La Vérité Sur l’Affaire Harry Quebert (mini série)

À l’heure où je commence mon article, nous sommes le lendemain du dernier épisode de la mini-série « La Vérité Sur l’Affaire Harry Quebert« . Avec largement plus de quatre millions de téléspectateurs au premier épisode sur TF1, nous pouvons dire que cette série a obtenu un franc succès.

Sources: AlloCiné

L’histoire tourne autour de la jeune Nola Kellergan disparue en 1975 et dont le corps a été retrouvé en 2008… dans le jardin du grand auteur Harry Quebert. Il va alors être jugé immédiatement coupable de sa mort. Il fait  appel à son ami Marcus Goldman (ancien élève) qui est auteur également. Pourquoi ? Ce dernier va mener l’enquête et prouver que son professeur est innocent de la mort d’une jeune fille de 15 ans, avec qui il avait une relation amoureuse secrète. J’appuie un peu sur ce fait, car j’adore les trucs qui choquent la société dans laquelle nous vivons. On va donc, d’épisode en épisode, parcourir la relation interdite de notre couple adoré, tout en changeant de route à chaque nouvel élément qui peut parfois remettre en question toute l’enquête. Marcus ne sera pas seul, il est accompagné d’un enquêteur de police avec lequel il va réussir, au bout de dix épisodes, à enfin trouver le ou les véritable(s) coupable(s) de cette histoire. Le scénario  est parfaitement orchestré, LA perfection ultime. Je rajoute aussi que chaque image ou plan est pris(e) de manière à ce que ce soit comme un tableau, une photographie.

Et j’ai été très, très satisfaite de ce chef d’oeuvre de Joël Dicker adapté en mini série télévisée par Jean Jacques Annaud. Un casting formidable qui colle aux personnages : 

  • Patrick Dempsey (oui oui, vous ne rêvez pas) dans le rôle d’Harry Quebert
  • Ben Schnetzer pour Marcus Goldman
  • Kristine Frozeth apparue dernièrement dans « Sierra Burgess Is A Loser » ou encore « Le Bon Apôtre » qui ici joue Nola Kellergan.

Le générique à lui tout seul est délicieux… Le livre étant Suisse, l’adaptation Américaine a repris un « style » propre à son origine pour cette intro. On pourrait penser que c’est glauque, la musique est comme intrigante et le fait de voir notre Nola, personnage décédé dès le début, dans ces images qui la forment ici comme un souvenir (encre, aquarelle qui s’efface plutôt rapidement) me touche déjà beaucoup.

Et cette relation interdite, qui a été représentée dans Les origines du mal, le fameux best seller de notre Harry Quebert, est fantastique, ou peut-être simplement juste pure. L’attachement, le lien qu’il y a entre Harry et Nola me marque car c’est quelque chose de réel et sans artifice. Je n’aime pas les histoires d’amour car je les qualifie de « gnangnan,  ridicules »; on nous fait croire que la vie est belle, qu’il n’y a pas de problème de société etc.. Tandis qu’ici, notre couple est réellement dans notre vie, la difficile mais vraie société aussi.

sources: programme-tv.net

Je vais vous laisser là sur cette petite perfection avec une note de 10/10 en vous demandant d’y accorder de l’attention, car c’est si réfléchi qu’elle le mérite.

Alicia

Afficher les mentions légales | Conditions générales d'utilisation | Aide à la rédaction du registre de traitement
Nom et adresse de l’établissement scolaire
Collège Marc Bloch Chemin de Ronde 23220 BONNAT
Nom du directeur de la publication
Isabelle Mazeirat, principale
Nom du responsable de la rédaction
Sylvie Edery, documentaliste
Nom et adresse du fournisseur d’hébergement
OVH 2 rue Kellermann – 59100 Roubaix