Dernière heure (sélection lycée)

Cela fait cinq années que le Japon est en guerre. Mais Saku, jeune collégien, ne le réalise pas vraiment. Vivant sur une petite île isolée, son quotidien n’est synonyme que d’ennui, entre les cours et la frustration de repas trop sommaires. Pourtant, tandis que les affrontements semblent s’intensifier, une terrible nouvelle vient bouleverser sa vie et celle de ses camarades : désormais, chaque vendredi, certains d’entre eux seront appelés à aller se battre sur le front. Tous, sauf Saku et Miyako, son amie d’enfance, exemptés sans savoir pourquoi de partir à la guerre…

16 Commentaires

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    • Valadon.Amélie sur 20 novembre 2017 à 20 h 16 min

    Dernière Heure est un manga écrit par Yû aux éditions Akata.
    Ce manga mélange la science-fiction avec des faits de société de manière poétique et triste.
    C’est l’histoire d’un jeune garçon nommé Saku et de ses camarades de classe qui vivent sur une petite île isolée du Japon. Pendant ce temps cela fait 5 ans que le Japon est en guerre, mais voila même sur cette île éloignée la guerre arrive. A la rentrée des vacances ces collégiens découvrent une terrible nouvelle : tous les vendredis certains d’entre eux devrons aller au front. Que va t’ils leur arriver? vous le saurez en lisant ce manga.
    Pour ma part, je l’ai trouvé assez triste mais en même temps l’esprit de groupe dans ce manga est très touchant et fait naître l’amitié même dans un pays en guerre. Ce manga est un de mes coups de cœur. Bonne lecture.

    • TurgotLouis sur 29 novembre 2017 à 14 h 35 min

    Dans ce commentaire je parlerai de plusieurs points pour donner une note globale a la fin.
     
    Histoire: 4.5/5
    L’histoire est très bien écrite que ce soit au niveau de la trame principale ou au niveau de l’histoire des personnages. Les personnages ayant une vraie épaisseur, on a par conséquent des personnalités bien affirmées. De plus l’histoire étant très originale, elle facilite la lecture. Pour finir sur les points positifs je trouve que le mélange de romance avec une touche de science-fiction rend très bien. Le seul petit bémol au niveau de l’histoire c’est le cliffhanger ou, en francais la fin brutale. C’est un réel problème je trouve ces révélations qui sont faites à la fin de chaque tome pour inciter à lire le tome suivant.

    Dessin : 4/5

    Les dessins sont très beaux, très bien faits, que ce soit les décors qui sont resplendissants ou les personnages dont les expressions, sentiments, postures et difficultés sont bien rendus.
    Mais je trouve néanmoins qu’ils sont un peu trop simples , ce style de dessins « griffonnés » n’est pas à mon goût.

    Story-board : 4.5/5
    Le story-board est bien fait, la lecture se fait toute seule, on ne note réellement aucune incohérence de lecture, pour toute personne ayant ne serait ce qu’un tome de One piece. La seule raison pour laquelle je lui enlève 0.5 point est, encore une fois, le cliffhanger.

    Design général : 5/5
    Le design général est réussi et cohérent avec le manga. La première de couverture, avec les dessins en couleur mais très sobres, respecte l’esprit du dessin général, de même que le la 4ème de couverture où l’on voit apparaître quelques croquis. Malheureusement dans mon lycée la jaquette a été scotchée avec le manga et du coup je ne peux pas voir la couverture originale.

    Note global : 18/20
    Globalement ce manga est excellent je le conseille, le recommande .

      • TurgotLola sur 17 mars 2018 à 17 h 43 min

      Bonjour, comment peux-tu noter les storyboards des œuvres alors que nous n’y avons pas accès?

    • Vaillant.Anne Lise sur 11 janvier 2018 à 14 h 59 min

    Le manga « Dernière heure » a été écrit par Yû, qui a été également l’illustratrice d’un autre très beau manga nommé « Les Enfants Loups ».

    Cette histoire se passe sur une île qui se trouve être à l’abri de la guerre qui fait rage au Japon depuis maintenant 5 ans.

    On suit l’histoire de Saku un jeune collégien qui vit paisiblement sur cette île mais tout va basculer du jour au lendemain quand, à la rentrée des classes, les élèves de cette île apprennent que tous les vendredis, l’un d’entre eux sera désigné pour aller combattre au front pour servir sa nation.

    Seuls deux élèves, dont notre jeune héros, se retrouvent exemptés de ce service militaire hors norme sans aucune raison visible au premier abord.

    Une des élèves de la classe, Shinokawa est venue sur cette île pour se réfugier car l’endroit où elle vivait avant était pris dans un champ de bataille.

    Les relations entre chaque élève deviennent de plus en plus tendues car ils sentent que la guerre les menace de plus en plus, ils ne se sentent pas prêts.

    Ils vont faire preuve par la suite d’une solidarité émouvante, presque fraternelle pour s’entraider face à cette épreuve bien compliquée pour des enfants de leur âge.

    Le thème abordé dans ce manga est très dur mais pourtant on retrouve beaucoup de douceur dans les relations entre les élèves par exemple.

    Les enfants vont apprendre beaucoup trop tôt ce qu’est la peur de la mort et le fait de voir mourir devant leurs yeux certains de leurs compagnons sans forcément comprendre pourquoi ça leur arrive à eux.

    Après la lecture de ce tome beaucoup de questions restent en suspens :

    Pourquoi Saku et sa jeune camarade sont-ils les seuls à ne pas aller combattre ?

    Qu’a vécu réellement Shinokawa avant sa venue sur l’île ?

    Qui est donc l’ennemi du Japon pendant cette guerre ?

    Et d’autres questions sont encore en suspens, ce qui donne l’envie de lire la suite pour comprendre les tournants de cette histoire.

    J’ai personnellement beaucoup apprécié ce manga par rapport à la totalité des éléments que j’ai résumé au dessus, les dessins sont également très beaux et on ressent beaucoup d’émotions différentes en lisant ce manga.
    Il fait partie des quelques ouvrages qui arrivent à totalement nous immerger dans son histoire qui est d’ailleurs passionnante. Je recommande ce manga à tout le monde, il est également mon coup de cœur parmi la sélection de cette année.

    • ArsonvalLeonardo sur 17 janvier 2018 à 12 h 43 min

    Le manga Dernière Heure est un Seinen publié aux éditions Akata présenté par Yû l’auteur du célèbre manga “les enfants loups”.

    Le manga Dernière Heure est d’une qualité graphique impressionnante, en effet les visages des personnages sont dessinés simplement ainsi leurs émotions se voient très facilement car celles-ci sont elles très détaillées et mises en évidence. Nous voyons de toute évidence que la technique graphique est parfaitement maîtrisée. L’histoire du manga est très plaisante à la lecture et est originale. De plus la trame principale du manga est intéressante. Elle dévoile beaucoup d’informations sur les personnages et sur les événements qui se déroulent dans l’histoire tout en gardant ou en faisant apparaître de nouvelles questions au lecteur. Celui-ci sait donc conserver l’intrigue.

    Pour conclure je vous conseille ce manga qui m’a beaucoup touché et que j’ai trouvé formidable de par son style graphique et sa trame narrative.

    • Neuvic.Alice sur 22 janvier 2018 à 17 h 39 min

    Dernière heure est un manga dans un environnement futuriste qui met en scène des adolescents vivant sur une île devant combattre une menace venue du ciel. Cette menace est en train de provoquer la destruction de l’humanité. Les armées étant en manque de soldats, ils vont recruter des adolescents qui viendront se battre pendant une journée.

    Ce manga a un design mignon et très doux qui colle très bien à l’histoire malgré son contexte apocalyptique.
    Il possède une histoire assez originale malgré son thème assez souvent exploité mais pas assez vu dans le domaine du manga.

    L’histoire met très bien en place son contexte et ses personnages principaux au début de l’histoire mais les personnages secondaires sont un peu trop mis à l’écart et l’histoire se finit de manière un peu trop brutale, on reste un peu sur notre faim.

    J’encourage la lecture de ce livre, ce manga n’étant qu’en quatre tomes et donc se lit assez rapidement.

    • Anaïsvaillant sur 30 janvier 2018 à 18 h 37 min

    Ce manga sort des sentiers battus. Il est loin d’être facile puisqu’il est question d’envoyer des enfants à la guerre une fois par semaine dans un Japon futuriste. Ce premier tome permet juste de savoir cela mais les questions fusent tout au long de ce tome. On a envie de lire la suite afin d’avoir les réponses ou ne serait-ce qu’un début. Contre qui sont-ils en guerre? Que cache le fil d’araignée ? Pourquoi deux des élèves ne sont pas mobilisables ?
    Je vais vous rassurer. Dans ce premier tome, on ne vit pas la guerre. On en parle mais on ne la voit pas. Les graphismes sont classiques sans l’être. Les décors sont vraiment bien travaillés et dans le détail. On s’y croirait. Les personnages ont tous une personnalité bien distincte. Leur insouciance s’envole lorsqu’ils comprennent que la guerre se rapproche alors que la plupart d’entre eux n’en a jamais rien vu.
    En bref, je suis curieuse de lire la suite et de voir comment vont réagir les autres et ce qu’il se passera.

    • TurgotClémence sur 26 février 2018 à 11 h 18 min

    Dernière heure est un manga écrit par Yû au édition Akata.
    Cette histoire se déroule au Japon durant une guerre qui dure depuis 5 ans ; on y retrouve une classe de collège sur une île isolée du continent.
    Ce manga a pour moi été un coup de cœur même si l’histoire n’est pas très gaie. Je trouve l’héroïne très attachante, elle essaie d’aider ses camarades du mieux qu’elle peut, ce que je trouve admirable. En outre j’ai trouvé le personnage du héros intéressant. De plus, tous les personnages ont un rôle assez important avec une personnalité et un physique qui leur sont propres. Les décors son magnifiques ainsi que les personnages de par leur expression et leur singularité. J’ai trouvé cette histoire touchante, très bien pensée et écrite. Personnellement, j’ai eu la chance de pouvoir lire la suite et chaque tome incite à lire la suite avec un certain suspense. J’ai adoré ce manga même s’il est un peu triste.

    • Dautry Adrian sur 8 mars 2018 à 16 h 37 min

    Le scénario de « Dernière heure » est original, un mélange de science-fiction, de fait de société et de sentiment dans un Japon actuel en pleine guerre. Au fil de la lecture se pose alors des questions, qui, petit à petit trouvent leurs réponses. De fortes thématiques actuelles sont employées, comme l’utilisation d’enfants en temps de guerre, les problèmes sociaux lors de crises, les liens des enfants, des habitants de l’île. Du côté des dessins « Dernière heure » est plaisant avec un design simple mais efficace, des traits nuancés et un manque de fond parfois, accentuant les propos. C’est un beau seinen/josei que je recommande à la lecture, même qui peut plaire aux grands comme aux petits.

    • TurgotLola sur 17 mars 2018 à 15 h 04 min

    Yu, auteur d’abord connu en France pour s’être chargé de l’adaptation manga du film « Les enfants Loups, Ame et Yuki  » de Mamoru Hosoda nous offre une merveilleuse histoire avec Dernière heure. Cette dernière œuvre de l’auteur décédé en juillet 2017 est tout simplement magnifique.
    Ce manga est mon coup de cœur de cette année !
    A première vue, je pensais qu’il appartenait au genre shojo en voyant une petite fille mignonne sur la couverture. Cependant, l’auteur en rajoutant une armée sur son épaule nous interpelle. C’est ainsi que nous commençons à suivre la vie de Saku, un lycéen vivant sur une île. Dès le départ, nous avons affaire à des choses étranges : le faible repas du lycéen et surtout l’emploi du temps du collège avec l’horaire guerre. C’est celui-ci qui nous fait entrer dans l’esprit de l’œuvre. C’est grâce au personnage de Reina que nous en savons un peu plus sur le monde qui les entoure. Un pays en guerre où les grandes villes sont touchées, certains ce sont donc réfugiés dans les campagnes pour se protéger, malheureusement, leurs sourires vont bientôt se transformer en inquiétude. Effectivement, nous apprenons que plusieurs soldats sont morts et que des enfants doivent être amenés au front. Nous commençons avec un adolescent se plaignant de sa routine puis nous nous retrouvons avec des enfants soldats. Un cadre paisible totalement brisé. Nouvelle chose étrange : deux élèves ne seront jamais appelés au front Saku et Miyako. Pourquoi ? Nous n’en savons rien. Ainsi, les lycéens tombent peu à peu dans le quotidien de la guerre alors qu’ils ne sont qu’au collège, leurs vie est bouleversée. Les provisions s’épuisent et il n’y a plus d’infirmière scolaire. Nous entrons ainsi dans la culture japonaise. Les élèves doivent se débrouiller seuls et n’ont pas le droit de refuser leur participation aux batailles. Ils passent d’une vie d’enfants aux tracas d’adultes en quelque temps : la peur de la mort, le sentiment d’impuissance, les interrogations sur cette guerre étrange. En effet, nous ne savons rien des ennemis, à part le fait qu’ils ressemblent à des anneaux et qu’ils prennent forme humaine. Et pour finir, nous avons le mystère du lapin que seule Miyako peut entendre. Pourquoi cette peluche se trouve-t-elle sur ce lieu ? De quoi parle-t-elle ?
    De fait, l’auteur nous tient en haleine durant tout ce tome.
    J’ai beaucoup aimé les personnalités diverses des personnages et surtout leur entraide et soutien que chacun exprime à sa manière (comme le fait de cuisiner)
    Cependant, le point négatif : le fait d’avoir beaucoup de personnages peut nous perdre.
    Côté dessins, j’ai apprécié leur douceur qui contraste avec le scénario. Ils sont simples mais cela les rend agréables et plaisants.
    J’ai donc énormément aimé ce manga et les sentiments qui s’en dégagent.

    • Bourdan Clarisse, Lucie, Sara sur 27 mars 2018 à 13 h 57 min

    « Dernière heure » est un manga qui a été agréable à lire pour nous toutes. Pour commencer, le scénario s’est révélé intéressant car cela nous montre l’effet de la guerre sur les populations, et l’intrigue amoureuse nous tient en haleine. Le suspense que l’auteur instaure dès le premier tome nous donne envie de lire la suite pour connaitre l’effet de l’élément perturbateur sur les personnages. Ensuite, Miyako Aishima est un personnage qui se montre attachant durant tout le long de l’histoire, son caractère tendre et son attachement pour les autres personnages fait d’elle une héroïne attendrissante. Les deux autres personnages principaux ( Saku Futami et Reina Shinokawa) sont eux aussi des personnages attachants mais moins que Miyako Aishima les deux étant plus froids et distants que notre bienveillante et douce protagoniste.
    La qualité des dessins nous ont aussi émerveillé, les premières pages en couleurs nous ont immédiatement donné envie de découvrir l’histoire et, les trois premières pages en couleurs ont magnifiquement bien caché le style de dessin très époustouflant de l’auteur qui nous a accompagné jusque à la fin de l’histoire pour le plus grand plaisir de nos yeux.

    • Turgot Jade sur 30 mars 2018 à 22 h 40 min

    Dernière Heure est une œuvre superbe qui retranscrit de nombreuses émotions, de l’amour à la tristesse en passant par la pitié. Les graphismes sont moins détaillés que dans certaines autres mangas de cette sélection mais cela donne un certain charme au manga et un côté enfantin qui permet d’illustrer l’aspect jeune des personnages qui pourtant sont envoyés au front. Il y a une certaine ambiguïté entre les cours qui représentent le bon côté de la vie de collégien et la guerre qui représente l’autre face qu’il ne faut pas montrer.
    Pour conclure, ce manga n’est pas celui que j’ai préféré mais reste une excellente œuvre visant un public un minimum mature (collégiens et lycéens) qui peut pleinement comprendre et profiter de l’histoire.

    • Mare Dorian_Lycée Turgot sur 31 mars 2018 à 19 h 04 min

    La dernière heure ne représente pas l’un de mes mangas favoris… Pour tout dire j’ai trouvé que l’histoire était peu crédible, non pas à cause des aliens, j’adore le SF, mais du fait d’envoyer des enfants à la guerre…C’est pour moi peu réaliste, et puis l’intrigue en elle-même tournant autour de la guerre et de l’attente d’être envoyé au combat aurait pu être plus prenante. Je trouve les enfants peu réceptifs à cette nouvelle, alors qu’ils devraient être terrifiés, et c’est aussi pour ça que le genre shonen est pour moi aussi inapproprié. Et de même pour l’héroïne. Elle semble avoir peur de la guerre mais sans vraiment de conviction, en tout cas je m’attendais à plus de terreur dans ses yeux et ses expressions. Plus d’une fois je me suis dis que le dessin n’était pas du tout en adéquation avec une ambiance qui correspondrait à l’intrigue, c’est à dire de l’effroi et de la tension. Au contraire l’auteur à tout fait pour embellir l’histoire, ce qui crée un contraste entre son style et l’univers, et j’ai donc trouvé cela déstabilisant et peu plaisant à lire. Bref, je n’ai pas vraiment eu de plaisir à le lire mais je le conseille quand même, car même s’il ne m’a pas plu je sais que les dessins et le découpage sont bons, et qu’il pourrait plaire à plus d’un! A lire, donc, mais sans plus de commentaires.

    • Turgot Tanguy sur 1 avril 2018 à 19 h 11 min

    Dernière Heure est un des mangas de cette année qui m’a beaucoup plu. L’histoire est des plus originales et les sentiments s’en dégageant sont parfaitement retranscrits par les dessins certes simples mais qui s’harmonisent avec l’âge des personnages principaux. La part de mystère persistant dans ce manga donne envie d’en savoir toujours plus avec par exemple la présence de l’ours en peluche que seul un personnage peut entendre ou encore l’envie de savoir qui est l’ennemi. L’aspect futuriste de la guerre où les enfants sont envoyés au front m’a fortement séduit de par son originalité. Pour résumer, c’est un manga que je conseille fortement pour les amateurs d’originalité et d’émotions.

    • Limosin Alix sur 4 avril 2018 à 18 h 30 min

    De la part de l’auteur Yu ayant déjà oeuvré sur le très bon « Ame et Yuki les enfants loups », on pouvait s’attendre à du bon pour « Dernière heure ».
    Dans le contexte d’une guerre qui semblait pourtant lointaine, une classe de collège qui se croyait en sûreté sur une île loin du front se voit assigner une nouvelle matière : chaque semaine certains d’entre eux partiront en guerre. Étrangement deux d’entre eux en sont exempts.
    Et de plus, leur ennemi vient du ciel.

    Pourtant tout semblait normal dans le quotidien de ces personnages. Une petite classe à la campagne et une vie de tranquillité. On apprend qu’une guerre dure depuis 5 ans, et qu’en voyant les portions de nourriture comptées, ainsi qu’une éleve ayant « connu le front », finalement leur doux quotidien n’est qu’une illusion due à la distance vis à vis de ce conflit.
    Désormais, des élèves seront envoyés tour à tour rejoindre l’armée. Plus l’histoire avance plus on découvre une menace singulière. L’ennemi suscite autant de questions chez les élèves que chez le lecteur. L’oeuvre se situe alors dans la Science fiction.
    L’auteur nous dépeint une bulle tranquille qui semble prête à éclater. Le character design doux et mignon accentue cet aspect agréable où on ne pourrait penser à une future catastrophe. Les élèves se soutiennent dans une amitié enfantine et spontanée. Le dessin est au service de l’histoire, détaillé et particulièrement doux, les visages ronds des personnages et les formes étranges de l’ennemi nous montrent un autre versant de la guerre. Bien que les thématiques pourraient tomber dans l’horreur des enfants soldats ou des futurs martyrs l’auteur se concentre plus sur la vie et l’optimisme que sur la mort. Certains croient en la victoire ou ont de la curiosité pour l’ennemi, ils se soutiennent dans cette épreuve et se questionnent sur le monde qui pourrait changer. On se porte principalement sur les émotions des personnages.

    En offrant un récit doux où plane une menace mystérieuses mais pas si lointaine que ça, l’auteur se tourne vers l’optimisme et la spontanéité d’un récit que nous étions pourtant habitués à voir. Le tome se termine peut-être un peu vite avec quelques questions mais le rythme léger de l’histoire ainsi que sa fin promet une potentielle suite peut-être plus surprenante.

    • Lycée professionnel Martin Nadaud, Bellac, Antonin sur 5 avril 2018 à 13 h 11 min

    J’ai apprécié « Dernière Heure » car j’ai trouvé ce seinen enrichissant au niveau du contexte, de l’univers présenté : on envoie des jeunes adolescents faire la guerre. L’histoire est originale et les personnages sont sympathiques car ils s’entraident les uns les autres. Cependant je désapprouve certaines choix comme le personnage de Miyako, l’amie du collégien Saku, qui est fade et sans intérêt. Elle sert de cuisinière à ses camarades de classe et l’intrigue se concentre sur elle ce qui n’est pas très utile pour faire avancer l’histoire car le manga parle de guerre mais on ne voit jamais les ennemis ce qui ralentit le scénario dans le tome 1 qui en devient ennuyeux. Je n’ai pas trouvé que cela rajoutait du suspens, mais plutôt que ça ralentissait l’histoire. Le dessin est classique et les personnages ont une impression de déjà vu comme Miyako qui ressemble physiquement à Yuri dans le manga « Mirai Nikki » de Sakae Esuno même si elles n’ont pas du tout la même personnalité !

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