Quelle que soit la tenue (chaussures, vêtements), le ou les accessoire(s) utile(s) à la pratique d’un sport… Tous ont un impact sur l’environnement au moment de leur fabrication, de leur usage et à la fin de leur vie. Sur ce dernier point, si les initiatives de recyclage se développent, comme le recyclage des skis usagés dans certaines stations ou encore l’initiative de recyclage de vêtements et de chaussures lancée par certains équipementiers en Allemagne, la grande majorité du matériel sportif n’est pas recyclé.

Le ski de descente : le développement des infrastructures et chantiers de terrassement provoque des perturbations sur la faune et la flore, qui ont beaucoup de mal à trouver leur place. De plus, avec le réchauffement climatique, les stations ont de plus en plus recours aux canons à neige, dont les impacts environnementaux sont très importants, notamment en ce qui concerne la consommation d’eau. Au total, on estime qu’en France l’eau consommée par ces canons a représenté, pour la saison 2004-2005, la consommation annuelle d’une ville comme Marseille.

 

Les sports mécaniques : la pollution liée aux moteurs et aux carburants utilisés sur les courses – on enregistre des records de pollution atmosphérique à chaque grand prix de Formule 1 –, les nuisances sonores, la quantité de déchets émise ainsi que la destruction des pistes sont des sources de pollution importantes.

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– Natation : la fabrication du maillot de bain a un impact sur l’environnement, notamment lié à l’origine des matières premières utilisées. De même, l’entretien des piscines (privées ou publiques) engendre des impacts importants (produits chimiques, consommation d’eau, etc.)

– Course à pied : la fabrication des chaussures n’a en soi pas un impact lourd sur l’environnement, mais ses effets négatifs sont associés aux matières premières prélevées en amont et aux produits chimiques utilisés pour les extraire ou les transformer (cuir et plastique par exemple).
Les organisations de marathons engendrent des quantités de déchets importantes, parfois directement déversées dans la nature, malgré le fait que certains organisateurs veillent au bon fonctionnement des courses. A titre d’exemple, le Marathon de Paris comptabilisait en 2010 plus de 39000 participants et plus de 220.000 spectateurs. Aussi, lors ce marathon, un dispositif de collecte des bouteilles et des emballages avait jalonné le parcours des coureurs, à l’initiative d’Eco-emballages.   

 

Conclusion : Le sport a ses bons et mauvais côtés car il est très bon pour la santé mais certains sont nocifs pour l’environnement. Certains sont nocifs au niveau de leur entretien, la fabrication de leurs tenues et les gaz nocifs qu’ils peuvent dégager comme pour le sport automobile.