Doglands de Tim Willocks, Syros, 2012
Ce récit initiatique d’un chien bâtard, Furgul est bien mené, plein de rebondissements. Furgul, jeune chiot est obligé de fuir s’il ne veut pas être abattu par le propriétaire du chenil où il vit avec sa mère et ses soeurs. Dans ce chenil, la mort rôde dans tous les coins, les lévriers sont élevés pour gagner des courses et tués s’ils n’atteignent pas les objectifs de leur maître sans pitié. La cruauté des hommes ou leur égoïsme est bien rendu à travers des personnages secondaires fouillés. L’évocation des Doglands, terre de liberté et quête du héros amène un espoir et un vent de révolte. J’ai l’impression à travers l’évocation des sentes de chiens et l’évocation du frère d’Argal, le père de Furgul qu’une suite est possible, mais cette histoire se suffit à elle-même.
A mettre en réseau avec les magnifiques romans d’aventure de Jack London : l’Appel de la forêt ou Croc-Blanc.
La Meneuse de loup d’Anne Ferrier, Oskar Jeunesse, 2012
Cette histoire d’enfant abandonnée est bien menée, sans temps mort. De plus, l’on ne voit pas que c’est un premier tome, il se suffit à lui-même. A rapprocher de La Geste d’Alban, l’enfant monstre de Marcastel où l’on retrouve des jongleurs saltimbanques et la relation quasi fusionnelle homme/loup, femme/loup.
Deux livres à dévorer et à suivre….
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