Tous les mercredis soirs, je fais un atelier arts plastiques. L’année dernière, Clorinde, la plasticienne nous a fait faire une production un peu à partir de ce que font les artistes « affichistes ». Elle nous a demandé de choisir des bouts d’affiches qu’elle était allée décoller sur des panneaux d’affichage. On devait donner une nouvelle vie à ces morceaux.
J’ai essayé de faire une production en 3D. Comme le morceau d’affiche me faisait penser à un rocher au bord de la mer, j’ai fait une « maquette » de la mer.
Je vais maintenant vous parler de quelques affichistes.
Les affiches publicitaires sont partout dans nos villes depuis l’Antiquité. Il existe les affichistes qui font des publicités pour vendre des produits. Mais je vais plutôt vous parler des autres « affichistes » dans le monde de l’art. ..
Dès 1949, Raymond Hains et Jacques Villeglé récoltent des affiches lacérées par des passants, pour en faire des tableaux en recollant les morceaux autrement. Parfois ils ne changent rien. En 1957, ils font leur première exposition. Ils ont même fait tableau qui s’appelle « Loi du 29 juillet 1881″…
C’est la date de la loi qui interdit d’afficher n’importe où.
François Dufrêne est un autre affichiste, mais lui, il travaille sur l’envers des affiches. Il décolle ou gratte en fonction de l’effet recherché.
Maintenant, quand vous vous promènerez dans la ville, regardez bien les panneaux d’affichage !
Voici la définition du « nouveau réalisme » de Wikipedia :
« Ils prennent position pour un retour à la réalité, en opposition avec le lyrisme de la peinture abstraite de cette époque[2] mais sans tomber dans le piège de la figuration, connotée (au choix) petite-bourgeoise ou stalinienne, et préconisent l’utilisation d’objets prélevés dans la réalité de leur temps, à l’image des ready-made de Marcel Duchamp. Ces conceptions s’incarnent notamment dans un art de l’assemblage et de l’accumulation d’éléments empruntés à la réalité quotidienne : accumulations d’objets par Arman et Deschamps, affiches de cinéma lacérées par Jacques Villeglé… »
Myriam, 6e3