Et vous, êtes-vous un raciste ou un homophobe ordinaire ?

Dans la cour, on peut entendre des insultes considérées comme banales : sale gros, espèce de tapette, de pédale, sale arabe, etc. Sans le savoir, vous faites du racisme ordinaire, de l’intolérance ordinaire.

Source image : Editions Marlaga, livre : Sommes nous tous racistes ?

Le racisme ordinaire est basé souvent sur des préjugés (Les Juifs, selon ces préjugés, seraient riches, ou avares, ou aimeraient démesurément l’argent) et des stéréotypes, c’est-à-dire le fait de généraliser une idée à partir d’un simple exemple (mon voisin est musulman et intégriste donc tous les musulmans sont intégristes).

« Ce que j’appelle le racisme ordinaire, ce sont toutes ces petites phrases qui sont empreintes de préjugés que l’on entend de manière quotidienne mais contre lesquelles on n’a pas de recours légal et qui constituent selon moi des micro-agressions. » dit Rokhaya Diallo, une militante féministe et antiraciste.

Des petite phrases de tous les jours peuvent porter atteinte à la dignité de certains.

Cela vaut pour la couleur de peau, mais aussi pour nos préférences sexuelles : « Réduire un être humain à son appartenance sexuelle procède de la même logique que le racisme qui réduit ce dernier à sa couleur de peau ou à son origine. » Car dans notre société, être hétérosexuel reste la norme, même si les jeunes générations évoluent.

Racisme ordinaire. Source image : flair.be

Il faut prendre conscience de la portée et du sens de nos mots : rien n’est anodin, tout peut blesser. Parce que ça peut faire mal aux personnes qui sont visées.

Et dans la vie quotidienne, il arrive que l’on véhicule des clichés racistes sans même s’en rendre compte. « Ça peut être des réflexions sur les noms, les prénoms, sur les origines, la façon de s’habiller, de se coiffer. Toutes ces petites remarques qui placent la personne ciblée à l’extérieur de la communauté ».

Les privilèges des personnes à la peau blanche

Les personnes qui ont la peau blanche sont plus facilement acceptées  que les personnes  à la peau noire par exemple.  Et cela dans de nombreux domaines. Par exemple, s’appeler Rachid ou Fatoumata peut être un handicap pour un entretien d’embauche.

Le conseil de Maboula Soumahoro quand on est une personne blanche, c’est «être honnête et accepter cette prise de conscience qui sera nécessairement douloureuse». Car on fait presque toujours du racisme ordinaire quand on est blanc.

Sources :Cosmopolitain / Salut et Fraternité / Marie-Claire

Article de Krysta

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