Le futur, c’est maintenant

dessin réalisé par Noa Diallo.

Manger sain dans la littérature : les coups de cœur de l’atelier-lecture.

Les élèves de 6e de l’ atelier-lecture vous  proposent une sélection d’œuvres romanesques célèbres dans lesquelles les personnages s’adaptent à la nature environnante pour y préparer leurs repas :

 -Les robinsonnades :

Daniel Defoe, Robinson Crusoé, 1717:

extrait 1

 extrait 2

Michel Tournier, Vendredi ou les limbes du Pacifique, 1969

-Repas romantique :

George Sand, La mare au diable, 1846

 – « écolo » avant l’heure !

Henry David Thoreau, Walden ou la vie dans les bois, 1854

Jean Giono, L’homme qui plantait des arbres, 1949

« Plus on va nourrir bas dans la chaîne, plus on va nourrir de personnes ». Entretien avec Madame Perrier.

Madame Stéphanie Perrier est adjointe à la mairie de Tulle, chargée des espaces verts et de l’environnement. Elle est également professeure de SVT. Nous avons fait sa connaissance en Visio et lui avons posé quelques questions:

Mathis et Timéo : Quelles sont les actions que vous avez menées à Tulle qui favorisent  une bonne alimentation des habitants ?

Mme Perrier : A Tulle, il existe maintenant des jardins ouvriers pour faire un potager. Contre un petit loyer, moins de cent euros par an, on met à disposition le « jardin du cœur » pour un accès à des légumes de qualité. Il y a aussi un massif à croquer avec des fraisiers ; des groseillers pour que les gens puissent les ramasser. J’ai aussi demandé qu’on plante des arbres fruitiers. A Tulle, on peut demander un permis de végétaliser pour partager les récoltes. On favorise aussi le circuit court pour les cantines.

Mathis et Timéo : En tant que professeur de SVT, quels conseils alimentaires donnez-vous à vos élèves et faites-vous le lien avec la préservation de la nature ?

Mme Perrier : Une partie des cours porte sur l’écosystème et les impacts négatifs de l’humain. Pour les limiter, j’essaie de faire réfléchir les élèves et de les aider à faire de bons choix. Des choix individuels ( faire un potager, par exemple) et des choix collectifs : adopter certains moyens collectifs de déplacement. J’essaie de favoriser les déplacements en bus.

Mathis et Timéo : Pourquoi vous êtes-vous engagée sur la question environnementale ?

Mme Perrier : En fait, on est venu me chercher. Le maire m’a demandé de travailler avec lui car je parlais de l’environnement sur les réseaux sociaux, pour essayer de changer les choses.

Mathis et Timéo : Quels seraient vos arguments pour un régime alimentaire durable et sain ?

Mme Perrier : Je m’appuie sur des sources scientifiques, pas seulement des convictions. Ce qui est important, c’est le microbiote. Vous avez certainement entendu parler de cela en SVT. Il y a plus de microbes en nous que de cellules ! Et il nous aide à être en bonne santé. Si cela ne va pas à ce niveau, cela peut favoriser la maladie de Parkinson, par exemple. On doit donc s’assurer un avenir en meilleure santé; mais aussi réduire la pollution dans l’environnement. Enfin, autre chose que vous avez vu en cours, c’est la chaîne alimentaire: plus on va nourrir bas dans la chaîne alimentaire, plus on va nourrir de personnes. Avec les mêmes moyens on va nourrir quatre personnes avec une vache mais un plus grand nombre avec du blé.

L’atelier-journal remercie Mme Perrier de ces précieux conseils et de la sensibilisation aux questions environnementales qu’elle mène dans sa ville !

Mathis, Timéo.

Préserver notre jardin planétaire avec Gilles Clément

Gilles Clément est né en 1943 à Argenton-sur-Creuse. Il est paysagiste de formation depuis 1963 après des études d’horticulture et de paysage. Mais c’est aussi un enseignant et un écrivain. Il a beaucoup voyagé et étudié la flore de plusieurs pays ; il donne de nombreuses conférences.

Depuis 1971, il vit en Creuse, à Crozant, dans un lieu connu depuis le XIXe siècle comme la « Vallée des peintres ». Dans son grand jardin, il reçoit ses proches, des étudiants et des chercheurs pour leur expliquer comment il jardine.

En 2017, il obtient le prix du livre jeunesse de Bologne pour l’album « Un grand jardin » dans lequel on trouve aussi des illustrations de Vincent Gravé.

portrait réalisé par Louka à partir de Wikipédia)

Gilles Clément a développé trois grandes idées : celle du jardin planétaire, des jardins en mouvement et du tiers-paysage.

Dans l’encyclopédie Universalis, nous lisons à « Jardin planétaire », l’explication suivante :

« Gilles Clément défend des jardins vivants, en mouvement, c’est-à-dire changeant constamment de forme au gré de l’évolution de la répartition des plantes et de leur croissance, comme c’est le cas du parc André-Citroën à Paris. Sa volonté de laisser s’exprimer la diversité du vivant dans les jardins qu’il crée est illustrée par la promotion qu’il fait de la friche comme laboratoire et lieu de liberté et par le choix, comme mascotte, de la taupe, animal honni de bien des jardiniers et qu’il s’efforce de réhabiliter ».

Gilles Clément a donné une conférence le 27 mars à Tulle au Grand Théâtre à partir de 18 h 30

Faire jardin et coopérer avec la nature : à l’école du mouvement

         ANIMÉE PAR BARBARA MÉTAIS-CHASTANIER AVEC GILLES CLÉMENT

Voici la présentation de sa conférence dans le programme de l’Empreinte :

« Si le jardin planétaire est l’autre nom du monde que nous habitons, n’en sommes-nous pas toutes et tous les jardinier·e·s ? Telle est du moins la proposition que nous fait Gilles Clément, nous invitant ainsi inlassablement à un changement de regard : comment cette perspective engage-t-elle de nouvelles manières de faire jardin et d’habiter tout autant que de cohabiter ? Comment nous invite-t-elle à penser autrement les relations des humains et de ce que – faute de mieux – on nomme nature ? C’est à cette reconfiguration dans le sens de la douceur et du laisser-faire, de la modestie et du mouvement, que travaille sans relâche Gilles Clément depuis une cinquantaine d’années. Cette nouvelle philosophie d’une collaboration avec les vivants, il la déploie dans ses jardins, dans ses écrits, comme dans ses dessins, arpenteur infatigable de la fragilité, témoin ému et inquiet des destructions tous azimuts à l’œuvre autour de nous. C’est à la rencontre de cette vaste pensée et de ses métamorphoses que sera consacrée cette cinquième tribune. »

                                                 Source: https://www.sn-lempreinte.fr/le-programme?sections=a_brive&genres=2434

https://m.media-amazon.com/images/I/51G6FCD2Z6L.jpg

 

 

 

 

Lien Vidéo : comment créer son jardin :https://youtu.be/Yn4vK2Q

 

 

 

     

 

 

Lou ne pouvait pas se déplacer à Tulle mais elle a enregistré ses questions dans une vidéo :

Monsieur Gilles Clément a aimablement accepté de lui répondre après une longue séance de dédicaces au théâtre de Tulle  ( il sera peut-être nécessaire de patienter pendant le chargement du document) :

Un grand merci à Gilles Clément.

              Le calendrier du jardinier (réalisé par Léa) à partir de Un grand Jardin 

Mai

Pour faire son jardin le jardinier organise l’espace, il fait des lignes, des carrés, des compartiments.

Il choisit ses graines et prête attention au climat et aux saisons.

Toujours il met les mains dans la terre et regarde le ciel.

Juin

Jardiner consiste à interpréter ce qui arrive et que l’on n’avait pas prévu.

Les fruits qu’on ramasse comme un cadeau. 

Juillet

On dit que le poireau aime la fraise…

A condition que la terre soit bien vivante, que le jardinier n’ait pas déversé les produits qui tuent en croyant «nettoyer».

 Août

Les insectes adorent visiter les fleurs…

Les fleurs ont besoin d’eux pour transporter le pollen vers d’autres fleurs.

 Septembre

Le jardinier…est le seul à jardiner !

Octobre

Les champignons ne sont pas des animaux, ce ne sont pas des plantes.

Les champignons sont des champignons.

Novembre

En hiver, le jardinier est en vacances.

 Décembre

Le jardinier attend. Il sait qu’il sera surpris.

Toujours la vie invente.

 Janvier

La fin de l’hiver c’est la fin du gel.

Le jardinier des crues doit savoir ramer.

 Février

Le jardinier n’utilise aucun poison qui pourrait supprimer la vie dans son jardin. 

Mars

 

 

Printemps : chant des oiseaux revenus. 

Avril

Les fleurs ont toutes sortes de formes et de couleurs.

 

Le calendrier du jardinier selon Gilles Clément et Vincent Gravé.

Voici le calendrier du jardinier réalisé par Léa à partir de Un grand Jardin écrit par Gilles Clément et illustré par Vincent Gravé.

MAI

Pour faire son jardin le jardinier organise l’espace, il fait des lignes, des carrés, des compartiments.

Il choisit ses graines et prête attention au climat et aux saisons.

Toujours il met les mains dans la terre et regarde le ciel.

JUIN

Jardiner consiste à interpréter ce qui arrive et que l’on n’avait pas prévu.

Les fruits qu’on ramasse comme un cadeau. 

JUILLET

On dit que le poireau aime la fraise…

A condition que la terre soit bien vivante, que le jardinier n’ait pas déversé les produits qui tuent en croyant «nettoyer».

 AOUT

Les insectes adorent visiter les fleurs…

Les fleurs ont besoin d’eux pour transporter le pollen vers d’autres fleurs.

 SEPTEMBRE

Le jardinier…est le seul à jardiner !

OCTOBRE

Les champignons ne sont pas des animaux, ce ne sont pas des plantes.

Les champignons sont des champignons.

NOVEMBRE

En hiver, le jardinier est en vacances.

 DECEMBRE

Le jardinier attend. Il sait qu’il sera surpris.

Toujours la vie invente.

 JANVIER

La fin de l’hiver c’est la fin du gel.

Le jardinier des crues doit savoir ramer.

FEVRIER

Le jardinier n’utilise aucun poison qui pourrait supprimer la vie dans son jardin. 

MARS

Printemps : chant des oiseaux revenus. 

AVRIL

Les fleurs ont toutes sortes de formes et de couleurs.

Atelier lecture  Sixième SEGPA

 

« Ce sont des petits projets mais qui ont le mérite d’exister »

Dans le cadre scolaire, nous avons interviewé Madame Mignon, professeure au collège Bossuet ce qui nous a permis d’approfondir le sujet de l’écologie et des activités culinaires pour en savoir plus sur notre thème : se nourrir et préserver le planète.

Madame Mignon a expliqué qu’elle essaie de mettre en place des projets qui permettent de détourner des aliments qui n’auraient jamais été utilisés, par exemple des légumes cabossés ou qui ne sont plus utilisables car impropres à la vente. Elle a établi un partenariat avec un magasin biologique qui lui fournit des caissettes de fruits et de légumes qu’ils ne peuvent plus vendre et ensuite avec ses élèves, ils essaient de les recuisiner différemment pour pouvoir leur donner une seconde vie. L’an dernier elle avait aussi essayé de détourner des aliments qu’on jette généralement, elle a pu récupérer des surplus de pain pour faire des cookies à base de pain. On peut faire des cookies avec de la farine de blé et de l’eau mais on peut aussi en faire à base de pain. « Ce sont des petits projets mais qui ont le mérite d’exister » explique Madame Mignon. Cette année, ils ont aussi créé des confitures. Elle ne choisissait pas les fruits, elle allait au magasin, on lui donnait les fruits, la classe les préparait, les congelait et quand il y en avait suffisamment, ils faisaient les confitures pour les stériliser ensuite afin de prévenir la propagation de bactéries.

« Quant au recyclage des déchets », a-t-elle précisé,  » je récupère un petit peu de déchets végétaux car chez moi j’ai un composteur. Concernant les déchets alimentaires, on n’en a pas puisque les élèves partent avec leurs productions : la cuisine qu’ils font, ils la ramènent chez eux ! »

Concernant la gestion de l’eau,  dans le cadre scolaire, il faut nettoyer tous les légumes avant de les utiliser et Madame Mignon a conscience qu’elle utilise de l’eau:  » Toute cette eau gaspillée, c’est dommage, elle part dans l’évier. Cette eau, on devrait la récupérer pour les jardins. Moi, par exemple je fais ça, comme ma grand-mère : je rince mes légumes dans une bassine et après je vais la jeter sur les fleurs à l’extérieur. Là, on a un jardin pédagogique, cela aurait été intéressant mais comme je ne fais pas la cuisine ici, ce n’est pas possible. Donc c’est dommage mais oui, il y a des possibilités pour économiser l’eau. Comme on n’a pas de lave-vaisselle, j’essaie régulièrement de sommer les élèves de faire attention à ne pas laisser couler l’eau du robinet car ils ont tendance à le faire mais s’ils devaient aller chercher l’eau de leur douche au puits, je pense qu’ils économiseraient ! J’essaie de leur dire de ne pas trop gaspiller ».

Ils ont aussi fait de la production écologique mais elle est obligée de passer par la Sodexo (l’entreprise qui fait les repas le midi au collège), c’est eux qui fournissent les denrées, les matières premières. Elle dépend donc entièrement d’eux. « Il n’y a que pour mon projet de confitures et celui de tissus où j’ai fait appel à la générosité des autres. Je suis allée vers d ‘autres structures et j’ai demandé des objets ou des aliments mais il faut savoir que maintenant c’est très compliqué car il y a beaucoup de magasins qui ne jettent plus de produits, fruits et légumes qui ne sont plus propres à la vente. Ils les donnent directement à des œuvres caritatives. »

Il y a aussi le jardin pédagogique qui lui inspire des projets: « Pour l’an prochain, j’ai une petite idée : ce serait de créer une banque de graines car, au jardin, ma collègue fait pousser des fleurs et légumes ; il s’agirait donc de récupérer des graines du jardin pédagogique et les mettre à disposition des enseignants, des élèves mais aussi de leur en demander car ils peuvent avoir chez eux, par exemple, des tomates cœur de bœuf. C’’est un moyen, je trouve, de préserver la planète et surtout nos vieilles variétés qui étaient plus gouteuses que les nouvelles et peut-être plus résistantes. »

Entretien réalisé par Mathis et Timéo.

Tous nos remerciements à Mme Mignon.

Les jeunes marchent pour le climat

Ils étaient près de 400  lycéens à Brive le vendredi 10 mars à arpenter les rues de la ville pour exprimer leur inquiétude face au changement climatique. En participant à cet événement local et national, les jeunes expriment leur désir de changement.

Nous avons pu  recontrer Luc, l’un des organisateurs de la manifestation Fridays for future à Brive, mouvement international créé par Greta Thunberg. Entretien.

Bonjour Luc, comment est né cette manifestation pour le climat ?

C’est Greta Thunberg qui a fondé le mouvement en 2018 en manifestant devant le Parlement suédois. Puis, avec d’autres jeunes, elle a protesté et fait grève pour alerter.

Que représente Greta Thunberg pour vous ?

C’est elle qui a permis de fédérer les jeunes du monde entier autour du climat.

Quels étaient les objectifs de la mobilisation pour le climat aujourd’hui ?

Nous voulons mobiliser tous les jeunes et les inciter à rejoindre les associations comme la LPO (Ligue de protection des oiseaux), le CEN (Conservatoire des espaces naturels), Jardin Sauvage et d’autres encore, pour agir sur le terrain. Il faut améliorer la rénovation thermique et les bâtiments.

Les jeunes ne se sentent -ils pas déjà concernés par le réchauffement climatique ?

Oui, ils sont d’accord sur le principe, ils veulent lutter, mais ne savent pas comment s’y prendre.

Pensez-vous que cette action peut avoir un impact sur toute la population ?

Nous voulons avoir un impact sur tout le monde bien sûr, mais les jeunes sont les premiers concernés. Deux tiers des jeunes d’aujourd’hui décèderont des conséquences du réchauffement sur la Terre.

Comment agir au niveau de notre ville et localement ?

Il faut arrêter l’artificialisation des sols pour préserver notre environnement. On doit aider chacun à améliorer ses connaissances sur la biodiversité. Enfin, il faut éduquer et sensibiliser encore davantage les jeunes.

Quels changements attendez-vous suite à votre action ?

Nous voulons stopper la montée des températures qui est fatale pour la faune, la flore et pour l’espèce humaine. Il faut empêcher la destruction de la biodiversité en protégeant les milieux naturels comme les landes, les forêts, les marais, champs et friches.

Comment allez-vous poursuivre votre action ?

Nous allons continuer à en parler autour de nous et à mobiliser tous les jeunes pour agir.

Merci à Luc,  jeune lycéen très engagé avec ses amis dans la lutte contre le réchauffement climatique

Atelier journal

Pour en savoir plus sur Fridays for future

https://fridaysforfuture.org/?ref=openstring

En savoir plus sur la militante Greta Thunberg

https://www.amnesty.fr/actualites/la-militante-luttant-contre-le-changement-climatique

Limiter nos usages numériques

En quelques décennies le  numérique a envahi notre quotidien. De notre vie  de tous les jours à notre travail, c’est un outil incontournable. Mais cet outil a généré aussi des désavantages certains.  Voyons lesquels avec Sylvain Domenger qui travaille au Campus connecté de Tulle et que nous avons pu interroger dans le cadre de la journée E-reporters.

Sylvain Domenger a pour fonction d’accompagner les étudiants à distance dans leurs études supérieures de manière individuelle. Il s’agit de lutter contre l’isolement des étudiants et de favoriser le lien entre les jeunes. Nous l’avons interrogé sur ses valeurs et  il  a insisté sur le respect, l’écoute, la bienveillance, l’encouragement qu’il essaie de transmettre aux étudiants qu’il rencontre.

Mais le numérique provoque aussi des inconvénients : une pollution numérique car il demande des infrastructures importantes: data centers et parce que le  stockage  des données consomme beaucoup de carbone. De l’extraction des ressources minières à la transformation des composants, chaque étape a de lourdes conséquences sur notre environnement. Pour tenter de de réduire cet impact, une solution existe : le numérique responsable.

Entretenir, réparer, recycler ses appareils numérique et réduire autant que possible le nombre d’équipements et d’écrans. Pour réduire votre empreinte numérique, vous pouvez aussi agir en amont de votre consommation.  Choisir par exemple un fournisseur d’énergie renouvelable est un geste écocitoyen qui aura un vrai impact.

Sylvain Domenger nous a donné quelques conseils pour limiter notre impact sur l’environnement.:

-Limiter le temps passé sur internet et sur les jeux

-Eliminer au maximum les mails non utiles, les données qui ne servent plus

– Installer des logiciels pour limiter les publicités, les spams

-Limiter l’usage des réseaux sociaux dans le temps

Selon Sylvain Domenger, les réseaux sociaux augmentent les tensions sociales et la mésentente. Il vaut mieux aller jouer au ballon ensemble ou aller s’amuser dans la cour de récréation.

Pour en savoir plus sur des usages plus respectueux entre nous et pour notre Terre

https://www.arcep.fr/

https://www.internetsanscrainte.fr/

Logan, Lucas et Maxime, sixième, remercient monsieur Domenger pour ses conseils.

 

Nourrir et préserver : la ferme du puy Lenty

La ferme du Puy Lenty,  qui se situe à Brive La Gaillarde travaille à proposer des produits BIO  :  vin, fruits,  légumes, viandes, fromages, jus et également des produits non alimentaires : laine, plantes…

Une grande partie de son terrain est gérée en partenariat avec le Conservatoire des Espaces naturels de Nouvelle Aquitaine.  La ferme fait aussi de l’élevage d’animaux: chèvres, poules notamment.

Elle prépare des soirées à thème pendant l’été et propose des activités pédagogiques que vous soyez en famille entre amis ou avec votre classe. Il y en a pour tous les âges : traire une vache, randonner dans les vignes, explorer la campagne à cheval ou assister à  la fabrication du fromage…

Ils ont également un restaurant et un hébergement!!!

Article réalisé par Lou

Dessin de Lucas

Des gestes simples au jardin en direct des Curionautes

La permaculture revient à la mode ces dernières années, et pour cause. Tournée vers des pratiques simples et sans chimie, elle peut nous aider à nous procurer une bonne alimentation tout en préservant les ressources de notre terre. Au collège Bossuet, nous avons rencontré  et interviewé madame Doussaud, professeur en SEGPA qui   pratique avec sa collègue Maryna Mignon , certains principes « écologiques » avec ses élèves. Elle a bien voulu répondre à nos questions sur les grands principes de la permaculture.

 

Comment, dans vos activités pédagogiques, parvenez-vous à concilier « se nourrir et préserver la planète », notamment à travers les activités au jardin ?

Il faut limiter les gestes techniques. Il faut laisser régénérer les plantes dans leur état naturel, ce qui implique moins d’arrosage, mis à part dans les périodes de forte canicule, et donc moins de travail du sol.

Comment mettez-vous en œuvre le recyclage, plus particulièrement des déchets végétaux alimentaires, ainsi que du papier et du plastique ?

Pour le papier et le plastique au jardin, tout plastique est banni. En tout cas, on en utilise le moins possible.

Pour le papier, nous utilisons les caisses mises à disposition dans les salles qui permettent d’amener le papier directement dans le borne de recyclage du papier. Pour les déchets végétaux alimentaires, nous souhaiterions à l’avenir installer un compost, ce qui serait idéal car les déchets végétaux du self seraient recyclés au jardinet vous savez que le compost c’est une des  meilleures  sources de nutriments pour enrichir la terre et donc  faire pousser les plantes plus vite et mieux.

Comment envisagez-vous de pallier la diminution de réserves d’eau à l’avenir dans vos activités de jardina et au quotidien ?

La méthode que nous employons au jardin est celle de la permaculture qui déjà demande peu d’eau par rapport aux méthodes plus traditionnelles. la seconde technique est d’utiliser des espèces uniquement locales ou qui s’adaptent en tout cas à la chaleur. Nous n’avons pas d’espèces exotiques ou méditerranéennes bien que celles-ci commencent à être adaptées à notre climat.. Nous avons planté des graminées qui demandent peu d’eau. En amont on évite de planter des végétaux trop gourmands en eau, tels que le maïs par exemple.

Dans quelle mesure pouvez-vous privilégier les productions et entreprises locales et favoriser les circuits courts ?

Pour les circuits courts, nous nous attachons à privilégier les circuits courts. Par exemple,  pour tous nos semis et plants nous faisons appel à l’entreprise Chantalat qui se situe à quelques mètres d’ici et qui produit elle-même tous ses plants et pour  laquelle la production est entièrement réalisée à Brive ou en Corrèze. Cela permet de ne pas faire venir de plants de l’autre bout du monde.

Nous essayons de mettre en place des circuits courts avec le jardin. En Hygiène Alimentation Santé nous utilisons des produits du jardin. C’est fait en cuisine et à a vient du jardin. Avec madame Mignon nous utilisons le  circuit le plus court possible. Nous réalisons et nous utilisons ensuite en cuisine.

*Selon le dictionnaire Larousse, la permaculture, c’est le mode d’agriculture fondé sur les principes du développement durable, se voulant respectueux de la biodiversité et de l’humain et consistant à imiter le fonctionnement des écosystèmes naturels. (Elle est économe en énergie et en travail.)

Voici comment poussent les tomates dans le jardin de Noah, sixième

Nous remercions Mme Doussaud pour toutes ces informations pratiques que chacun peut appliquer dès maintenant dans son jardin pour le bonheur de tous.

Pour en savoir plus sur les bases de la permaculture

https://culture-durable.fr/permaculture-pour-les-nuls/

Sources

https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais

 

Nos curionautes : Jade, Lou et Léa en sixième.

Notre illustrateur : Noah

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