COP26 : ça avance?

Les 197 pays signataires de la Convention-cadre des Nations Unis sur le changement climatique, réunis pour la 26ème conférence des parties, présidée par le britanique Alok Sharma, ont parlementé pendant 15 jours, à Glasgow, sur la question environnementale.

La 26e conférence des parties a duré 15 jours durant lesquels les participants se sont mis d’accord sur un pacte à respecter envers l’écologie, le pacte de Glasgow. Ayant pris du retard à cause de la pandémie de COVID19 sur sa date, prévue initialement pour novembre 2020, cette COP-26 s’est finalement déroulée ce dimanche 31 octobre 2021, à la suite de réunions préparatoires.

Les principaux acteurs étaient des dirigeants de pays tels qu’Emmanuel Macron, Boris Johnson, Joe Biden et Ursula von der Leyen, présidente de la commission européenne, ainsi que tous les autres signataires de la CCNUCC (convention-cadre des nations unies sur le changement climatique). Des acteurs civils tels que des ONG, des scientifiques et des entreprises ont aussi participé à cette réunion; la militante Greta Thunberg,qui a participé à plusieurs manifestations autour de Glasgow, juge la COP26 comme un échec. Les entreprises Microsoft, Unilever et Sky s’y sont également rendues. Les principaux grands absents de cette conférence étaient les dirigeants russe Vladimir Poutine (4,7% des émissions mondiales de CO2)et chinois Xi Jinping (28,2% des émissions mondiales de CO2, juste devant les USA) qui ont fait savoir qu’ils ne seraient pas présents à Glasgow.

© cartooning for peace / Tony – france24.com

Le réchauffement climatique faisait partie des principaux sujets évoqués lors de cette réunion, le but étant de descendre en dessous de 2, voire 1,5°C par rapport à l’ère pré-industrielle. La France annonce la réduction de ses émissions de CO2 d’au moins 55% d’ici 2030. La question des énergies fossiles a aussi été traitée. Un pacte déclarant la fin des moteurs à combustion interne d’ici 2035 a été signé par plusieurs états. La France a décidé en dernière minute qu’elle n’investirait plus dans les énergies fossiles à l’étranger d’ici 2022.

Le président, Alok Sharma, est un homme politique britanique de 53 ans en charge des Entreprises, de l’énergie et de la croissance propre du Parti conservateur. Originaire d’Inde, il fait des études dans le secteur bancaire dans la ville de Reading, au sud de l’Angleterre, puis devient député en 2010. Il se dit profondément désolé pour les changements de dernière minute concernant les énergies fossiles, comme celle prise par l’Inde qui, même si elle annonce une neutralité carbone pour 2070, a mis son véto à une sortie du charbon, appuyée en cela par les Etats-Unis et la Chine, les deux plus grands pollueurs mondiaux, qui préfèrent voir noter dans l’accord le mot « réduction » plutôt que la notion de « sortie » du charbon..

La suppression des énergies fossiles s’applique aussi dans la marine : 200 entreprises projettent de développer et commercialiser des navires sans émissions d’ici 2030. 19 pays soutiendront aussi le projet en s’engageant à ouvrir des « corridors maritimes » pour permettre le passage des navires  »zéro émission ». « Il y a environ 50.000 navires marchands dans le monde, donc c’est une tâche importante à accomplir » annonce Katharine Palmer, responsable mondiale du développement durable de LR’s Marine&Offshore.

 

Léandre Courrège (4ème), pour le texte – Antonin Dutreix (4ème), pour le Pioupiou

sources d’information : www.wedemain.fr, www.gouvernement.fr,  news.un.org, www.francetvinfo.fr/

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