Des animaux encore maltraités, ici, en France

Le bien être animal est un sujet d’actualité et aujourd’hui la question se pose aussi bien  dans les élevages que dans les zoos ou dans les cirques. Car les animaux sont encore loin d’être tous heureux.   Nous allons enquêter sur  les conditions de vie des animaux et le petit espoir avec les nouvelles lois qui viennent mettre un peu d’ordre dans tout ça.

Les animaux maltraités… Source image : Tribunal du net

Il faut  savoir que les  animaux sont des êtres intelligents et sensibles. Et depuis quelque temps, certaines lois prennent en compte le bien être animal. Et heureusement ! Sans forcément vouloir le végétarisme, on peut essayer de rendre la vie des animaux, notamment d’élevage, plus heureuse.

La vie des animaux d’élevage

Dans les fermes, les vaches, les moutons, les chevaux… peuvent être heureux  si ils sont élevés dans des conditions respectueuses de leur environnement naturel, mais dans certains cas, c’est loin d’être vrai comme dans les batteries pour les cochons et les poulets qui n’ont pas de place pour se dépenser : « Pour faire du porc en plein air, il faut à peu près 500 000 hectares, c’est-à-dire l’équivalent d’un département français. Je ne sais pas où on les trouve ! » affirme Jean-Baptiste Moreau sur le site LCP . Alors si on en élevait moins ?!  Les poules de batterie vivent dans une cage de taille A4 et les cochons un tout petit peu plus. Les enclos sont sales et l’hygiène est médiocre dans  certaines entreprises.  « Des cadavres jonchent le sol de l’élevage : des cochons de tout âge, adultes ou porcelets. Certains sont en état avancé de putréfaction, laissés dans les couloirs et même dans les enclos des cochons, au milieu des animaux vivants »nous dévoile L214, une association militante pour le respect du bien être animal, dans LaDepeche. Cet article a déjà une année mais les circonstances n’ont pas forcément changé. Les poules pondent toujours dans une cage de la taille d’une feuille A4 quand elles sont en batterie.

L’élevage de poulets en batterie. Source image libre : wikipedia

On peut consommer des œufs de poules « élevées en plein air » si on veut lutter contre les poules élevées en batterie, c’est un label qui désigne des élevages où les poules sont censées être élevées dans la nature avec de l’herbe, la possibilité de courir etc… Mais dans certains cas c’est mensonger : la jolie image où l’ont voit des poules qui courent et sont heureuses n’est  pas toujours vraie ! Le site d’enquêtes et de reportages Rue89stasbourg nous explique que dans un élevage,  « environ 1 500 poules sur 38 000 au total étaient dehors, soit 3% de l’effectif seulement. »

Toujours dans  Rue89strasbourg , L214 explique :   « Après un peu plus d’un an, elles [les poules] ne produisent plus suffisamment d’œufs et sont envoyées à l’abattoir, comme les poules élevées en cage. En théorie, elles pourraient vivre jusqu’à 10 ans. »

Poules et cochons, même combat : on ne respecte pas les poussins ou les cochonnets,  notamment quand on les castre à vif ! (voirQue Choisir).

Et les animaux domestiqués ?

Triste tableau pour les élevages intensifs…  Mais il existe aussi de la matraitance chez les animaux domestiques. Vous avez sans doute entendu parler des chevaux mutilés la nuit et de ces oreilles manquantes : « Des blessures par armes blanches, des mutilations qui entraînent parfois la mort des chevaux » (La Montagne). Mais la police à aussi remarqué une chose très courante : le prélèvement d’une oreille. On ne peut pas aller plus loin pour le moment car nous ne savons pas grand chose.

Les chiens, meilleurs amis de l’homme,ne sont pas toujours bien traités non plus: « La fondation 30 millions d’Amis dresse ce sombre constat : avec 100 000 abandons d’animal domestique par an, dont 60 000 l’été, la France serait le « champion » européen de l’abandon. » lit-on dans  Le Parisien.

La question des zoos et des cirques

Dans les zoos et les cirques, ce n’est pas non plus terrible :  ces sources de joies et d’amusement pour les enfants ne sont pas si merveilleuses pour certains animaux. Lions apathiques, éléphants faméliques, dromadaires pelés, les animaux en cage ne sont pas souvent en bonne santé.

Mais, bonne nouvelle, on peut lire dans le journal Sud Ouest que « plus d’une vingtaine de pays européens ont déjà limité ou interdit la présentation d’animaux [dans les cirques], comme près d’une centaine de communes en France. »

« La ministre de la Transition écologique Barbara Pompili a annoncé ce mardi 29 septembre l’interdiction progressive de la présentation d’animaux sauvages dans les cirques itinérants, ainsi que la reproduction et l’introduction de nouveaux orques et dauphins dans les trois delphinariums du pays. » affirme RTL,

Et ailleurs ?

Surveillons  que les lois actuelles soient respectées ! Et pensons aussi à la forêt Amazonienne qui se fait déforester et tout ces animaux qui perdent leurs abris à cause de gens qui ne pensent qu’à l’argent ! Aux  animaux menacés de disparition et qui subissent les incendies, la déforestation et la destruction de leur habitat naturel.

Article (militant) écrit par Pauline

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