Pendant ces vacances, due à cette pandémie l’occupation me tracasse, je cherche des jeux que je n’ai pas encore faits, j’essaie de m’occuper le plus possible puis… La peur : je ne peux presque plus voir mes amis, je me confine de plus en plus sous ordre de la police, je me retrouve seul chez moi à devoir prendre un papier pour sortir à moins d’un kilomètre de ma maison.
Je ne sais pas si j’ai peur, si je dois avoir peur, ou si au contraire je dois être content, joyeux, d’avoir des vacances supplémentaires et que la pollution diminue énormément. Quand je regarde mes chats ou d’autres animaux sauvages ils ne semblent pas être apeurés ; ils vivent comme si rien n’avait changé ces deux derniers mois. Nous les humains, toute seconde à ne rien faire nous semble un ennui éternel… Nos petites habitudes sont chamboulées ainsi que notre système économique, par un individu que l’on ne peut pas voir à l’œil nu. Notre peuple autoproclamé « l’espèce la plus puissante », nous voilà à la merci d’un être unicellulaire. Nous qui croyions être les plus forts, peut-être les virus nous décimerons, élevant d’autres espèces plus résistantes ?
Nous ne pouvons pas voir dans le futur mais une chose est sûr cette crise nous servira de leçon.
Nathanaël Trapet