Le métier d’infirmier au coeur de la santé publique

crédit photo: E.Guyonnet-Mas

Aujourd’hui, nous avons interviewé Rémi Robert qui a pu répondre à certaines de nos questions et que vous pourrez écouter ci- dessous.

Tout d’abord, Monsieur Robert nous a expliqué le commencement de ses carrières.

Puis nous  lui avons posé différentes questions comme quelle est la différence entre infirmier et médecin ? Quels sont les diplômes nécessaires pour pratiquer cette profession ? En quoi une bonne activité physique permet-elle une meilleure santé ? Comment rester en bonne santé en 2024 ? A quoi servent les préventions faites ?

Nous le remercions car il a su nous répondre avec précision et clarté.

L.Leblanc, I.Faurie

La détermination de Lucas Pasteau

Devenu tétraplégique suite à un accident de rugby,  Lucas Pasteau nous parle de son sport, de sa rééducation et de son esprit de compétition. Le portrait d’un jeune sportif déterminé et plein d’ambition.

Lucas Pasteau est  un  jeune homme de vingt huit ans, qui en 2011, suite à un accident de rugby à l’âge de seize ans, s’est blessé aux cervicales, endommageant sa moelle épinière. Il joue désormais au rugby fauteuil à Limoges, USAL.  Il réside et travaille à Brive.

Lucas  Pasteau ©Colas JUTEAU

 

Depuis quand pratiquez-vous cette discipline ?

Je pratique le rugby fauteuil depuis cinq ans à Limoges.

Existe t-il différents rugby adaptés aux personnes handicapées ?

Oui, il existe deux types de rugby fauteuil : celui que je pratique qui se joue à quatre, il y a aussi le rugby à treize qui se rapproche plus de rugby pour les valides : passe en arrière, ballons de rugby…

Quelles sont les différences entre le rugby pour personnes valides et votre discipline ?

Le rugby invalide se joue à quatre contre quatre sur un terrain de basket, avec un ballon de volley.

Comment se joue le rugby fauteuil ?

Le rugby fauteuil est composé de deux postes : les défenseurs et les attaquants.  Les défenseurs doivent bloquer avec leurs fauteuils les attaquants. Pour marquer un essai, il faut passer une ligne démarquée avec des plots.

Ce sport est-il aux jeux paralympiques ?

Oui, on peut retrouver celui que je pratique.

Vous jouez pour vous amuser ou pour gagner ?

Je suis là pour gagner, c’est un bon loisir mais je suis là particulièrement pour la compétition et pour gagner.

Comment avez vous débuté ce sport ?

J’étais en centre de rééducation à Montpellier et une équipe de rugby fauteuil venait pour s’entraîner,  j’ai pu essayer et j’ai tout de suite accroché.

Etes-vous quelqu’un de sportif ?

Je suis quelqu’un de très sportif, je fais du rugby depuis mes six ans. J’étais dans l’équipe de France des -16 ans. Depuis jeune, j’ambitionnais de jouer en pro, j’ai même fait deux ans de STAPS à Brive pour pouvoir devenir pro dans mon sport actuel.

La rééducation fait-elle toujours partie de votre vie ?

La rééducation est toujours présente dans ma vie, je suis persuadé que je pourrai faire encore plus de progrès. J’ai fait de la rééducation tout au long de la suite de mon accident. J’en ai fait en France mais aussi à l’étranger, à Barcelone.

Le regard des gens est-il un problème pour vous ?

Au début, m’adapter était compliqué. Souvent les enfants me regardent mais il n’y a jamais de moqueries, sûrement de la curiosité. J’ai aussi été bien entouré et mes anciens coéquipiers de rugby ont gardé contact avec moi, donc je ne me suis pas senti jugé et je n’avais pas d’appréhension par rapport à cela.

Vous l’aurez compris, Lucas est un sportif qui a su se relever après son accident. C’est un exemple pour toutes les personnes qui sont dans le même cas.

Alicia Herbert, Nelly Saindou.

À la découverte du métier de journaliste sportif

Frédéric Rabiller – Crédit photo : C. Da Rocha

Dans le cadre d’ E-Reporter, nous sommes allés interviewer Frédéric Rabiller, journaliste sportif au sein du quotidien La Montagne.

Il a commencé sa carrière en 1994 à Brive. Il écrivait des faits divers et a expérimenté plusieurs autres domaines du journalisme, pour finalement se concentrer sur la branche sportive par passion pour le foot et le rugby.


-Qu’est-ce qui vous a poussé à devenir journaliste sportif ?


-Dans le métier de journaliste il y a une grande notion d’intégrité et de communication qui m’a particulièrement attiré, je suis aussi un grand fan de rugby.


-Avez vous commencé votre carrière journalistique par le sport ?


-Non, tout d’abord j’ai fait des faits divers où j’ai pu toucher un peu à tout et c’est là que je me suis pris de passion pour le sport.


– Vous êtes journaliste à La Montagne, donc vous faites des articles quotidiens ?


-Bien évidement, mais le sujet change et certaines journées sont moins importantes que d’autres, le lundi par exemple est un jour très chargé car on donne les résultats des matchs du dimanche.


-Quel conseil  donneriez vous à un futur journaliste ?


-Je l’encouragerais car être journaliste est un métier où l’on ne s’ennuie jamais, on peut rencontrer une simple mamie un jour et interviewer un ancien président le lendemain.


Gustin Chapellas /Emillio Rouzeyrol ; classe de 504 du lycée Edmond Perrier

La descente aux enfers des finances publiques françaises

Emmanuel Macron a convoqué le mercredi 20 mars 2024 à l’Élysée, les chefs des partis et groupes parlementaires qui composent sa majorité, pour un long dîner aux allures de réunion de crise. Mais d’où provient le déficit et quels en sont les impacts économiques attendus ?

Le ministre des Finances Bruno Le Maire et le président de la République Emmanuel Macron©20minutes

Quelle est l’ampleur du déficit et de la dette publique ?

D’après Emmanuel Macron «  La France est au bord du gouffre « .  Le déficit public français de 2023 sera supérieur à 5% du PIB. Le gouvernement avait pourtant prévu de le maintenir en-dessous des 4,9%. La France sera, avec Italie, le seul grand pays de la zone européenne avec un déficit à 5%, alors que l’Allemagne affiche un déficit de 2 %. La 5ème République connaît son 50ème budget consécutif en déficit. L’année prochaine risque d’être encore difficile puisque le gouvernement prévoit en 2024 un déficit de 4,4%.

En 2007 déjà, François Fillion avait jugé que la France était en faillite, alors que la dette de l’état s’élevait alors à 1200 milliards. Aujourd’hui, cette dette a atteint 3200 milliards : elle a donc triplé en une quinzaine d’années ! Le président du parti des Républicains, Eric Ciotti, a dénoncé de son côté la « situation dramatique  des finances publiques françaises », assurant que le pays « emprunte le même chemin que la Grèce », dont l’économie s’était effondrée au début des années 2010 sous le poids d’une dette insoutenable.

Graphique de la dette publique française ©Insee

Quelles sont les causes du déficit ?

Le déficit budgétaire de la France découle de plusieurs facteurs interconnectés. Tout d’abord, les dépenses publiques élevées, notamment dans les domaines de la santé, de l’éducation et des services sociaux, contribuent à creuser le déficit, mais ce déficit permet aux français de mieux vivre. La faute incombe également à une conjoncture internationale plus difficile en raison du ralentissement chinois, de la guerre et l’aide en Ukraine et des difficultés de nos «  partenaires européens comme l’Allemagne «  , a assuré Thomas Cazenave.

Quel impact sur la notation de la France ?

Le rôle d’une agence de notation est de quantifier le risque que présente un emprunteur de ne pas rembourser ses dettes. Le but étant de faire savoir aux investisseurs où placer leur épargne en sécurité. En 2023, la France a échappé à une note inférieure à celle de l’année précédente. L’agence S&P a maintenu sa note de « AA » à la France, quand Fitch l’avait rétrogradée de « AA » à « AA- ». En 2024, la note risque être rabaissée, selon plusieurs media (comme 20 minutes). Le risque est que la France soit moins attractive pour investisseurs étrangers.

Photo de l ‘agence de notation FitchRatings ©Challenges

Les solutions possibles pour régler le problème de la dette française ?

Bruno le Maire, après avoir annoncé 10 milliards d’euros d’économie, propose de  » remplacer l’État providence par l’État protecteur ».

Quelques députés MoDem proposent d’augmenter les impôts des ultra-riches ou des grandes entreprises pour réduire le déficit public. Mais le gouvernement « se refuse à toucher au levier de la fiscalité ».

Les oppositions n’ont pas encore donné leurs solutions pour régler la dette de la France.

 

Sources: 20 minutes, le Figaro, France-info, TF1, BFM et Libération

Joachim Nunes, Yanis Michaud, Juan Cordova

 

En direct d’E-Reporter !

Ce jeudi 21 mars 2024 dans le cadre de la Semaine de la presse et des médias à l’école a lieu la journée E-Reporter. La SPME est un évènement national dans le milieu scolaire qui permet aux jeunes d’être sensibilisés au rôle des médias dans la société.

Le dispositif E-Reporter se déroule cette année au sein du campus universitaire de Tulle, ce sont des classes de collège et lycée qui  y participent. L’évènement accueille 160 élèves en présentiel et plusieurs classes en distanciel. Ces élèves rédigent des articles sur deux thèmes définis à l’avance. En l’occurrence, pour cette année ce sera sur le sport et  la santé et  bien sûr nos reporters traitent aussi l’actualité du jour. Le jury E-Reporter se réunira ultérieurement pour évaluer les productions des différentes classes. Pour enrichir notre connaissance de ces thèmes des intervenants variés se sont prêtés au jeu des questions.

De notre côté, nous nous sommes préparés à cette journée. Nous avons déjà commencé à travailler sur la presse et les médias puisque nous participons depuis 3 mois au Prix Albert Londres en lycée.

Site de l’IUT de Tulle ©Cdi Lycée Perrier

 

 

 

Site de Canopé Tulle ©Cdi Lycée Perrier

 

 

 

 

 

 

Afin de rendre compte de l’atmosphère du jour, nous avons interviewé plusieurs groupes de collégiens, allant de la 6ème à la 4ème.

Comment ont-ils perçu cette journée ?

D’après Serena, en 4ème au collège Jean Lurçat de Brive : « Cette journée est sympa et super intéressante », Serena apprécie également le fait d’avoir pu interviewer  les intervenants.

Le thème du sport leur a t-il plu ?

D’après Emy, Aléanor et Manon élève de 4ème au collège Victor-Hugo de Tulle : « Le sport est vraiment intéressant, on fait toutes les trois de l’équitation ».

Le thème surprise les a t’il transcendés ?

D’après Maïlys, en 4ème au collège Jean Lurçat de Brive : « Il ne m’a pas transcendé, mais c’était super intéressant ».

Qu’ont-ils appris sur ces thèmes ?

D’après Nicolas, en 6ème au collège Voltaire de Ussel : « Cela nous a appris que le sport est important pour la santé, il permet de rester en forme »

 

Nous avons donc laissé les élèves repartir à leurs travaux, tout en espérant que cette journée aura été fructueuse pour tous.

 

 

Les rédacteurs ©CDI Lycée Perrier

              M. Martin, G. Delanne-Caraminot, M. Martinie, 

N. Lecamus-Paris, S. Oubreyrie

 

Semaine des langues : les élèves de LLCE au micro !

 

 

A l’occasion de la semaine des langues qui a lieu du 18 au 23 mars, les élèves de la spécialité LLCER ont réalisé et monté une émission de radio composée de chroniques sur différents thèmes, littérature, musique, sport…

 

Le Prix Albert Londres dans vos oreilles !

Podcast réalisé par les élèves de la classe de 504 qui participent au dispositif du Prix Albert Londres.

Albert Londres
image : cdiperrier

Dans ce podcast , vous découvrirez qui était Albert Londres ainsi qu’une présentation des journalistes sélectionnés dans la catégorie Presse écrite. Les chroniques permettent également de saisir ce qu’est le travail de reporter sur le terrain.

 

Un grand bravo  à toutes les chroniqueuses et à tous les chroniqueurs, et BIG UP à  Méline, Maëva pour la présentation et le gros travail de montage !

A lire également l’article sur Wilson Fache, le lauréat pour la presse écrite.

Rencontre avec Anne Loyer… le podcast

Vendredi 08 mars le comité lecture du lycée a accueilli l’autrice Anne Loyer.

Comité lecture et Anne Loyer
Source : cdiperrier

Une rencontre particulière car elle a pris la forme d’une émission de radio.

En effet l’émission Vous êtes ici  de Bram FM  s’est déroulée en direct du CDI du lycée!

Pour réécouter l’émission cliquer sur l’image ci-dessous

source BramFM.com

Des chroniques et des  questions perspicaces et émouvantes (dixit Anne Loyer),

une très belle rencontre sur les ondes.

Grand merci à Anne Loyer à Philippe et Aymeric pour Bram FM ainsi qu’aux élèves du comité lecture: 

Arven, Aurélia, Robin, Théophane, Clélia, Lily, Ambre, Céleste,

Carmen, Lila, Faustine, et Bastien (et Nynon à distance)

Jury jeunes pour le festival cinéma de Brive, pourquoi pas toi ?

La sélection du jury jeunes de la Corrèze pour l’édition 2024

du festival de cinéma de Brive, est lancée !

* Le principe est le suivant : il s’agit d’écrire la critique d’un film (tous formats et genres confondus) sorti et vu en salle après le 1er janvier 2023.
* La candidature est ouverte à tous les résidents de la Corrèze, âgés de 14 à 18 ans inclus, en formation professionnelle ou scolarisés en collège ou en lycée en Corrèze.
* Date limite pour envoyer critique et texte de motivation: dimanche 3 mars !

 

Les jeunes sélectionnés décerneront leur prix lors de la 21ème édition du  festival (8 au 13 avril 24),

et auront ainsi la chance de vivre une expérience inédite !

 

Le règlement complet est disponible ici 

Et vous trouverez une aide à la rédaction d’une critique de cinéma.

Bonne chance !

La colère des agriculteurs

Des manifestants décidés à faire changer les choses

Source : Le Monde

Un vaste mouvement de colère des agriculteurs français a vu le jour depuis plusieurs semaines, ils sont décidés à faire bouger les choses face à la pauvreté croissante de beaucoup d’entre eux.

Le conflit entre les agriculteurs français et le gouvernement dure maintenant depuis l’automne dernier. Il était au départ concentré dans le département du Tarn puis s’est généralisé à toute la France.

Le premier mouvement des agriculteurs a été de retourner des panneaux signalétiques des communes comme vous avez sûrement pu le remarquer partout dans le pays avant de se transformer et d’en venir aux blocages des routes : le blocage de l’autoroute A64 en Occitanie notamment… en attendant Rungis ! « Tracteurs, bennes et bottes de paille occupent la chaussée de l’axe routier » informe La Montagne lundi 22 janvier. Les éleveurs et producteurs dénoncent « le nombre et la complexité  des normes auxquelles ils sont soumis ». La FNSEA, la principale organisation syndicale des agriculteurs promet « un certain nombre d’actions » à venir.

Depuis le 18 janvier 2024 au soir, de nombreuses autoroutes ont donc été bloquées mais ont aussi eu lieu des rassemblements devant des administrations ou sur des ronds-points.

Un des motifs de colère : celui de l’inflation qui s’est matérialisée par une nette hausse des coûts de production des exploitants. Cependant, cette augmentation semble avoir été ignorée par les industriels explique Le Parisien. Les producteurs ont dénoncé par exemple le prix du lait fixé par le groupe Lactalis, jugé trop bas en allant manifester leur colère jeudi 18 janvier devant son siège en Mayenne et dans plusieurs usines de l’Ouest de la France. Seulement l’inflation a  gagné plusieurs terrains : le coût de l’énergie qui a explosé, les coûts des intrants (tout ce qui entre dans le processus de la production) qui ont augmenté, tout comme ceux de la main-d’œuvre ou de l’alimentation animale.

Un deuxième motif de colère est mis en lumière par L’express : « Une probable baisse des revenus de 9% » en 2023. Cet indicateur avait en effet augmenté de 13,1% en 2021, puis de 9,6% en 2022. Dans le même temps, les Français refusent de payer plus cher leur alimentation après un pic de l’inflation de plus de 20% sur deux ans.

On peut penser que ce conflit ne s’arrêtera pas là au vu du mécontentement des agriculteurs.

 

Gabriel Attal a présenté jeudi 1er février à Matignon une nouvelle salve de mesures pour répondre aux revendications des agriculteurs mobilisés dans toute la France. Le gouvernement consacrera « 150 millions d’euros en soutien fiscal et social dès cette année et de façon pérenne », a annoncé le Premier ministre. Il a justifié cela en précisant : « Nos éleveurs ont besoin d’un soutien spécifique ».

 « Deux milliards d’euros » vont être débloqués pour faciliter l’attribut des prêts aux agriculteurs nouvellement installés, pour « permettre des investissements ou la reprise des exploitations » a rappelé le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau. L’enveloppe pour l’accompagnement à l’installation passera par ailleurs de 13 millions à 20 millions d’euros pour « mieux accompagner » les jeunes agriculteurs.

 

Sources : Le Parisien, La Montagne, L’express, France info

Méline

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