Devenir journaliste : A vous de jouer !

Entre janvier et mars 2020, au CDI, les élèves de la classe presse vont devoir rédiger un article par groupe sur un thème proposé par les professeurs : l’engagement citoyen local. Ce travail devra respecter des consignes précises, en vue de s’entraîner à la rédaction pour participer à e-reporter 2020.

Initiation radio. © Mme Cardonne

Devenir journaliste, ça s’apprend ! Voici les consignes à suivre pour produire votre premier article :

Vous devez rédiger un article sur le thème de l’engagement citoyen local, à l’aide des ressources et des idées proposées dans un padlet mis à votre disposition. Vous ferez des liens vers les sources utilisées. Vous pouvez bien entendu utiliser d’autres sources, il vous suffit de les mentionner dans votre article.

Votre article devra répondre aux exigences formelles d’un article de presse : Titre, chapeau, corps de texte, illustration (+ légende + sources), sources d’informations (avec lien actif),  signature des auteurs.

Votre article devra avoir un angle : un même sujet peut être traité de mille façons différentes, sous mille angles journalistiques différents. L’angle procède d’un choix, c’est un parti pris. On doit percevoir le votre dans le titre que vous choisirez et dans le contenu  de l’article.

 

Sources à consulter : e-reporters 2020 / Padlet engagement citoyen local

Mme Dehan – Mme Marrou

Une seule règle : vérifier sa source !

L’information sans frontières est le thème de la Semaine de la Presse cette année. Pour en savoir plus sur le sujet, nous avons interviewé deux journalistes, Mathilde Blazeau de France 3 Pays de Corrèze et Cyril Perrin, de La Trousse Corrézienne, pour connaître leur position vis-à-vis de l’information mondialisée. Ecoutez notre bande-son !

Un journaliste peut, depuis la France, s’intéresser aux informations mondiales ! Dessin de presse réalisé par Ilona.

France 3 pays de Corrèze est une chaîne de  télévision locale en  Corrèze, qui  propose des informations très correziennes, tandis que la   Trousse Corrézienne est un journal papier local qui paraît tous les 2 mois et qui est rédigé essentiellement par des bénévoles engagés et citoyens.

Voici ce qu’ils nous ont répondu :

(Montage Audacity, son libre de droit  : Universal Sound bank)

Initiation radio. Photo Mme Cardonne

Article écrit par Romane Colas, Audrey Vidalie,

Ilona Verwilghenechinard , Yamina Ghachou

et avec l’aide de Emma journaliste au collège Eugène Freyssinet d’Objat

Pas touche aux retouches !

Parfois, les photos peuvent mentir. Aujourd’hui on va s’intéresser aux photos de presse. Comment savoir si la photo est fiable par rapport à l’information communiquée?

Photoshop peut faire maigrir ! Dessin réalisé par Camille.

À l’heure où les photos circulent sans cesse dans le monde, où on retient souvent la photo plutôt que l’info, il est utile de se pencher sur leur authenticité et leur message.

Par exemple, l’autre jour, j’ai vu circuler une photo du principal tout nu dans la cour du collège : info ou intox ?!! Et un chat en costume dans le bureau du principal : info ou intox ?!!

Parfois les photographies ne disent pas la vérité ou toute la vérité. Elles peuvent êtres mises en scène, trafiquées ou sorties de leur contexte. Donc, nous allons vous lister les différents problèmes qu’on peut rencontrer en regardant une photo de presse, puis vous proposer des solutions pour déceler le vrai du faux.

Les photos peuvent être réalisées sous le contrôle d’un dictateur par exemple, donc biaisées. Cela peut être une mise en scène qui n’a rien de naturel et qui est en fait de la simple propagande. Kim Jong-un est un spécialiste de la photo de propagande !

Les photos peuvent subir un montage : par exemple prendre une photo et remplacer la personne qui est dessus, ou enlever une personne, ce qui change complètement le sens de la photo.

Les trucages sont nombreux : amincir une silhouette, supprimer une personne, insérer un élément qui n’existait pas…. C’est très facile avec Photoshop !

La légende a aussi son importance : elle décrit l’image et permet de l’interpréter. Mais une légende peut mentir et donner une interprétation opposée à l’idée de départ quand le journaliste à pris la photo !

Pour savoir si la photo est fiable, on peut vérifier la source, par un examen attentif des photos ou vidéo, on peut par exemple soumettre une image à un moteur de recherche (Google image) pour savoir si le serveur la connait déjà.

Bien lire la légende pour comprendre l’image, et comparer l’image avec d’autres images du même événement.

Il faut savoir que l’organisation du World Press Photo, un prix international de photo-journalisme, a des règles très strictes sur la retouche d’images. Le clonage, la manipulation de pixels et le gommage d’éléments, entre autres, sont strictement bannis.

Malgré tout, une image de presse témoigne toujours d’une réalité vue à travers l’oeil du photographe, et il faudrait pouvoir toujours se référer à ce point de vue initial.

Sources des informations : le magazine Okapi n°1086 du 15 mars 2019 et le Nouvel obs

Camille et Solène

Journalisme : avec ou sans frontières ?

En 2019, l’information n’a plus de frontières, mais il est indispensable que les journalistes respectent certaines limites, certaines règles. Nous avons interviewé deux journalistes présents aujourd’hui à l’ESPE de Tulle, Estelle Bardelot du journal La Montagne et Philippe Van Assche du journal La Trousse corrézienne.

Conférence sur l’information sans frontières. Photo Mme Cardonne.

Aujourd’hui, jeudi 21 mars 2019, nous avons pu rencontrer des journalistes pour la Semaine de la Presse, à l’occasion de la journée e-reporters. Ils nous ont dit que la frontière, en journalisme, ce n’était pas qu’une histoire de géographie. C’est aussi la frontière qu’on se fixe dans son métier.

Tous les journaux locaux tels que la Montagne ou la Trousse corrézienne, journal associatif, sont soumis à leur déontologie, et à leurs propres règles morales. Leurs frontières.

 » On a une déontologie, une éthique ; vérifier les informations, ne pas diffamer, ne pas insulter, faire attention au droit à l’image », nous explique Estelle Bardelot, journaliste à la Montagne. « La déontologie journalistique peut être fructuante d’un média à l’autre, il n’y a pas de règles communes, il y en a une mais qui est discutable sur plusieurs points. » Nous explique Philippe Van Assche.

Journalisme avec ou sans frontières. Dessin de presse réalisé par Ilona, Léa et Manon.

En général, les journalistes essaient de traiter tous les sujets, même si certains restent tabous, comme ceux qui les concernent personnellement. « Nous sommes des journalistes citoyens impliqués sur le territoire. Donc c’est vrai qu’on a des difficultés à parler des endroits où l’on travaille. On s’est donné la règle de ne pas en parler. On pense qu’on ne pourrait pas avoir la distance suffisante pour être critique. », nous confie un journaliste bénévole. Le journaliste a le pouvoir, en faisant un article, « d’infirmer ou confirmer certains préjugés », nous dit la journaliste de la montagne.

Ilona, Léa et Manon.

L’information sans frontières est-elle fiable ?

Aujourd’hui nous allons vous parler des informations qui défilent dans le monde, grâce notamment aux réseaux sociaux qui ont accentué la circulation des informations. Mais sont-elles contrôlées ?

Toujours vérifier les informations ! Dessin de presse réalisé par Alan et Hugo

Sur les réseaux sociaux les jeunes publient des informations  très facilement. Ils se prennent pour des journalistes sans toujours respecter la déontologie de ce métier. Car une information doit être vérifiée avant publication !

Journalistes, dictateurs, habitants de pays en guerre, tout le monde peut publier. Mais comment et après quelles vérifications ?

Nous avons interrogé une journaliste, Mathilde Blazeau de France 3 Pays de Corrèze. On lui a demandé comment elle fait pour vérifier une information qui provient des réseaux sociaux.

Mathilde nous explique  : « par exemple, si on apprend une inondation dans un Intermarché, le premier réflexe ce sera tout simplement d’appeler l’Intermarché pour lui demander si effectivement il y a eu une inondation ; si jamais  personne ne répond, si au téléphone ça ne marche pas , je vais appeler les pompiers,  parce que s’il y a une inondation, forcément les pompiers vont intervenir, ils vont être au courant ! Et aussi on va appeler le maire qui est informé de tout ce qui se passe dans sa commune . »

La rumeur avec les réseaux sociaux pèse très lourd et se diffuse partout. Ce qui restait justement du domaine de la rumeur hier devient information aujourd’hui, mais souvent intox.

Les journalistes de métier respectent des règles, en vérifiant une information lue sur les réseaux sur un média « officiel », du moins un média considéré comme sérieux, on peut s’assurer qu’elle est bien fiable.

Bien sûr, on peut aussi faire les vérifications d’usage : analyser l’adresse pour connaître la provenance de l’information, ou encore utiliser l’outil du Monde « Decodex », pour vérifier la fiabilité d’un site.

Hugo,Dorian,Alan,Roman

Liens des recherches :

France Culture

Internet sans crainte

Je deviens journaliste !

Dans ce blog, la classe de 4e A va s’exercer au métier de journaliste ! En février et mars 2019, plusieurs articles de presse seront publiés et permettront aux élèves d’appréhender le monde de l’information et des médias.

Journaliste, ça s’apprend. Source image : pixabay

Lire de l’information, la comprendre, l’analyser, en rendre compte, produire et diffuser de l’information selon les règles du journalisme : tels sont les enjeux du travail qui sera mené en classe et au CDI du collège Eugène Freyssinet d’Objat.

Plusieurs séances seront nécessaires pour se familiariser avec des sources médiatiques et maîtriser les règles de rédaction d’un article. Mais aussi pour connaître les droits et les devoirs d’un journaliste.

L’objectif ? Faire des élèves des citoyens éclairés et ouverts sur le monde qui les entoure.

Article écrit par D. Marrou

L’ authenticité des articles ?

Nous sommes le jeudi 22 mars 2018, dans le département de la Corrèze, à Tulle, pour le concours départemental e-reporters, à l’occasion de la semaine de l’éducation des médias. Nous avons assisté à une conférence :  » distinguer le vrai du faux, dans l’info ».


Dessin : © Marianne Paré

Le Torchon Corrézien: Comment prouver que l’information est vraie ?
Karène Bellina, journaliste à L’Echo à Tulle : Il faut faire preuve de logique au début, et faire fonctionner son cerveau. D’autre part, les journalistes vont poser des questions à des référents honnêtes, fiables et sérieux. Il est possible aussi de faire des recherches sur internet et sur les réseaux sociaux, tout en étant toujours très prudent. Le journaliste doit donc faire une petite enquête. Si l’information est vraie et prouvée, alors il publie l’article.

Le Torchon Corrézien: Comment réagissez-vous si la personne interrogée et concernée refuse la publication, alors que l’article est vrai ?
Thierry Titone, animateur à l’OCCE19 ( Office Central de la Coopération à l’Ecole) : Dans ces cas là, les journalistes parlent de leurs démarches aux médias, mais précisent qu’ils ne peuvent pas la publier, car la personne en question refuse la publication.

Le Torchon Corrézien: Si un article est faux, mais publié malgré tout, que se passe-t-il?
Cyril Perrin, journaliste à la Trousse Corrézienne: Une rectification de l’article doit être faite par le journal. Il peut y avoir aussi des conséquences comme une amende, un procès, une condamnation …

Le Torchon Corrézien: Que faites – vous en cas de procès judiciaire ?
Karène Bellina : Le journal a son propre avocat et il est condamné en fonction de l’acte.

Le Torchon Corrézien: Comment réagissez – vous si vous ne trouvez pas de preuves pour vérifier la véracité de votre article ?
Karène Bellina: Tant qu’il n’y a pas de preuves, il n’y aura pas de publication. Si l’article paraît important, il va alors falloir chercher jusqu’au bout.

Le Torchon Corrézien: Comment faites vous si un journal vous vole l’information et la publie ?
Gallianne Coudert, journaliste et éditrice du P’tit Corrézien Magazine : L’information n’appartient pas au journal ; si l’autre journal publie, c’est alors de leur faute.

                                                                          Article rédigé par Elodie Hacquard, Lou Leblois, Marianne Paré

Départager le vrai du faux, est-ce possible ?

La trousse corrézienne.

Dans le cadre d’une sortie pédagogique à l’opération E-reporters à Tulle, le jeudi 22 mars, nous avons questionné les représentants du journal associatif, La Trousse Corrézienne, sur le sujet : comment distinguer le vrai du faux dans l’information?

Dessin : @ Manon Reyrolle

La Trousse Corrézienne est un journal bi-mensuel qui a commencé en avril 2015. Il est rédigé par des bénévoles et traite de sujets, souvent locaux, qui passent très peu aux informations. Il peut y avoir un ton virulent et des illustrations faites par les lecteurs.

La Trousse Corrézienne est aussi publié en ligne : site de la trousse corrézienne.

La bénévole, que nous avons interrogée, s’appelle Julie Devèze.

Le Torchon Corrézien : Vous est-il déjà arrivé de mentir? Si oui, pourquoi?

Julie Devèze : Il ne m’est jamais arrivé de mentir. Me tromper peut m’arriver, car nous ne sommes que des bénévoles. Il peut manquer des informations, mais nous ne mentirons pas sur un sujet.

Le Torchon Corrézien : Connaissez-vous des journalistes utilisant des informations fausses?

Julie Devèse :  Je ne connais pas de personnes utilisant ces méthodes.

Le Torchon Corrézien : Avez-vous déjà dénoncé un journal qui avait une information fausse?

Julie Devèse : De  mes souvenirs, je n’ai jamais dénoncé de fausses informations.

Le Torchon Corrézien : Combien de temps mettez- vous à faire un article ?

Julie Devèse : Notre journal est publié tous les deux mois : nous avons deux mois pour enquêter et avoir des informations, mais nous sommes bénévoles donc tout est à nos frais! Nous n’allons pas nous déplacer tous les jours.

Le Torchon Corrézien : Pourquoi certains journalistes mentent-ils?

Julie Devèse : Certains journalistes  mentent afin de faire le buzz, ou pour nuire à la réputation de d’autres journaux ou d’autres personnes. Ce sont toujours des intentions malveillantes.

Le Torchon Corrézien : Si on ment au sujet d’une information et que cela se découvre, quelles sont les conséquences possibles ?

Julie. Devèse : La personne qui a publié ces informations risque des poursuites judiciaires, des amendes ou bien elle va devoir s’excuser et  rectifier l’article.

Le Torchon Corrézien : Comment être sûr des sources ?

Julie Devèse : Grâce à notre cerveau, tout d’abord, car certaines informations sont impossibles à croire! Puis nous pouvons nous informer auprès de personnes fiables, sérieuses, comme la police, la préfecture, ou d’autres personnes bien renseignées. Enfin, nous pouvons consulter les réseaux sociaux.

Le Torchon Corrézien : Mettez-vous en avant votre point de vue politique dans votre journal? Si non, pourquoi ?

Julie Devèse : Normalement non, puisque nous sommes une association, la plupart des gens qui travaillent avec moi a une sensibilité politique, mais on ne partage pas notre point de vue dans nos articles.

Par Maya, Manon, et Adrien.

Journée type d’un journaliste

Suite à la conférence de 4 journalistes, nous allons vous raconter la journée type d’un journaliste.

dessin d’Emmauel Mazaud de 4C

En ce qui concerne la radio, la presse écrite et la télévision, la journée commence le plus souvent à 9h00 en ouvrant et triant sa boîte mail.

Vu que c’est une radio associative, Céline travaille avec 10 autres radios du même type.

Voici la journée type d’une journaliste d’une radio associative :

  • Regard sur les nouveautés avec 2 autres collègues de journaux régionaux (Limousin) et Corrézien.
  • Regard sur les informations des réseaux sociaux.
  • Développement de partenariat.
  • Enregistrement de chroniques.
  • Accueil des bénévoles (radio associative).
  • Programmation musicale sur Bram FM.
  • Fin 18h00.

Dans les  médias directs (radios, télévision), les journalistes sont prévenus par un système d’alerte, par exemple, par les pompiers pour faire un reportage sur un accident en pleine nuit, permettant de faire du direct.

Le matin, c’est la lecture de la presse nationale et locale, des mails, et des réseaux sociaux Facebook et Twitter.

  • Lecture des invitations, par exemple, du conseil départementale pour l’inauguration d’un bâtiment.
  • Prévision de futurs reportages
  • Une réunion de rédaction s’effectue à 9h30 pour que le rédacteur en chef fixe les reportages qui seront réellement faits. Si jamais des faits divers apparaissent, les reportages sont changés. Neuf journalistes sont basés sur Limoges,  c’est l’emplacement physique de France Bleue Limousin.
  • Il faut de plus écrire une introduction pour comprendre le sujet.
  • La journée se termine entre 18h00 et 18h15, mais fréquemment plus tard car il y a souvent des événements.
  • Le travail ne s’effectue pas le week-end, sauf événement prévu à l’avance.

Il y a plusieurs types de reportages :

  • « Le papier », le journaliste parle seul.
  • « Un enrobé »  ou « paquet cadeau » est un mélange de courts extraits d’interviews coupés par un texte du journaliste parlant seul avec une conclusion à la fin.
  • L’interwiew, où une personne répond aux questions d’un journaliste. Une interview dure en général 45 secondes à 1 minute.

Merci pour les réponses de :

Céline Chastenet, directrice d’antenne de RGB;

Karène Bellina, journaliste à l’Echo (presse écrite);

Marie-France Tharaud, journaliste à France 3 Limousin (TV);

Philippe Graziani, journaliste à France Bleu Limousin (radio).

Article rédigé par Ahmed Rahmani, Emmanuel Mazaud, Tyana Fontes, Ambre Lyoubi

 

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