Ce roman graphique aborde le thème de l’amour filial entre un vieux bonhomme solitaire et un enfant trouvé pendant la seconde guerre mondiale, pas très loin d’un camp de concentration nazi.
Les illustrations d’Andrée Prigent sont empreintes de tendresse et d’une certaine naïveté qui correspond à la relation de ces deux êtres que tout semble opposer. La toile de fond même seulement suggérée laisse planer une menace tenace, on sent que cet équilibre, ce bonheur est fragile.
Un véritable coup de cœur à rapprocher de deux albums réussis : l’un pour le contexte historique : Les Arbres pleurent aussi d’Irène Cohen-Janca reprenant l’histoire d’Anne Frank par le témoignage d’un arbre et illustré par Maurizio A.C. Quarello et l’autre Les chaussures de Gigi Bigot et Pépito Matéo, illustré par Isabelle Chatellard où un enfant seul dans la guerre va être recueilli.
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