En 2019, de plus en plus de personnes se tournent vers le végétarisme et le véganisme. Est-ce l’unique solution pour bien manger tout en préservant l’environnement et la santé ?
Tout d’abord, quelles sont les protéines animales ?
Quand on parle de protéines, on pense d’abord à celles qui proviennent des animaux : la viande (bœuf, volailles, porc, etc), le poisson, les œufs, le fromage, le lait…
Mais existe-t-il d’autres sources de protéines, qui ne viennent pas d’animaux ?
Nous trouvons en effet des protéines dans les légumineuses, comme les lentilles, les haricots blancs ou rouges, le quinoa ; ou encore le soja ; ou bien les fruits oléagineux comme les noix, les amandes ; ou encore les graines de citrouille ; enfin, les céréales…
Pourquoi limiter la consommation de protéines animales? Quels sont les impacts sur l’environnement ? Quels dangers pour la santé ?
Il faut limiter la consommation de protéines animales car l’élevage industriel, nécessaire pour répondre à la forte demande de l’homme, privilégie la quantité à la qualité. Les animaux sont donc élevés dans de mauvaises conditions : espace exigu, nourriture remplie de céréales, stratégies d’engraissement, comme des médicaments pour faire grossir les animaux…
De plus, il y a un danger pour l’environnement car les grandes exploitations d’élevage industriel utilisent trop peu d’espace pour un trop grand nombre de bêtes, ce qui provoque une trop grande concentration de méthane, gaz à effet de serre produit par les vaches lors de la rumination et qui est nocif pour l’environnement.
S’il y a beaucoup de bétail, il faudra utiliser toujours plus de machine agricoles polluantes.
Enfin, les surfaces d’une grande exploitation seront insuffisantes pour nourrir le bétail : il faudra donc faire venir des aliments dans l’exploitation, multiplier les transports, ce qui polluera l’environnement.
Comment manger des protéines animales tout en mangeant sain et éthique?
Pour manger sain et éthique, il faut limiter les protéines animales, limiter la viande à 2 fois par semaine.
Conclusion : il ne faut pas bannir les protéines animales de notre alimentation mais seulement les limiter et être un consommateur engagé !
Sources : Thibaud Benaud, membre de l’association « La Dépaysante », et Sophie Ville, salariée du magasin « Les Récoltes locales » à Naves, Manger vivant
Article écrit par Benoît, Rémi, Enzo