html)

– J’ai 5 semaines de congés payés par an.

 

Êtes-vous spécialisée ?

– Non.

 

Est-ce que tous les jours se ressemblent ou chaque jour est une surprise ? Se lasse-t-on ?

– On peut se lasser de tout, paraît-il, mais pour l’instant je ne suis pas encore lassée ! Chaque jour est différent, on va traiter des maladies différentes, voir des animaux de races et d’espèces différentes, il y a toujours de l’inattendu.

 

Aimez-vous votre métier ?

– Oui, beaucoup !

 

 

FICHE MÉTIER : VÉTÉRINAIRE

 

Études Description du métier Qualités souhaitées Professions proches
– après le bac → 5 préparations au concours (2 ans) pour entrer dans école vétérinaire :

prépa BCPST et TB → pour concours A

– L3 (licence mention SVT) → concours B

– certains DUT, BTSA, BTS avec option → concours C

– diplôme scientifique avec master → concours D

– étudiants de 1ère année à ENS, admis aux ENS du concours A → concours E

 

– écoles vétérinaires (4 en France : ENVA à Maisons-Alfort, ENVT à Toulouse, ONIRIS à Nantes, VetAgro Sup à Lyon) → Diplôme d’Études Fondamentales Vétérinaires (DEFV) (permet exercer dans UE → AEEEV) → 5 ans de formation théorique et clinique dont 4 ans de formation initiale et 1 an d’approfondissement (→ titre Docteur Vétérinaire) = bac+7 (mais bac+9 et + pour une spécialité)

– soigne les animaux (de la ferme, de la ville, exotique… :

– médecine

– anesthésie

– chirurgie

–  conseil en nutrition, en reproduction, en génétique, en comportement animal

– connaît bien les médicaments

– ingénieur de l’élevage (conseiller technique et sanitaires des éleveurs)

– gère la relation avec le client et son propriétaire → être à l’écoute

– la patience (envers les animaux et leurs maîtres)

– la gestion du stress

– la gestion de la pression (attentes importantes des clients, situations d’urgence…)

– avoir de l’empathie

– le sens de l’observation

– vétérinaire : pour animaux de compagnie, équin, rural ou mixte, conseil dans les élevages en filière organisée, inspecteur de la santé publique vétérinaire, directeur d’un laboratoire départemental, des armées, des sapeurs-pompiers, de l’industrie pharmaceutique, de l’agroalimentaire, dans les animaleries pour la recherche, inspecteur contractuel, fonctionnaire, consultant, associations humanitaires (Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières)…

– ASV (Auxiliaire Spécialisée Vétérinaire)

Source : https://www.veterinaire.fr

 

Étude en Corée du Sud pour devenir vétérinaire

 

Après le Suneung (수능 = équivalent du Bac, permet d’entrée à l’université) :

  • À SNU CVM (Seoul National University College of Veterinary Medecine, 서울대학교 수의과대학).
  • À JBNU (Jeonbuk National University, 전북대학교) dans le collège de médecine vétérinaire (수의과대학).
  • À Jeju National University (제주대학교) dans le collège de médecine vétérinaire (수의과대학)
  • À CNU (Chonnam National University, 전남대학교) dans le collège de médecine vétérinaire (수의과대학).
  • À CNU (Chungnam National University, 충남대학교) dans le collège de médecine vétérinaire (수의과대학).
  • À CNU (Chungbug National University, 충북대학교) dans le collège de médecine vétérinaire (수의과대학).
  • À GNU (Gyeongsang National University, 경상대학교) dans le collège de médecine vétérinaire (수의과대학).
  • À KNU (Kangwon National University, 강원대학교) dans le collège de médecine vétérinaire (수의과대학).
  • À KNU (Kyungpook National University, 경북대학교) dans le collège de médecine vétérinaire (수의과대학).
  • À PNU (Pusan National University, 부산학교) dans le collège de médecine vétérinaire (수의과대학).

 

→ durant ces études, les étudiants apprennent à faire : service clinique pour les animaux et effectuer des tests sanitaires sur les aliments préparés à partir de sources animales. Ils travaillent sur la prévention et la vaccination des maladies infectieuses zoonotiques, l’hygiène de l’environnement, l’hygiène alimentaire, la conservation du système écologique de l’environnement, la sécurité et l’efficacité de nouveaux médicaments, les tests d’ingénierie cellulaire et l’ingénierie embryologique.

 

=> Toutes ces universités proposent un programme de 2 ans de cours « pré-vétérinaire » (pour avoir une base solide des sciences fondamentales) suivi de 4 ans de cours de « médecine vétérinaire »

(cours « DVM » pour SNU (Doctor of Veterinary Medecine)).

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