Les États-Unis sont grièvement touchés par la pandémie du COVID-19, mais quand on entend parler des Éats-Unis, entendons-nous parler des peuples amérindiens qui sont dans une position encore plus délicate?
Pour se protéger du coronavirus, nous avons la possibilité de respecter les gestes barrières, d’avoir accès à des soins réguliers, mais pas les Navajos, un peuple amérindien , vivant en Amérique du Nord, dans des réserves de l’Arizona, et aussi au Nouveau-Mexique et dans l’Utah.
Comment sont-ils supposés se laver les mains alors que la plupart n’ont même pas accès à l’eau potable ? Comment sont-ils sensés aller se faire soigner à l’hôpital, alors que, d’après l’article d’Euronews , il n’y aurait que 12 centres de soins sur plus de 71 000 km2 et que ces centres sont dans un état déplorable ? Le gouvernement les laisse à l’abandon : ils s’en sont rendus compte et, comme si cela ne suffisait pas, le matériel de soins que le gouvernement était sensé leur livrer a eu des semaines de retard. Comment un peuple, déjà dans une situation compliquée, peut survivre à la pandémie et faire face à la crise sanitaire ?
Ce peuple compte plus de 175 000 habitants d’après le site La Croix, 175 000 personnes laissés à l’abandon. Le président de leur Nation, Jonathan Nez a dit, plus tristement qu’énervé : « Nous sommes les premiers citoyens de ce pays, et nous avons été oubliés. ». Il faut aussi savoir qu’ils ont un des taux de mortalité les plus élevés.
Ils ont peur, peur des répercutions, beaucoup d’entre eux vivent grâce au tourisme, et si les touristes ne viennent plus, comment vont-ils faire pour se remettre de cette crise ?
Beaucoup de questions, mais peu de réponses. Alors ne les oublions pas car nous ne sommes pas dans la pire position face à ce virus.
Marie
Sources: euronews, ouest-france, La Croix.
