En 2019, l’information n’a plus de frontières, mais il est indispensable que les journalistes respectent certaines limites, certaines règles. Nous avons interviewé deux journalistes présents aujourd’hui à l’ESPE de Tulle, Estelle Bardelot du journal La Montagne et Philippe Van Assche du journal La Trousse corrézienne.
Aujourd’hui, jeudi 21 mars 2019, nous avons pu rencontrer des journalistes pour la Semaine de la Presse, à l’occasion de la journée e-reporters. Ils nous ont dit que la frontière, en journalisme, ce n’était pas qu’une histoire de géographie. C’est aussi la frontière qu’on se fixe dans son métier.
Tous les journaux locaux tels que la Montagne ou la Trousse corrézienne, journal associatif, sont soumis à leur déontologie, et à leurs propres règles morales. Leurs frontières.
» On a une déontologie, une éthique ; vérifier les informations, ne pas diffamer, ne pas insulter, faire attention au droit à l’image », nous explique Estelle Bardelot, journaliste à la Montagne. « La déontologie journalistique peut être fructuante d’un média à l’autre, il n’y a pas de règles communes, il y en a une mais qui est discutable sur plusieurs points. » Nous explique Philippe Van Assche.
En général, les journalistes essaient de traiter tous les sujets, même si certains restent tabous, comme ceux qui les concernent personnellement. « Nous sommes des journalistes citoyens impliqués sur le territoire. Donc c’est vrai qu’on a des difficultés à parler des endroits où l’on travaille. On s’est donné la règle de ne pas en parler. On pense qu’on ne pourrait pas avoir la distance suffisante pour être critique. », nous confie un journaliste bénévole. Le journaliste a le pouvoir, en faisant un article, « d’infirmer ou confirmer certains préjugés », nous dit la journaliste de la montagne.
Ilona, Léa et Manon.