Les jeunes grecs, pour la majorité, sont sous-payés, gagnent, pour beaucoup, trois euros de l’heure alors que le salaire minimum  en Grèce est de trois euros et soixante centimes de l’heure. Et souvent, l’intégralité des heures de travail fournies ne sont pas toutes déclarées.

Ou encore, 20 000  jeunes employés, minimum ne sont déclarés qu’à temps partiel alors qu’ils travaillent à temps plein. Un cinquième d’entre eux ne serait pas déclarés du tout selon l’ESTAT, agence grecque  des statistiques.

Le chômage touche 21.2 % des actifs et atteint même 43.3 %  des moins de vingt-cinq ans.

Le salaire minimum d’un employé à temps plein aurait baissé d’environ 40 % depuis 2010 et serait de 586 euros bruts et 510 euros pour les moins de vingt-cinq ans.

La majorité d’entre eux souhaitent également partir à l’étranger car les écoles sont plus réputées ailleurs qu’en Grèce. Ces problèmes étaient déjà présents avant la crise de 2008 mais ont décuplé depuis 2010.

Plus de 280 000 jeunes grecs ont quitté la Grèce entre  2010 et 2015 selon une étude menée par la London School Of Economics ; 350 000 seraient partis entre janvier 2008 et juin 2016 selon Endeavor, un réseau de jeunes entrepreneurs ; et même 427 000 sur la même période selon la Banque de Grèce. Elle connaît également un faible nombre de naissances qui est d’environ 90 000 par an.

nos sources : d’après un article de Fabien Perrier paru le 16/10/2017  sur alternatives-economiques.fr , « Les jeunes grecs s’exilent en masse »

 

                                                                                                                              Marie Ndong et Aude Sicard. 2nd6