Un pont entre les étoiles (sélection lycée)

Un pont entre les étoiles  de Kyukkyupon (Akata)

1936, Shanghai. Pour suivre son père, Haru, jeune Japonaise, est contrainte de déménager en Chine, loin de son Nagasaki natal. D’abord effrayée à l’idée de vivre dans un pays étranger, où les Asiatiques ne ressemblent en rien aux Japonais, la petite fille va faire la rencontre d’un jeune Chinois. Au contact de ce dernier, elle va connaître l’excitation de découvrir l’inconnu et de s’ouvrir, avec son regard d’enfant, à une autre culture. Mais quand les racismes et nationalismes s’en mêlent… Leur amitié pourra-t-elle survivre à la tempête qui se prépare ?

3 Commentaires

    • Valadon_Isaline sur 13 mars 2020 à 15 h 49 min

    Le pont entre les étoiles,

    Ce manga m’a ému et je l’ai trouvé aussi très intéressant. C’est une histoire touchante avec un apport historique sur des événements méconnus en France. Un peu de culture générale ne fait pas de mal dans un manga ! C’est d’ailleurs surprenant mais très enrichissant.

    Une petite fille, Haru, déménage avec ses parents, quittant Nagasaki pour Shanghai. Celle-ci est triste mais quelque chose va la faire changer d’humeur, enfin plutôt quelqu’un, un jeune garçon chinois pour lequel elle se prend d’amitié. Elle décide d’apprendre la langue chinoise mais malgré ses efforts, son intégration ne sera pas aussi simple (le monde est injuste). Le manga traite des relations sino-japonaises dans les années 30. Ce sujet met pourtant un certain temps à s’installer. Ce premier tome n’a pas seulement pour vocation de nous parler de ces tensions ethniques. Sur ce simple sujet, Haru suscite notre compassion, vous ne trouvez pas ?

    A première vue, le récit parle d’une simple amitié entre deux enfants, qui fonctionne un peu trop vite, à mon goût. Néanmoins, il y a des questions de différences culturelles mais aussi de racisme. La réalité de l’époque dépeinte est assez dure et difficile et je trouve dommage que l’on ne se prenne pas d’affection pour le jeune garçon.

    Visuellement, les vêtements d’époque sont très soignés tout comme les décors qui sont omniprésents et assez riches sans être surchargés.

    En bref, Kyukkyupon nous fait voyager début XXème avec une histoire palpitante en 4 tomes.

    Un pont entre les étoiles nous attend en magasin ou encore en librairie proche de chez nous à 8,05€ le tome !

    • Turgot_Anne-Lise sur 29 mai 2020 à 11 h 50 min

    Un pont entre les étoiles de Kyukkyupon est situé dans la catégorie des Shonen.
    Cette histoire est assez courte puisqu’elle comporte seulement 4 tomes en tout. Ils sont tous sortis en librairie actuellement que ce soit au Japon ou en France.

    Cette histoire se passe à Shanghai en 1936. Nous suivons la vie de la jeune japonaise Haru, qui a dû quitter le Japon et plus précisément Nagasaki pour suivre son père en Chine. Elle est effrayée par le fait de rencontrer d’autres Asiatiques qui pour elle, ne ressemblent en rien aux Japonais. Heureusement, la petite fille va faire la rencontre d’un jeune Chinois qui lui permettra de découvrir cette nouvelle culture, de s’ouvrir au monde pour apprendre de nouvelles choses. Mais, des évènements pourraient remettre en cause leur amitié si elle n’est pas assez solide pour y survivre.

    Nous Européens, nous ne connaissons pas bien cette période historique pour le Japon. Grâce à ce manga, nous pouvons apprendre ce qu’étaient les relations et les tensions entre les Chinois et les Japonais dans les années 1930. Mais pourtant, le sujet n’est pas de suite visible réellement dans ce premier tome. Car le rôle de celui-ci est avant tout de nous expliquer le dépaysement de notre héroïne qui perd la totalité de ses repères et à laquelle on finit par s’attacher. Notre sympathie pour cette jeune fille est d’autant plus grande que l’on sait tout de même que la situation des années 30 était tout sauf simple.

    Lors de la première lecture, on est invité automatiquement à tomber dans un piège voulu par l’auteure en lien avec l’amitié entre Haru et le jeune garçon. En effet, nous avons l’impression que la seule difficulté qu’ils ont est la barrière de la langue qui finira par se régler assez vite. La véritable épreuve qu’ils auront à vivre est celle des différences culturelles entre eux et surtout, le racisme entre Chinois et Japonais. Cette époque et ces tensions sont très dures, encore plus pour des enfants, ce qui fait que l’on va se prendre rapidement d’affection pour les deux enfants. Lors de ce premier tome, nous n’avons que le début de la découverte de cette face cachée, mais, on peut se douter qu’elle augmentera au fil des 4 tomes.

    Au niveau du dessin, la mangaka a un trait fourni et très expressif. Il nous permet de voir les véritables sentiments et envies de découvertes de nos deux jeunes héros. Le sérieux du père de Haru peut le rendre effrayant mais en opposition, nous avons le dessin des deux enfants qui sont véritablement mignons et nous donne envie de les suivre dans leurs aventures.

    Ce premier tome est bel et bien dépaysant, ce qui était l’objectif puisque c’est ce que vit la jeune Haru dans ce tome-ci mais en même temps, l’ambiance est très plaisante. L’évolution entre la découverte et le racisme se fait en douceur ce qui fait que nous ne sommes pas brusqués, nous ne sommes pas directement envoyés dans les difficultés de leur vie ce qui rend la lecture plaisante. Étant un manga court, il serait très intéressant de lire la suite de l’histoire pour comprendre comment tout cela sera ficelé par la suite.
    Bien entendu, je conseille la lecture de ce manga.

    • Turgot_Clémence sur 15 juin 2020 à 17 h 49 min

    Ce manga crée par Kyukkyupon aux éditions Akata en 2019
    Ce récit retrace la vie de Haru petite fille originaire de Nagasaki qui va déménager en Chine avec sa famille et d’une amitié internationale entre elle et un peu petit garçon chinois qui lui fait découvrir l’émerveillement de l’inconnue. Une amitié qui devra faire face au racisme et au nationalisme.
    Ce récit est pour ma part de toute beauté, traitant de thèmes comme l’innocence des enfants, le racisme, la xénophobie. La différence culturelle importe peu dans une amitié et a fortiori nous initie à travers les yeux de la petite japonaise à la découverte de l’inconnu et au sentiment d’excitation que cela nous apporte en passant toute à la fois par la peur, le doute et la méfiance. Les décors sont le reflet de l’innocence de l’enfance, doux, détaillés aux couleurs pastel mettant le lecteur dans un sentiment d’apaisement dès le début du récit.

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