« Feuillavenir » une association qui ouvre des pages vers l’avenir

Je présente cette association car j’y suis bénévole et j’ai souhaité interviewer une personne proche qui est trésorière adjointe de l’association loi 1901 « Feuillavenir »  à but non lucratif à La Feuillade, un village de Dordogne. Le bureau se compose de six personnes (présidente, trésorière, secrétaire et leurs adjointes); des bénévoles permettent aussi de faire vivre l’association. Il y a en tout 62 familles adhérentes ; c’est en augmentation par rapport à l’année dernière. L’association assure des activités à chaque période de vacances ainsi que des activités périscolaires.

Zumba party ouvert à tous à la Feuillade par une danseuse professionnelle.

« Feuillavenir » a été reprise en 2017, elle a pour engagement de proposer des activités aux enfants qui ne partent peut-être pas en vacances, par exemple pour les vacances d’hiver des enfants ont voyagé vers l’Asie grâce à des ateliers de calligraphie et d’Aïkido. Des adolescents se sont retrouvés pour une soirée ado (bowling, fastfood).

On ne s’ennuie pas à La Feuillade ! Des activités à chaque vacance.

Pour l’été, un stage sportif a été organisé pour les adolescents pendant trois jours (ski nautique, accrobranche, piscine). Pour les vacances de Toussaint, les enfants se sont retrouvés durant deux jours pour effectuer un stage dans un poney club. Et pour Halloween, des enfants se sont déguisés pour aller à la rencontre des habitants du village et faire une récolte de bonbons. Une soirée cinéma-fastfood a été organisée pour les adolescents. Une soirée pour l’ensemble des adhérents est organisée courant décembre pour partager un moment convivial pour la fin de l’année. Des ateliers périscolaires, comme l’activité danse, atelier d’éveil musical, sont mis en place le soir après l’école pendant une heure, par demi-groupes chaque semaine.
Pour assurer le financement de toutes ces activités, chaque famille donne une cotisation chaque année. L’association reçoit diverses subventions et organise aussi plusieurs activités payantes ouvertes à tous : une zumba party, un repas portugais, un concours de pétanque… Régulièrement de nombreux projets sont à l’étude (voyage au Puy du Fou, sortie à la neige, repas à thème, sortie culturelle…) mais pour l’instant en sommeil vu le contexte sanitaire.

Agathe Chassagne de Leobardy

Un voisin aux multiples casquettes

Monsieur Delpech, né le 27 juin 1949, a des passions, par exemple la chasse qu’il pratique avec ses amis, (et avec mon grand-père !) mais aussi la culture des truffes du Périgord. En tant qu’apprenties journalistes (et accessoirement voisines de notre personnalité du jour) nous avons décidé d’aller l’interviewer, car Monsieur Delpech, est aussi conseiller départemental, et ancien maire de la commune de Saint-Pantaléon-de -Larche.

Comment êtes-vous devenu maire ?

Georges Auger (maire de 1971 à 2001) m’a contacté alors que j’étais maître d’œuvre et m’a proposé de devenir maire adjoint (de 1983 à 2001).

Puis à la mort de Georges Auger, j’ai été élu maire de la commune de Saint-Pantaléon-de-Larche jusqu’en 2014.

Qu’avez-vous apporté à votre commune ? Pouvez-vous citer quelques exemples ?

Après avoir été maire adjoint pendant 18 ans, j’ai été élu maire de ma commune et prêt à faire bouger les choses.

Pour cela, nous avons construit des bâtiments publics, acheté des équipements qui servent à tous, créé des services à la population, une école de musique…

Nous avons lutté contre les inondations, créé des passerelles piétonnes (par exemple le pont de Larche), fabrication d’un centre-ville à Saint-Pantaléon avec une zone commerciale (hôtel, restaurant). 63 logements sociaux ont été créés dans la commune.

Pour nos anciens, nous avons créé une instance de coordination de la gérontologie (portage de repas, animation permanente), et doublé la surface de l’EHPAD de Mansac.

Pour l’environnement, nous avons agrandi la station d’épuration afin de rejeter de l’eau propre dans la Vézère et pour conclure comme dans toutes communes, nous distribuons des subventions à des associations locales.

En quoi consiste votre fonction actuelle ?

Je suis conseiller départemental depuis 2015, le département a pour compétence :

– l’enseignement (collège), la culture (bibliothèque), la gestion des routes et des déplacements (rond point, pistes cyclables), la sécurité incendie, l’aménagement durable du territoire (la gestion de l’eau, le tourisme), l’action sanitaire et sociale (RSA..).

La liste est longue mais c’est une fonction très prenante.

Nous remercions Monsieur Jean-Jacques Delpech pour l’interview et les photos.

Interview dans le salon de Monsieur Delpech

Marine Leturais et Clara Houzel

« Contact », l’association du droit humain

L’association « Contact » est une association nationale avec des locaux un peu partout en France, dont un en Corrèze, à Tulle. Cette association créée en 1993 à Paris, est engagée dans la lutte pour les droits des personnes lgbtq+, et a été fondée par des parents homosexuels. Cette association rencontre très rapidement un grand succès et devient un lieu d’écoute et d’entraide pour les parents d’enfants homosexuels, démunis face à la situation. « Contact » s’engage concrètement dans la lutte en intervenant notamment en milieu scolaire dans le cadre de la sensibilisation à l’homophobie à l’école. En 2012 l’association prend position dans la question du mariage pour tous, de l’adoption par des couples de même genre et pour la procréation médicalement assistée, elle remporte beaucoup de prix comme le prix Pierre GUENIN qui récompense une personne pour son engagement contre l’homophobie. En 2015, « Contact » intègre la transidentité dans ses engagements et met en place des groupes de paroles et d’écoute dans toute la France, mais la situation sanitaire actuelle empêche ce genre de mise en place, l’association privilégie donc des forums en ligne de discussion et de témoignages, et des rencontres en petit comité avec des parents et une ou deux personnes de l’association pour discuter, rassurer…Une association comme « Contact » est bénéfique pour un sujet aussi méconnu que la transidentité – la transidentité c’est le fait de ne pas se sentir à l’aise avec le genre auquel on nous associe -, et permet d’être accompagné ; les parents se sentent moins seuls, et les enfants sont aidés dans un parcours en sécurité et bienveillant envers eux-mêmes et les autres. Éduquer à la différence c’est le réel engagement de cette association.

https://www.asso-contact.org/asso/19

Article par Sacha Dezier, le 25 mars 2021