Un polar polaire

Revolver, Marcus Sedgwick, Thierry Magnier. Une histoire de colt et de grand froid, d’or et de violence en Suède en plein hiver arctique. Sig, 16 ans, nous dit que même les morts racontent des histoires. Il va devoir faire des choix et grandir. Les flash-back nous ramènent dans le Grand Nord canadien et la vie rude des chercheurs d’or.

Ce western en huis clos est bien mené avec des chapitres courts et des personnages bien trempés Einar Andersson (le père méticuleux), Wolff (la brute), Anna (la sœur intrépide), et bien évidemment Sig toujours dans l’observation et l’analyse.

Image, propriété de l’éditeur.

 

Quelques livres lus et appréciés

Time Riders 1 d‘Alex Scarrow, comme le titre l’indique il est question de voyages dans le temps et de distorsions du temps. Un équipe de trois jeunes gens est « recrutée » pour rétablir l’équilibre chronologique et sauver l’humanité de la destruction. Chacun vient d’une époque temporelle différente et apporte ses compétences pour retrouver l’homme à l’origine de ses bouleversements historiques qui font que l’Allemagne nazie gouverne les Etats-Unis  en 2001. Mais ce n’est que le début  de plusieurs commencements.

Couverture, propriété de l’éditeur.

Remonter le temps, repartir vers le futur n’est jamais sans conséquence, c’est ce que nos héros vont découvrir.

Ce roman est à rapprocher d’un livre que j’ai beaucoup aimé de René Barjavel Le voyageur imprudent.

Couverture, propriété de l’éditeur.

Lire et lire….

Manifeste pour la lecture, voici un petit livre à dévorer pour ceux qui aiment les livres :  Lire est le propre de l’homme offert par les éditions l’Ecole des Loisirs. 50 écrivains et illustrateurs donnent leur avis sur la lecture, l’intérêt d’écrire, la liberté que le livre donne au lecteur et j’en passe et des meilleurs.

Dessin de Fabian Grégoire.

A vos lectures, donc !

Couverture, propriété de l’éditeur.

 

C’est là, à portée de main, ça ne tombe jamais en panne, ça tient au creux de la paume, c’est un miroir, une machine à remonter le temps, une porte ouverte sur l’autre, c’est un livre.

Agnès Desarthe

Dessin de Magali Bonniol.

Exposition sur l’Inde au CDI par le club lecture des 6ème

Voici quelques photos de l’exposition « éveil des sens »

Les élèves ont créé de nombreux jeux pour rendre cette exposition interactive : jeu des parfums, des dieux, déesses hindous, des épices et jeu de toucher pour retrouver des aliments.

 

 

       

Un  quiz est proposé pour gagner des livres sur l’Inde.

Mes coups de coeur du moment

Image, propriété de l’éditeur

Doglands de Tim Willocks, Syros, 2012

Ce récit initiatique d’un chien bâtard, Furgul est bien mené, plein de rebondissements.  Furgul, jeune chiot est obligé de fuir s’il ne veut pas être abattu  par le propriétaire du chenil où il vit avec sa mère et ses soeurs. Dans ce chenil, la mort rôde dans tous les coins, les lévriers sont élevés pour gagner des courses et tués s’ils n’atteignent pas les objectifs de leur maître sans pitié. La cruauté des hommes ou leur égoïsme est bien rendu à travers des personnages secondaires fouillés. L’évocation des Doglands, terre de liberté et quête du héros amène un espoir et un vent de révolte. J’ai l’impression à travers l’évocation des sentes de chiens et l’évocation du frère d’Argal, le père de Furgul qu’une suite est possible, mais cette histoire se suffit à elle-même.

A mettre en réseau avec les magnifiques romans d’aventure de Jack London : l’Appel de la forêt ou Croc-Blanc.

 

Image, propriété de l’éditeur.

 

Image, propriété de l’éditeur.

 

 

 

 

 

 

 

 

Image, propriété de l’éditeur.

La Meneuse de loup d’Anne Ferrier, Oskar Jeunesse, 2012

Cette histoire d’enfant abandonnée est bien menée, sans temps mort. De plus, l’on ne voit pas que c’est un premier tome, il se suffit à lui-même. A rapprocher de La Geste d’Alban, l’enfant monstre de Marcastel où l’on retrouve des jongleurs saltimbanques et la relation quasi fusionnelle  homme/loup, femme/loup.

 

Image, propriété de l’éditeur.

Deux livres à dévorer et à suivre….

 

 

 

 

 

 

 

Quelques haïkus de plus

Les 6ème, des poètes en herbe :

 

Bientôt le premier salon du livre pour la jeunesse en Creuse

Du 20 au 23 mars 2013 prochains à la Souterraine aura lieu le premier salon pour la littérature jeunesse du département. A vos agendas ! pour ne pas louper cette manifestation.

Je préciserai plus tard les auteurs attendus.

Festival du fantastique au collège

Les élèves de 4ème ont réalisé des courts métrages fantastiques qui seront projetés au collège la semaine du 14 au 16 janvier 2013. Venez frissonner avec nous !

Meilleurs voeux

Cette année commencera sous le signe de l’Inde, voici une phrase pleine de sagesse à méditer.

 Ne coupe pas les ficelles quand tu pourrais défaire les noeuds.

 Proverbe indien

Dom Juan de Molière par la Compagnie Métro Mouvance

Les élèves de 3ème ont assisté à une adaptation contemporaine de la pièce de théâtre de Molière : Dom Juan.

 

Le travail de mise en scène privilégie le corps dans l’espace. Seuls cinq comédiens interprètent les divers personnages de la pièce : ces personnages ont toujours une position stratégique sur scène (dominant-dominé / en haut- en bas). Les gants de boxe matérialisent la rixe de mots entre Sganarelle  et son maître. L’esprit et le corps participent d’un même mouvement, ce que je veux dire c’est que la posture témoigne toujours de l’état d’esprit du personnage. Sganarelle, le lâche, le faible (souvent dans une position de soumission, de fuite), alors que son maître domine dans tous les sens du terme,  surtout au début de la pièce.

photo du spectacle, source : http://www.metromouvance.fr/

Intemporalité des personnages : d’abord on semble transporté dans une banlieue puis les personnages apparaissent avec de nouveaux costumes (chapeau melon, manteau et croix rouge) qui perturbent  notre perception de l’époque évoquée. Peut-être pour que le texte soit perçu comme universel et toujours actuel.

Les jeux de lumière accentuent les moments clés de l’histoire et accompagnent les personnages et leurs pensées. Le bruitage et le fonds sonore sont aussi très importants lors des moments de tension.

Deux partis pris artistiques ont guidé notre démarche : faire du duo Dom Juan / Sganarelle le fil rouge du spectacle et se concentrer non pas sur le comment, mais sur le pourquoi Dom Juan meurt. Devant sa soif de liberté et au-delà du Commandeur, des forces veulent sa fin. Il nous importe de transcrire et de laïciser la métaphore, de laisser cette responsabilité aux hommes.

Compagnie Métro Mouvance

Pour plus d’explication sur la pièce, je vous suggère de lire la présentation par la Cie Métro Mouvance :  http://www.metromouvance.fr/html/spectacles2.html#DomJuan2

 

N’hésitez pas à donner votre avis sur cette pièce, vos commentaires sont les bienvenus.

Afficher les mentions légales | Conditions générales d'utilisation | Aide à la rédaction du registre de traitement
Nom et adresse de l’établissement scolaire
collège Jean Zay Côte des Granges 23170 Chambon sur Voueize
Nom du directeur de la publication
Luçon Bruno
Nom du responsable de la rédaction
Astié Christel
Nom et adresse du fournisseur d’hébergement
OVH 2 rue Kellermann – 59100 Roubaix