La grande barrière de corail est une merveille naturelle, cela est incontestable. Cet « amas » de coraux situé au nord-ouest de l’Australie mesure environ 345 000km2. Enregistrée depuis 1981 au patrimoine mondial de l’Unesco, il s’agit d’une des merveilles les plus impressionnantes que la Terre nous a offertes, servant de refuge à des milliers d’espèces maritimes.

Malheureusement, cette géante turquoise est dorénavant en danger et risque de perdre ses couleurs de rêve qui attire les touristes du monde entier.

 

Depuis maintenant plusieurs années, le réchauffement climatique ronge lentement les coraux qui sont le cœur de cette barrière. Ces derniers sont constitués de centaines de micro-organismes et produisent un squelette calcaire, très vulnérable à l’acidité.

Les coupables : les gaz à effet de serre et la pollution de l’océan qui vont acidifier les eaux et transformer le paysage.

Résultat, les coraux blanchissent et disparaissent ce qui entraine la destruction de toute la biodiversité qui y vit. Mais cela détruit aussi la barrière en elle-même qui protège l’Australie des cyclones et pose donc des problèmes à l’échelle de l’île tout entière !

Des solutions sont déjà mises en place pour protéger cet environnement, le gouvernement australien a interdit toute pêche autour du récif et des associations telles que la WWF se battent pour le conserver en empêchant la construction d’usines près du site.

 

Cependant il faudra faire des efforts au niveau mondial pour réduire les émissions de gaz à effet de serre pour profiter de cette merveille durant de nombreuses années.

 

 

Sources :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_Barri%C3%A8re#Gestion

https://whc.unesco.org/fr/list/154

https://www.wwf.fr/espaces-prioritaires/grande-barriere-de-corail

Brun Erwan et Agathe Carriat