Les violences contre les femmes ont toujours existé et restent très nombreuses, c’est pourquoi il faut dire non à ces violences !
Une femme sur trois victime de violences dans le monde. Source image : Elle
Les violences envers les femmes peuvent être multiples : agression sexuelle, violences verbales et violences physiques à la maison, ou encore harcèlement psychologique. Le plus souvent ce sont des proches qui commettent ces actes violents, et 30 % des actes violents sont commis par le partenaire intime, c’est-à-dire celui qui partage le même lit que la victime. Mais ne croyez pas être protégée en étant enfant car même si vous êtes une jeune fille vous pouvez être agressée partout et par n’importe qui, notamment PARCE QUE vous êtes une fille.
Saviez-vous qu’une femme sur trois et victime de violence dans le monde ? « La violence à l’encontre des femmes est un problème mondial de santé publique d’ampleur épidémique» a déclaré le Dr Margaret Chan, Directeur général de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé).
Mais comment arrêter ceci ?!
On peut créer des associations pour en parler ou s’adresser à des associations, parce qu’il ne faut pas le cacher par honte, au contraire il faut en parler sinon ça peut devenir plus grave encore.
Il faut tout simplement en parler à vos proches si vous pouvez, et si ce sont vos proches qui sont vos agresseurs, parlez-en à un adulte en qui vous avez confiance : au collège cela peut être un professeur, l’infirmière ou un CPE. Il vous aidera à trouver des solutions pour que ça s’arrête.
On a interrogé trois filles (ados, adultes) pour savoir ce qu’elles pensent de ces violences :
Emma nous dit : « je trouve que c’est raciste envers les femmes. Et puis ce n’est pas normal de faire ça à des femmes, ados, enfants… Faites attention ça peut arriver partout, même au collège. Des fois, les victimes n’arrivent pas à le dire à leur famille. Et ça peut empirer ! »
Mme Tessier, CPE, nous dit : « C’est quelque chose d’inacceptable qui ne devrait pas exister, et il faut essayer d’aider à la fois les victimes pour leur apporter notre aide et notre soutien, mais aussi les agresseurs, pour arriver à comprendre pourquoi ils ont ce geste là, cette vision de la femme et pourquoi ils peuvent se permettre de les agresser ».
Mme Hilaire, principale-adjointe conclut : « Il y a tout un travail d’éducation et de prévention auprès de tous : auprès des filles qui ne doivent pas accepter ces violences, et auprès des garçons qui ne doivent pas devenir des agresseurs, afin qu’il y ait un réel respect mutuel ».
Article écrit par Louane et Emma
2 Commentaires
C’est un très bon article et bien choisi car vraiment d’actualité.
Il faut en parler et ne jamais avoir honte d’être une victime.
Et aussi le dire si on est témoin de violence
Coucou je suis une fille de l ‘atelier journal moi aussi ! et il me semble que nous étions deux à faire ce travail . EMMA .