CNRD 2012 : Résister dans les camps nazis

C’est parti pour une nouvelle année.

Les élèves de 3e qui participent vont dans un premier temps, par groupe, créer un dossier sur les personnages suivants

Boissout Valentin, Isabet Camille, Miaut Laura: René Besse

Adam Joshua,  Yvernault Guillaume: Thérèse Menot

Plazanet Florine, Mannat Andréa, Faurant Océane: Roger Gouffault

Présentation du thème : Selon l’historien Thomas Fontaine, résister dans un camp de concentration peut se décliner en trois attitudes : « survivre, s’opposer, faire savoir ». Il faut donc considérer la résistance à l’intérieur de l’univers concentrationnaire avec une vision large qui va de la survie jusqu’à la lutte armée en passant par la solidarité, le sauvetage, le renseignement, le refus,  le sabotage,  l’évasion. Claire Andrieux précise que le risque encouru dans ces enfers oblige à reconsidérer l’étalon de mesure et à réintégrer la « résistance civile » dans la Résistance. Tout acte qui tend à conserver au détenu son apparence d’humanité relève donc de la Résistance dans le cadre spécifique des camps. Il ne faut donc pas étudier la Résistance dans les camps avec la même approche que la Résistance dans les pays occupés. D’une part, parce que l’univers concentrationnaire constitue un monde à part, radicalement différent de celui créé par le régime totalitaire : résister à un système de terreur clos suppose d’autres ressources, d’autres moyens, et génère d’autres types de conflits internes ; et, d’autre part, parce que dans les camps plus qu’ailleurs, la Résistance organisée ne représente qu’une partie de celle-ci. La Résistance ne se définit pas dans l’abstrait, mais se construit dans l’interaction avec le système de terreur. Le répertoire des actes de résistance ne peut être identique à chaque camp et dépend beaucoup des circonstances et des personnes. Passée la violence inouïe du choc de l’internement, le système de terreur en vase clos faisait porter sur les résistants la responsabilité de choix tragiques, comme des risques de représailles collectives qu’il ne fallait pas sous estimer.

Dans le cadre des dossiers que les élèves doivent constituer, Le travail peut donc porter soit sur un personnage, une forme de résistance ou un camp. S’ils souhaitent néanmoins travailler sur l’ensemble du thème, ils peuvent adopter le plan suivant qui a été proposé lors d’une conférence au Rendez vous d’Histoire de Blois :

 I°) Survivre dans les camps.

Se cacher, ne pas se faire remarquer, se discipliner, rester un être humain et survivre en gardant les mains propres.

II°) Les actions d’assistantes et de solidarité.

Rester un être social : l’entraide, la dissimulation, les échanges d’identités, mais aussi les petits cadeaux lors des anniversaires.

III°) Les actions de sabotage, d’évasion et de libération.

Ce fut le cas pour les plus connus à Buchenwald, dans le ghetto de Varsovie, à Treblinka, Sobibor, Mauthausen.

Sitographie :

http://www.musee-resistance.com/spip.php?rubrique47 (dossier pédagogique à télécharger en Novembre)

http://www.cercleshoah.org/spip.php?article194 (bibliographie)

http://www.memorial-caen.fr/portail/index.php?option=com_content&view=article&id=383&Itemid=1683 (bibliographie à télécharger)

http://www2.cndp.fr/memoire/liberation_camps/lycee/resistance.htm (témoignages)

http://www.fondationresistance.org/pages/action_pedag/annee-2011-2012_theme15.htm (de nombreux documents à télécharger en bas de page)

http://www.france-libre.net/cnrd/2012/concours-resistance-deportation.php (dossier pédagogique à télécharger depuis septembre).

Si vous avez besoin de renseignements supplémentaires sur le concours en lui même ou concernant le thème de cette année vous pouvez me contacter par courriel à l’adresse suivante :

stephane.reix@ac-limoges.fr

 

Stéphane Reix