Les élèves de première se sont mobilisés autour de l’Economie Sociale et Solidaire ce mardi 18 décembre : retour en photos sur cette journée. 

Les élèves de première jouent le rôle d’une coopérative de salariés. (Jeu de rôle)

Faire l’expérience du mode de gouvernance d’une multinationale. (Jeu de rôle)

Le Marché : vente de la production à la banque. (Jeu de rôle)

Débattre sur la diversité des entreprises.

Les élèves créent des affiches pour présenter l’Economie Sociale et Solidaire.

Qu’est-ce-que l’économie sociale et solidaire (ESS)? Quelle est sa place dans l’économie ?

 

 L’économie sociale et solidaire (ESS). L’Economie Sociale et Solidaire  regroupe plusieurs structures économiques  qui sont basées sur le principe de la solidarité, de la liberté et l’égalité. Dans ces structures, les décisions sont prises ensemble, donc on met en place une sorte de démocratie par exemple : des entreprises où les salariés élisent leurs dirigeants. Les entreprises sont responsables et solidaires, les écarts entre les salaires les plus bas et les plus haut sont réduits. L’argent n’est pas le seul moteur de ces entreprises, il est considéré comme un moyen et non une fin. De plus, les bénéfices dégagés par le travail collectif sont directement réinvestis dans l’entreprise pour financer un projet ou pour mieux rémunérer le personnel. Enfin, l’ESS est une structure de l’Economie Sociale et Solidaire  dont le projet sera collectif et non un projet conduit par une seule personne dans son intérêt propre. Les sociétaires, adhérents, associés, sont solidaires et égaux en devoirs et en droits.

L’ESS a une place importante dans l’économie française, elle représente aujourd’hui prés de 2.3 millions d’emplois, soit plus de 10 % de l’emploi salarié en France et plus de 100 000 emplois créés chaque année.

Cette structure est très présente et très performante dans le secteur de l’agroalimentaire notamment : elle représente 40% de l’agroalimentaire français.

Avec sa réussite, l’Economie Sociale et Solidaire développe aujourd’hui de nombreux projets  pour défendre ses valeurs, dans de différents domaines : consommation responsable, circuit courts, pôle territoriaux de coopération économique (PTCE), outils financiers responsables et solidaires, ainsi que dans le domaine du logement et de la santé.

Enfin,  l’ESPER veut être un outil pour promouvoir le modèle de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) auprès des jeunes de tous âges. L’ESPER agit pour l’éducation des jeunes à l’ESS, du plus jeune âge jusqu’en université :

• 4.5 millions de personnes protégées par une mutuelle santé
• 11 millions de personnes protégées par une mutuelle d’assurance
• 1.2 millions de sociétaires d’une coopérative bancaire
• 46.000 salarié(e)s dans toute la France
• 300 centres de vacances et 5000 centres de loisirs.

CITAK, RONDARD et QUILLET

• Bonjour, nous sommes ici dans le cadre d’un travail sur l’ ESS (Economie sociale et solidaire). Comment vous appelez-vous ?
• Bonjour, je m’appelle Julie Chabrat.

• Quel âge avez-vous ?
• J’ai 43 ans.

• Quelle est votre profession ?
• Je suis CPE à temps plein mais la fonction pour laquelle je suis présente ici est bénévole mandataire à la MAIF.

• Quel est votre rôle dans l’entreprise ?
• Je suis chargée d’expliquer aux sociétaires les décisions prises par le conseil d’administration et ainsi comprendre les soucis éventuels que peuvent rencontrer les adhérents à la MAIF. J’élis avec les autres mandataires, tous les 3 ans, mes supérieurs hiérarchiques. Je participe également à des conférences sur le thème de l’éducation (des troubles mentaux par exemple).

• Depuis combien de temps faites-vous du bénévolat dans cette assurance, et pourquoi ?
• Depuis trois ans, ici à Guéret car cette société a été créée par des instituteurs dans les années 1930 car ils trouvaient que les assurances ne les indemnisaient pas assez, c’est donc une cause que je défends car je travaille pour l’éducation nationale.

• Comment ressentez-vous la hiérarchie au sein de cette ESS ?
• La hiérarchie est tournée positivement, c’est un management par la confiance car les salariés peuvent prendre des décisions sans forcément consulter la hiérarchie qui est tout de même présente pour maintenir certaines directives.

• Savez-vous quel est le salaire moyen d’un débutant dans la MAIF ?
• Oui, il est de 1500 euros  net/ mois.

• Pour finir, quel est le but concret de l’ESS ?
• L’ESS est avant-tout pour le bien commun, c’est-à-dire pour que les clients soient bien assurés, elle a dont un but non lucratif.

Forichon Lea/ Chavot Laurine / Caron Marie

L’économie sociale et solidaire (ESS) représente un grand nombre d’entreprises très diverses qui partagent des caractéristiques fondamentales : un projet économique au service de l’utilité sociale, une gouvernance démocratique et une dynamique de développement fondée sur un ancrage territorial et une mobilisation citoyenne.

Ces entreprises peuvent permettre d’ouvrir des voies nouvelles cherchant à produire, consommer et décider différemment. De l’action sociale aux activités financières et d’assurance, les entreprises de l’ESS exercent majoritairement dans le secteur tertiaire.

Toutes les structures de l’ESS ont des valeurs communes :

-l’intérêt général ou collectif luttant contre l’exclusion

-une gouvernance  guidée par la démocratie

–  une répartition équitable des bénéfices

-une approche territoriale pour répondre aux besoins identifiés sur le terrain  .

En revanche les entreprises « classiques » ont des objectifs et des valeurs différentes des entreprises de l’ESS. Le but d’une entreprise est de proposer des services ou des produits, des biens à des clients, son but est lucratif : elle doit faire des profits. Le dirigeant d’entreprise peut viser d’autres objectifs que l’utilité sociale. Par exemple : maximiser le chiffre d’affaires, augmenter la taille de l’entreprise, développer de nouvelles activités.

CARRIAT  NDONG LARDILLIER